Aumoins j’aurai laissé un beau cadavre d’après Hamlet de William Shakespeare, adaptation, mise en scène et conception visuelle de Vincent Macaigne, scénographie de Benjamin Hautin,

Posted on 4 novembre 201127 mai 2021 La Parafe Spectacles 6 Comments Au moins j’aurai laissé un beau cadavre » de Vincent Macaigne à Chaillot S’il y a un reproche que l’on ne peut pas adresser à Vincent Macaigne, c’est de faire les choses à moitié. Dans Au moins j’aurai laissé un beau cadavre, d’après Hamlet de Shakespeare, le jeune metteur en scène va jusqu’au bout dans l’excès et dans l’épuisement des énergies. On ressort de là en en ayant pris plein la face et avec le désir de hurler à notre tour. Lire la suite

Sommaire 1 - Le prisonnier se réveille à la morgue. 2 - Retrouvé noyé dans la piscine il se réveille et meurt après. 3 - Il se réveille aux pompes funèbres et meurt 2 semaines après. 4

Pascal Rénéric son actualité culturelle Découvrez toute l'actualité culturelle présente, passée et future de Pascal Rénéric, que l'on a déjà pu voir dans 17 spectacles et 8 films à Paris. Spectacle à l'affiche avec Pascal Rénéric Retrouvez tous les spectacles programmés à Paris et ses environs dans lesquels Pascal Rénéric est présente. Réservez vos billets directement via notre billetterie en ligne. Du 12 janvier 2023 au 29 janvier 2023 Comédie et tragédie tout ensemble, à chaque instant, cette pièce est un classique ébréché, bizarre, très drôle et très dur. Une œuvre d’hier pour aujourd’hui. Sa programmation en images Mieux connaître l'artiste... la biographie Date de naissance 1 mai 1976. Pascal Rénéric est un acteur, comédien et réalisateur français. Ayant passé son enfance à Meudon, dans les Hauts-de-Seine, il pratique le théâtre d’improvisation au sein de la LISA, parrainée par Jacques Livchine. Fils et petit-fils d’ingénieurs, il poursuit à Paris des études supérieures scientifiques à l’ESME. Parallèlement, il suit les ateliers du soir du Théâtre National de Chaillot avec Abbès Zahmani. Puis il intègre le CNSAD, promotion 2001. En 2001, mis en scène par Jacques Lassalle dans L'Ecole des femmes, il rencontre Olivier Perrier et son village d’Hérisson. Il y réalise trois films. En 2005, commence une longue collaboration avec Vincent Macaigne. Il joue le prince Mychkine dans L’Idiot !, Hamlet dans Au moins, j'aurai laissé un beau cadavre, et joue dans son premier long métrage Pour le réconfort. Il collabore aussi avec Cyril Teste Direct, Electronic City, Reset. Pascal Rénéric est remarqué en Jean Moulin pour Jean-Marie Besset, en Treplev chez Philippe Adrien, en Bottom avec Georges Lavaudant et en Goloubkov chez Macha Makeieff. Il est ensuite Monsieur Jourdain dans les 250 représentations du Bourgeois gentilhomme mis en scène par Denis Podalydès en 2012, dont les dernières se jouent à l'Opéra royal de Versailles en 2022. Il est à l'affiche de Gatsby le magnifique au Théâtre du Châtelet en 2022, aux côtés de Sofiane Zermani et Lou de Laâge. En tant qu'acteur au cinéma, il est notamment à l'affiche de Qu’est-ce qu’on va faire de Jacques ? de Marie Garel Weiss, de La Vraie Famille de Fabien Gorgeart 2021 et de Notre Dame brûle de Jean-Jacques Annaud 2022. Tous les événements culturels passés avec Pascal Rénéric Pascal Rénéric a déjà joué à Paris ou dans sa région ! Découvrez les événements culturels, ainsi que les films, dans lesquels l'artiste est apparue ces dernières années. Spectacles au théâtre et Concerts 17 2023 - Théâtre des Bouffes du Nord L'Orage Jeu Pièces de théâtre / du 12 janvier 2023 au 29 janvier 2023. D'Alexandre Ostrovski, mise en scène Denis Podalydès. 2022 - Opéra royal - Château de Versailles Le Bourgeois gentilhomme Jeu Pièces de théâtre / du 9 juin 2022 au 19 juin 2022. De Molière, mise en scène Denis Podalydès, chorégraphie Kaori Ito, composé par Jean-Baptiste Lully, dirigé par Christophe Coin. 2022 - Théâtre du Châtelet Gatsby le magnifique Jeu Spectacles musicaux / du 16 février 2022 au 20 février 2022. De Francis Scott Fitzgerald, mise en scène Alexandre Plank, dirigé par Issam Krimi. 2020 - Opéra royal - Château de Versailles Le Bourgeois gentilhomme Jeu Opéras / Ballets-Danse / du 11 juin 2020 au 21 juin 2020. De Molière, mise en scène Denis Podalydès. 2020 - Les Gémeaux Architecture Jeu Pièces de théâtre / du 24 janvier 2020 au 1 février 2020. Texte, mise en scène et installation Pascal Rambert. 2019 - Théâtre des Bouffes du Nord Architecture Jeu Pièces de théâtre / du 6 décembre 2019 au 22 décembre 2019. De et mise en scène Pascal Rambert. 2018 - Le Forum - La Bellevilloise Concert Classique / du 25 mars 2018 au 25 mars 2018. Pascal Rénéric comédien, Momo Kodama piano et Olivé baryton, au programme œuvres de Debussy. 2017 - TGP - Théâtre Gérard Philipe La Fuite ! Comédie en huit songes... Jeu Pièces de théâtre / du 29 novembre 2017 au 17 décembre 2017. Mise en scène Macha Makeïeff . 2017 - Opéra royal - Château de Versailles Le Bourgeois gentilhomme Opéras / Ballets-Danse / du 12 janvier 2017 au 15 janvier 2017. De Molière, Jean-Baptiste Lully, mise en scène Denis Podalydès. 2015 - Théâtre des Bouffes du Nord Le Bourgeois gentilhomme Pièces de théâtre / du 26 juin 2015 au 26 juillet 2015. De Molière et Lully, mise en scène Denis Podalydès. 2014 - Théâtre Nanterre-Amandiers Idiot ! Parce que nous aurions dû nous aimer Pièces de théâtre / du 4 novembre 2014 au 14 novembre 2014. D'après Fiodor Dostoïevski, adaptation et mise en scène Vincent Macaigne. 2014 - Théâtre de la Ville Idiot ! Parce que nous aurions dû nous aimer Pièces de théâtre / du 1 octobre 2014 au 12 octobre 2014. D'après Dostoïevski, mise en scène Vincent Macaigne. 2014 - La Colline - Théâtre national Trafic Pièces de théâtre / du 8 mai 2014 au 6 juin 2014. De Yoann Thommerel, mise en scène Daniel Jeanneteau, Marie-Christine Soma. 2014 - Opéra royal - Château de Versailles Le Bourgeois gentilhomme Pièces de théâtre / du 6 février 2014 au 9 février 2014. De Molière et Jean-Baptiste Lully, mise en scène Denis Podalydès, direction musicale Christophe Coin. 2012 - Théâtre des Bouffes du Nord Le Bourgeois gentilhomme Pièces de théâtre / du 19 juin 2012 au 21 juillet 2012. Comédie-ballet de Molière, musique Lully, mise en scène Denis Podalydès. 2011 - Chaillot – Théâtre National de la Danse Au moins j'aurai laissé un beau cadavre Pièces de théâtre / du 2 novembre 2011 au 11 novembre 2011. D'après "Hamlet" de William Shakespeare, mise en scène Vincent Macaigne. 2010 - TGP - Théâtre Gérard Philipe Reset Pièces de théâtre / du 4 février 2010 au 21 février 2010. De et mise en scène Cyril Teste. Filmographie 8 2021 - La Vraie Famille interprétation Maxime Drame / France / Réalisé par Fabien Gorgeart Anna, 34 ans, vit avec son mari, ses deux petits garçons et Simon, un enfant placé chez eux par l’Assistance Sociale depuis l’âge de 18 mois, qui a désormais six ans. 2021 - Le Parfum Vert interprétation Vlad Comédie / France / Réalisé par Nicolas Pariser 2019 - Alice et le Maire interprétation Xavier Comédie dramatique / France / Réalisé par Nicolas Pariser En panne d'idées, un édile en charge de la ville de Lyon depuis 30 ans retrouve un second souffle grâce à une jeune et brillante philosophe. 2017 - Pour le réconfort interprétation Pascal Drame / France / Réalisé par Vincent Macaigne Un frère et une sœur doivent vendre un terrain dont ils ont hérité à des gens restés sur place, décidés à faire de l'argent et qu'ils méprisent. 2016 - L'Indomptée interprétation Pierre Drame / France / Réalisé par Caroline Deruas À la Villa Médicis, une écrivaine pensionnaire, venue avec son mari et sa fille, se lie d'amitié avec une photographe qui perçoit des phénomènes étranges. 2012 - Le Bourgeois gentilhomme interprétation Monsieur Jourdain Retransmission - Théâtre / Réalisé par Molière Maître de musique, maître à danser, maître d'armes ou de philosophie, billets doux, rendez-vous secrets monsieur Jourdain s'est mis en tête des idées de noblesse et de galant homme. 2004 - Les Parrains interprétation Rémy / Max Comédie dramatique / France / Réalisé par Frédéric Forestier Quatre anciens truands se retrouvent après vingt ans de séparation. Un problème se pose lorsqu'il s'agit de partager le fruit d'un hold-up ! 2000 - Bon plan interprétation Lionel Comédie / France / Réalisé par Jérôme Levy 3 filles et 2 garçons se refont en 10 jours le bon vieux plan du routard estival. Des coffee-shops d'Amsterdam en galères de squatts et rencontres ahurissantes, ils se font plein de souvenirs pour le jour où ils seront rangés des sacs à dos. Newsletter Chaque mercredi, le meilleur des sorties culturelles à Paris. Réseaux sociaux Suivez-nous sur Instagram, Facebook ou Twitter
Aumoins j'aurai laissé un beau cadavre [5] ) Il est Treplev en 2006 dans La Mouette mise en scène par Philippe Adrien. De 2006 à 2013, il joue notamment dans différentes adaptations de Georges Lavaudant (Hamlet (un songe), La Tempête, Manfred [6]) et dans les créations de Cyril Teste (Direct, Electronic City, Reset). De 2012 à 2017, il est Monsieur Jourdain dans les 200
Jezza McMurphyModératueur Messages 13776Age 30Groupe 8===D-',',D - ; Date d'inscription 21/02/2007Sujet Au moins j'aurais laissé un beau cadavre de et par Vincent Macaigne Ven 4 Nov 2011 - 1614 Pièce de théâtre écrite et montée par Vincent Macaigne qui s'est inspiré de Hamlet de Shakespeare. Macaigne est réputé pour ses mises en scènes provocs, ici il malmène bien l'histoire de Hamlet tout en conservant l'esprit. Ca passe à Chaillot au Trocadéro, et ça va sûrement passer en province je sais qu'ils vont jouer à Orléans. Franchement j'ai adoré, c'est assez ouf, y a beaucoup de sexe et de violence autant verbale que physique, et c'est assez drôle aussi, parfois absurde. Faut quand même avoir une certaine approche du théâtre, parce qu'ils font des propositions osées, mais pour ceux que ça intéresse hésitez pas c'est une vraie expérience par contre c'est 3h30 avec entracte de 20 minutes mais on voit pas passer le temps. esthétiquement c'est très beau surtout la deuxième partie, et c'est bouscule vachementShad Les Cris 20 Messages 9723Date d'inscription 14/09/2011Sujet Re Au moins j'aurais laissé un beau cadavre de et par Vincent Macaigne Mer 7 Déc 2011 - 2059 jeposteunpeupourcomblerlevide-La pièce est fidèle a Hamlet ou les références ne se ressentent pas sur scène ?Jezza McMurphyModératueur Messages 13776Age 30Groupe 8===D-',',D - ; Date d'inscription 21/02/2007Sujet Re Au moins j'aurais laissé un beau cadavre de et par Vincent Macaigne Mer 7 Déc 2011 - 2334 dans la trame ouais, pis c'est les mêmes personnages. Après c'est contemporain donc en gros quand tu regardes bah ça a rien à voir en fait, ça baise, ça frappe, ça gueule... enfin c'est
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Squallattendait nerveusement dans son bureau, il avait demandé à Kadath et à Cloud de le rejoindre. Le soleil se couchait paresseusement sur Vekta City, depuis Par Marine S. Publié le 15 novembre 2011 à 10h21 Du 2 au 11 novembre, c'est une version complètement revisitée du très célèbre Hamlet de Shakespeare par Vincent Macaigne qui s'installe à Chaillot, avec Samuel Achache dans le rôle d'Hamlet. Moderne, mais pas pour autant moins fou de rage, le Hamlet de Vincent Macaigne joue le rôle du révélateur dans ce monde étroit, confiné et où le mal être y est perpétuel. Le personnage voit une Europe calfeutrée, et décide de secouer ces immobiles qui vivent dans la cette pièce, Macaigne va encore plus loin que la tradition Shakespearienne car il va jusqu'à piocher dans la légende danoise dont s'inspira Shakespeare. Il y parle de l'enfance d'Hamlet, de ses amours...Au moins j'aurai laissé un beau cadavre à Chaillot du 2 au 11 novembre, à 19h30, 14h30 le dimanche. Tarifs de 24 à 32€À lire aussiQue faire ce week-end à Paris avec les enfants, ces 20 et 21 août 2022Que faire cette semaine à Paris du 15 au 21 août 2022
Aumoins j’aurai laissé un beau cadavre – Coup de théâtre Aller au contenu principal Publié le 09 novembre 201109 novembre 2011 Cendrillon en toute générosité Il est des spectacles qui, pour

Même si les formes prendrai » et prendrais » sont homophones, n’employez pas l’une pour l’autre ! Si » est suivi d’un présent ? On aura, dans la proposition qui suit ou qui précède, recours au futur. Pour vous en assurer, remplacez je » par nous » S’il fait beau, je sortirai. = S’il fait beau, nous sortirons. Si » est suivi d’un imparfait ? On aura, dans la proposition qui suit ou qui précède, recours au conditionnel présent, dont la terminaison à la 1re personne du singulier est ais ». Pour vous en assurer, remplacez je » par nous » S’il faisait beau, je sortirais. = S’il faisait beau, nous sortirions. Découvrez également les nuances entre futur ou conditionnel avec notre autre règle je ferai ou je ferais ». Pour ne plus commettre cette faute et beaucoup d’autres testez gratuitement nos modules d’entraînement sur plus de 7 millions d’utilisateurs ! Avis de l’expert – Bruno Dewaele, champion du monde d’orthographe, professeur agrégé de lettres modernes Pour peu que si » soit suivi d’un plus-que-parfait, c’est le conditionnel passé qui est de rigueur S’il avait fait beau, je serais sorti. » Il convient, là encore, de ne pas oublier le s » final, faute de quoi l’on se retrouverait… au futur antérieur ! La substitution ci-dessus recommandée conserve toutes ses vertus dans ce cas de figure S’il avait fait beau, nous serions sortis. » Exercices cherchez les erreurs S’il avait le toupet de répliquer, je le remettrai définitivement à sa place. Si jamais il vient à m’en parler, je lui ferai part de mon point de vue. Je l’aiderais si la chose était en mon pouvoir. S’il se confirmait que je n’ai plus la confiance de la direction, je démissionnerai. Si tu penses que je dois intervenir, j’interviendrais. Si je faisais plus attention, je ferais probablement moins de fautes. Je l’apprécierai davantage s’il se montrait plus franc avec moi. Si l’on me propose le poste, je ne dirai certes pas non. Je ne lui répondrais que s’il insiste lourdement. S’il se mettait à pleuvoir, je renoncerais sans doute à cette promenade. S’il arrive à temps, je prendrai la voiture comme prévu. S’il joue contre moi, je devrai faire de mon mieux, mais cela ne suffira sans doute pas à le battre. Réponses Faux. Il faut écrire S’il avait le toupet de répliquer, je le remettrais définitivement à sa place. L’imparfait de la proposition qui précède avait » entraîne nécessairement un conditionnel présent. À la 1re personne du pluriel, on dirait d’ailleurs spontanément nous le remettrions ». Phrase correcte. Phrase correcte. Faux. Il faut écrire S’il se confirmait que je n’ai plus la confiance de la direction, je démissionnerais. C’est le présent du conditionnel qui est de rigueur, pour répondre à l’imparfait se confirmait » de la proposition qui précède. Au pluriel, on dirait nous démissionnerions ». Faux. Il faut écrire Si tu penses que je dois intervenir, j’interviendrai. Au présent de la proposition qui précède ne peut répondre qu’un futur simple. À la 1re personne du pluriel, il faudrait écrire nous interviendrons ». Phrase correcte. Faux. Il faut écrire Je l’apprécierais davantage s’il se montrait plus franc avec moi. Puisque le verbe de la proposition qui suit est à l’imparfait se montrait », le conditionnel présent va de soi dans la principale. Que l’on remplace je » par nous », et c’est à apprécierions » que l’on aurait recours. Phrase correcte. Faux. Il faut écrire Je ne lui répondrai que s’il insiste lourdement. Seul un futur simple est à même de répondre au présent insiste » qui suit. Au pluriel, c’est nous répondrons » qui nous viendrait spontanément sur les lèvres. Phrase correcte. Phrase correcte. Phrase correcte. Besoin de vous remettre à niveau en orthographe ?Testez gratuitement nos modules d’entraînement sur plus de 7 millions d’utilisateurs ! Auteurs Projet Voltaire Bruno Dewaele, champion du monde d’orthographe, professeur agrégé de lettres modernes Agnès Colomb, auteur-adaptateur, correctrice professionnellePascal Hostachy, cofondateur du Projet Voltaire et du Certificat Voltaire

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n° 132 juin 2011 © CHRiStOPHE RAyNAuD DE LAgE/fEStiVAL D’AVigNON La représentation de la violence On pourra construire un parcours autour des références cinématographiques que convoque Vincent Macaigne Massacre à la tronçonneuse, les films de Quentin Tarantino, de Leos Carax, Orange Mécanique de Stanley Kubrick, Irréversible de Gaspard Noé. Afin d’élargir la réflexion sur la représentation de la violence, on pourra aussi aller voir du côté de la performance expériences de violence réelle, telles que celles des activistes viennois à utiliser avec des élèves avertis, de Marina Abramovic la performance Bellystar, par exemple ou, plus accessible à tous, le travail de l’israélienne Sigalit Landau qui fait du hulahoop avec du fil barbelé. Enfin, pour réfléchir à la place accordée au spectateur pendant la représentation, on pourra proposer aux élèves une mise en perspective historique. On pourra d’abord repartir du théâtre élisabéthain, afin que les élèves mesurent que certaines libertés laissées au spectateur pendant la représentation de la pièce de Vincent Macaigne font directement écho au théâtre élisabéthain, où le spectateur avait le droit de manifester sa présence. Pour cela, on pourra visionner un extrait du film 30 30 Shakespeare in love, notamment le passage de la représentation de Roméo et Juliette. Il serait intéressant de comparer ce type de théâtre avec des expériences bien plus extrêmes, comme celle, par exemple, du Living Théâtre, qui a investi, lui aussi, le cloître des Carmes en 1968. Le Théâtre de l’opprimé d’Augusto Boal peut être aussi un point de départ intéressant. On pourra aussi réfléchir à des dispositifs scénographiques salle/scène. On pourra montrer aux élèves des plans de salles et les comparer. On pourra commencer par une comparaison entre un théâtre à l’italienne et un théâtre élisabéthain. Dans un second temps, on pourra travailler sur certaines salles qui ont cherché à construire autrement le rapport au public. Les projets de théâtre circulaire d’Antonin Artaud, le théâtre de l’université américaine à Baylor Texas et ses sept scènes qui entourent le spectateur. On pourra aussi consulter le dossier consacré au spectacle Ciels de Wajdi Mouawad, collection Pièce démontée », CRDP de Paris/Festival d’Avignon, n° 83, 2009, qui rend compte de la rechercher scénographique du metteur en scène piece/ 132 juin 2011 Au moins j’aurai laissé un beau cadavre D’après William Shakespeare Adaptation, mise en scène et conception visuelle Vincent Macaigne Scénographie Benjamin Hautin, Vincent Macaigne, Julien Peissel Accessoires Lucie Basclet Lumières Kelig Le Bars Concepteur son Loïc Le Roux Assistanat Marie Ben Bachir Avec Samuel Achache, Laure Calamy, Jean-Charles Clichet, Julie Lesgages, Emmanuel Matte, Rodolphe Poulain, Pascal Rénéric, Sylvain Sounier Production festival d’Avignon Coproduction théâtre national de Chaillot Paris, MC 2 grenoble, Centre dramatique national Orléans/ Loiret/Centre, Les théâtres de la Ville de Luxembourg, La filature – scène nationale de Mulhouse, le Phénix – scène nationale Valenciennes, Compagnie friche L’Hippodrome – scène nationale de Douai Avec le soutien de la Région Île-de-france, la Direction régionale des Affaires culturelles d’Île-de-france et la Spedidam. Avec la participation artistique du Jeune théâtre national. Par son soutien, l’Adami aide le festival d’Avignon à s’engager sur des coproductions. Créé au Festival d’Avignon le 9 juillet 2011. Représentations du 9 au 19 juillet 2011 relâche le 14. Tournée • du 2 au 11 novembre 2011 Théâtre national de Chaillot Paris • du 16 au 25 novembre 2011 MC2 Grenoble • les 5 et 6 janvier 2012 La Filature – scène nationale de Mulhouse • les 11 et 12 janvier 2012 L’Hippodrome – scène nationale de Douai • du 18 au 20 janvier 2012 Centre dramatique national Orléans / Loiret / Centre • du 25 au 27 janvier 2012 Le Lieu unique – scène nationale de Nantes • le 8 février 2012 Grand Théâtre de Luxembourg • les 14 et 15 février 2012 Le Phénix – scène nationale de Valenciennes Nos chaleureux remerciements à l’équipe artistique particulièrement à Vincent Macaigne et Marie Ben Bachir qui a permis la réalisation de ce dossier dans les meilleures conditions, ainsi qu’à la MC2 grenoble, la Societas Raffaello Sanzio, Esprit ouvert, les impressions nouvelles, Dieter Lesage, les Éditions Érès, Ludovic fouquet et Agathe Poupeney. tout ou partie de ce dossier sont réservés à un usage strictement pédagogique et ne peuvent être reproduits hors de ce cadre sans le consentement des auteurs et de l’éditeur. La mise en ligne des dossiers sur d’autres sites que ceux autorisés est strictement interdite. Contacts 4CRDP de l’académie d’Aix-Marseille 4festival d’Avignon 4Cie Vincent Macaigne Comité de pilotage Jean-Claude LALLiAS, Professeur agrégé, conseiller théâtre, pôle Arts et Culture, CNDP Patrick LAuDEt, igEN Lettres-théâtre Sandrine MARCiLLAuD-AutHiER, chargée de mission Lettres, CNDP Marie-Lucile MiLHAuD, iA-iPR Lettres-théâtre Auteur de ce dossier Caroline VEAuX, Professeur agrégé de Lettres modernes Directeur de la publication Jacques PAPADOPOuLOS, Directeur du CRDP de l’académie d’Aix-Marseille Responsable de la collection Jean-Claude LALLiAS, Professeur agrégé, conseiller théâtre, pôle Arts et Culture, CNDP Responsabilité éditoriale Marie fARDEAu et Loïc NAtAf, CRDP de l’académie de Paris Dominique BuiSiNE, CRDP de l’académie d’Aix-Marseille Chef de projet Éric ROStAND, CRDP de l’académie d’Aix-Marseille Coordination Festival d’Avignon Laurence PEREz, directrice de la communication et des publics Camille COuRt, assistante de communication et relations publiques Maquette et mise en pages Brigitte EMMERy, CRDP de l’académie d’Aix-Marseille D’après une création d’Éric guERRiER © tous droits réservés ISSN 2102-6556 ISBN 978-2-86614-535-4 Retrouvez sur4 l’ensemble des dossiers Pièce démontée » Ce dossier est édité par le CRDP de l’académie d’Aix-Marseille 31 31
Aumoins j’aurai laissé un beau cadavre. 2 n° 132 juin 2011 2 On pourra compléter les quelques pistes qui sont données ici par les nombreuses ressources disponibles sur la pièce
Laure Calamy, Au moins j'aurais laissé un beau cadavre Crédits photo le Pendant que je délaissais le blog, j'en ai profité pour vivre aller voir des amies, manger au restaurant, aller au cinéma, et ALLER AU THEATRE. Cela faisait plusieurs mois que je n'avais pas mis les pieds ni coté cour ni côté jardin. A vrai dire, la dernière fois, mon dos avait mis 2 semaines à s'en remettre. J'ai sauté le pas et renoué avec d'anciennes amours en jetant mon dévolu sur Au moins j'aurais laissé un beau cadavre de Vincent Macaigne, qui avait fait sensation au festival d'Avignon 2011. Au programme ce soir... Les critiques du journal local étaient particulièrement élogieuses, les bribes d'infos très rapidement glânées sur le net aussi aujourd'hui vous pouvez vous faire une idée du spectacle grâce à Télérama, Le Monde, France Inter En fait, j'aurais du me méfier. C'est suspect d'être ainsi adoubé par différentes églises du microcosme cultureux parisien! Une pièce appréciée par les critiques extrait du livret du spectacle Posons rapidement le décor Macaigne est un acteur et jeune metteur en scène qui a le vent en poupe et qui est auréolé d'une aura de "petit génie". Son crédo, le théâtre épique. Pour faire vraiment très simple et schématique, le théâtre épique, c'est Brecht et Piscator. C'est un théâtre non pas du sentiment, mais de la raison, qui repose sur un phénomène de "distanciation" qui permet au spectateur de prendre du recul par rapport à ce qui se joue sur scène. C'est un théâtre de la rupture au service d'une critique sociale et politique. Je vous vois venir d'ici..."boring, boring, boring"...Et bien, non, enfin pas pour les raisons que l'on croit. Macaigne revisite ici la tragédie d'Hamlet à sa sauce, en transposant dans une espèce de monde moderne et froid, à grands coups de corps, de cris, de sexe, de miasmes. Un décor industriel post ou pré-apocalyptique avec un cimetière et un préfabriqué suspendu dans les airs accompagnent le spectateur tout au long de cette loongue, très loooongue plongée dans la folie, et l'ignominie humaine. crédits photos La pièce dure 3h15 avec un entracte d'un quart d'heure Franchement pas le genre de chose à me rebuter! Pour moi, c'est plutôt des défis scénaristiques que je m'attends à voir relever, et de belles prouesses de la part des comédiens...Pour info, je me rappelle avoir vu en 2003 une pièce en allemand surtitré Der Meister und Margarita qui durait 4h mise en scène de Franck Castorf qui dirigeait la Volksbühne! J'ai pris mon pied! De l'outrance des hurlements pendant la moitié voire les 3/4 de la pièce, un jeu sur l'illusion du réel assea fatiguant, deux scènes de coït notamment une dans la boue, puis dans une mare de terre, des fluides qui giclent sur le public à un rythme régulier, une scène de viol très longue, énormément de violence, des quintaux de glaire et des litres de faux sang, de la fumée qui envahit toute la salle, des confettis, des pétards, de l'argot, des "sales putes" et "grosse conne" à tour de bras... Vous aimez les jeux du cirque? Vous en aurez pour votre argent! Pour moi, une pièce longue et inégale Quelques moments de fulgurance et de beauté deux monologues audibles et plein de grâce. Des décors qui demeurent d'une grande beauté et d'une belle puissance onirique mais justement, il y en a trop, tout le temps... On sent que Macaigne a travaillé pour le cinéma. Il y a un parti pris au niveau de la plasticité de l'ensemble, vraiment pas mal du tout. Mais il y a trop de tout. J'ai fini par passer près de 20 min à me questionner sur les jeux de lumière, plutôt que sur le jeu des acteurs. La 2e partie m'a semblé moins pire que la première. Peut-être parce que je m'étais habituée au grand cirque sur le plateau, et que j'avais perdu tout espoir de voir quelque chose de vraiment intéressant. Bon, j'ai été bien perdue. Pour moi, le grand mérite de tout le schmilblik, c'est que ça m'a donné envie de relire Hamlet de Shakespear. Juste pour voir et lire entre les lignes ce que le metteur en scène a trahi, et ce en quoi, il a été tout de même fidèle....Je ne peux même plus vous dire qui fait quoi...Il n'y avait pas d'intrigue. Les choses étaient présentées de façon a-chronologique! J'ai trouvé l'ensemble d'une platitude sans fin. J'ai bien compris le parti pris de l'outrance, pour faire sortir le spectateur de son confort bourgeois. Mais, là, c'était l'overdose. Une heure en moins aurait peut-être été la bienvenue. Pour moi, rien de bien nouveau sous le soleil, sinon une bonne grosse caricature de ce que la mise en scène actuelle peut faire de mieux, et surtout de pire. Un beau moment de théâtre contempoRIEN. Un bon gros foutage de gueule! Il y avait pas mal de scolaires dans la salle. J'ai trouvé fâcheux qu'on leur présente ça ainsi, que leur éducation artistique soit émaillée de"mise en scène de l'extrême" qui n'ai absolument rien à envier aux séries, vidéo youtube, jeux vidéos auxquels ils sont très tôt confrontés. Finalement entre leur "réel fantasmé" et cette mise en scène peu voire pas de frontières. Et c'estpourtant une aficionado de True Blood qui vous parle! Un bout de sein qui dépasse, une pénétration suggérée et de l'autodérision ne me font pas peur! Mais quand c'est fait de façon intelligente, ça n'a pas le même effet sur moi. Je me rapelle que pour moi, le théâtre, ado, était une lucarne vers d'autres visions du monde, vers des idées, vers des questionnements. C'était stimulant. Pour moi, point d'autre conclusion avec Macaigne que Consomme ta pièce de théâtre et Crève! Ces partis pris du théâtre contemporain me fatiguent, et je pense réfléchir à deux fois avant de retourner dans un théâtre municipal, une scène nationale ou une maison de la culture. Et vous, quels ont été vos expériences en matière de THEATRE? contemporain ou non? Est ce que ça vous botte?
Cevendredi 1 avril, 2858 Cadavres vous attendent à prix réduit sur notre plateforme e-commerce. Sur le neuf comme avec un produit Cadavres occasion, profitez de l'ensemble de nos avantages client exclusifs pour faire un maximum de bonnes affaires. Comme l'utilisation d'un code promo Cadavres et l'activation d'une remise immédiate. Ou encore AU MOINS J’AURAI LAISSE UN BEAU CADAVRE UN MACAIGNE TONITRUANT A CHAILLOT Nous avions adoré la version live » de cet Hamlet selon Macaigne montée l’été dernier à Avignon au Cloître des Carmes Cf dossier festival d’Avignon. En voici la version remasterisée pour Chaillot… Compte-rendu de Floriane Toussaint. S’il y a un reproche que l’on ne peut pas adresser à Vincent Macaigne, c’est de faire les choses à moitié. Dans Au moins j’aurais laissé un beau cadavre », d’après Hamlet de Shakespeare, le jeune metteur en scène va jusqu’au bout dans l’excès et dans l’épuisement des énergies. On ressort de là en en ayant pris plein la face et avec le désir de hurler à notre tour. Quelques indices nous mettent sur la voie de ce qui nous attend, dès le hall du Palais Chaillot. A la recherche de notre porte pour entrer dans la salle Jean Vilar, on se voit distribuer des obturateurs, comme aux concerts de hard-rock. En descendant les marches, on entend un bruit sourd. On se précipite pour voir ce qu’il se passe, ce que l’on rate, et on découvre qu’un comédien a fait descendre une centaine de jeunes sur le plateau, qui applaudissent et chantent avec lui, déchaînés. Le message est assez clair ce que l’on va voir est du théâtre libéré des conventions, dans lequel les comédiens s’adressent à nous, constamment conscients de notre présence, et dans lequel les rires et les cris des interprètes et du public sont débridés. Le décor composite, qui fait se côtoyer des stèles funèbres ornées de fleurs et des distributeurs de boisson, un mobil home et une tombe ouverte remplie d’un liquide non identifié sur le devant de la scène – qui oblige les premiers rangs à se protéger derrière des bâches en plastique – finit de séduire notre tolérance et de nous préparer pour le meilleur et pour le pire. Dès qu’il est question de réécriture, l’équation se formule en termes de fidélité et de liberté. Avec Macaigne, il est difficile – voire inutile – de trancher. Les personnages et les principaux épisodes sont ceux de Shakespeare le père d’Hamlet est mort, et le mariage de sa mère et de son oncle fait suite au deuil un peu trop rapidement à ses yeux. Le fantôme du roi décédé, la mise en abyme du théâtre et l’amour d’Ophélie répondent eux aussi présents à l’appel. La langue en revanche, à part l’incontournable être ou ne pas être », est remodelée de fond en comble. Claudius appelle Hamlet enfant pourri gâté » qui plombe la joie de la noce, alors que lui est accoutré d’un costume de banane le jour de son mariage, et qu’il est le seul à s’être déguisé malgré son message Facebook aux invités. Le ton est donné et il n’est pas lieu de s’offusquer. La violence de la pièce d’origine est mise en acte et les comédiens n’hésitent pas une seconde à se jeter dans la tombe pleine d’eau du roi, à se rouler dans la boue et à s’asperger de faux sang. Leurs cordes vocales s’usent à force de crier et ils courent partout sur le plateau et parmi le public, qui n’hésite pas à se lever pour livrer passage. Mais les encouragements tout aussi énergiques de Macaigne, du haut de la régie, n’autorisent aucun répit. A l’entracte, alors que la chanson Sara perche ti amo » est diffusée dans tout le théâtre, des traces de boue et d’eau dans les marches chatouillent notre curiosité et nous encouragent à rester, à ne pas rejoindre encore notre confort douillet. Un plateau plus ou moins nettoyé nous attend pour cette seconde partie, plus sombre encore et plus éprouvante. Les rares moments de beauté et de poésie sont éphémères, échouant à trouver leur place dans cet univers. Les salves de serpentins et le nuage de paillettes dorées retombent au sol et se mélangent à la boue et au sang. Le château gonflable qui s’élève et envahit la scène retombe sur lui-même, malgré les efforts désespérés de Claudius pour le redresser. Heureusement, les émotions provoquées, du rire à l’indignation, et la sollicitation des comédiens à se lever et applaudir chaque communication du roi, permettent de se reprendre, de reprendre conscience de soi-même. C’est indispensable vue la puissance des gestes et des paroles qui nous frappent. Macaigne et sa troupe sont bien conscients de tous les effets qu’ils produisent et en jouent. Le faux sang est bien du faux sang, il ne sert à rien de hurler et de pleurer ; les paillettes qui s’envolent au-dessus de la scène s’envolent grâce à Lucie, la régisseuse, il ne faut pas se laisser tromper ; et si le geste prend le dessus sur la parole, au point qu’on ne comprend parfois plus rien, c’est parce que ce ne sont pas les mots qui comptent, mais l’acte de crier dans le micro lui-même. La scène et les comédiens sont mis dans tous leurs états pour mener le drame à son terme le bain de sang final survient enfin, littéralement représenté sur scène dans le bocal qui contient quatre ou cinq corps peinturlurés de rouge. Les moutons amenés sur scène pour la fin s’effraient un peu de ce carnage, et l’enseigne lumineuse qui domine la scène depuis le début clignote Il n’y aura pas de miracles ici ». Trempés de la tête aux pieds, les comédiens revêtent un peignoir vite tâché et viennent saluer, en compagnie des régisseurs, pour qui le spectateur éprouve une certaine compassion. En remontant les marches, certains crient au massacre de Shakespeare et d’autre se réjouissent de n’avoir pas passé une soirée mortelle à regarder un Hamlet trop classique et trop rangé il faut choisir son camp et s’y tenir. Floriane Toussaint Du 2 au 11 novembre 2011 / Théâtre de Chaillot / Salle Jean Vilar / Photo Christophe Raynaud de Lage Levendredi 10 janvier dernier, à hauteur de Martissant 7, les cadavres de deux jeunes hommes ont passé des heures, à moitié immergés dans une mare boueuse au beau milieu de la route. Ironie du sort, cette scène s’est déroulée tout près du sous-commissariat de la zone. À côté de ces hommes, il y avait deux motocyclettes. UNE MICRO HISTOIRE ÉCONOMIQUE DU MONDE, DANSÉE At1q.
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