Affichede recrutement pour la Waffen SS française en papier, dessin en noir et blanc de Ottomar Anton (1895-1976) reprĂ©sentant deux soldats de la Waffen SS en tenue camouflĂ©e. Texte en français « Coude Ă coude contre lâennemi
Culture L'historien Xavier Bougarel retrace l'histoire de la division Waffen-SS musulmane de Bosnie et s'effraie de sa propre audace, dans un essai passionnant. PubliĂ© le 4 octobre 2020 Ă 11h00 Volontaires de la division Handschar. Créée en 1943, la 13e division Waffen-SS fera rĂ©gner la terreur dans le sud-est de la Bosnie Ă partir de 1944. © TALLANDIER/BRIDGEMAN IMAGES Depuis la guerre qui a ensanglantĂ© la Bosnie-HerzĂ©govine entre 1992 et 1995, la mĂ©moire de la division Handschar hante les Balkans. Les Serbes nâont jamais compris la volontĂ© occidentale de nier les liens affectifs, sinon idĂ©ologiques, dâune partie des combattants musulmans avec cette division de la Waffen-SS Ă laquelle leurs pĂšres avaient adhĂ©rĂ©, un demi-siĂšcle plus tĂŽt. Ils nâont jamais compris cette fascination pour le âdĂ©mocrateâ Alija IzetbegoviÄ, qui avait commencĂ© sa carriĂšre, en 1943, en militant dans lâorganisation des Jeunes Musulmans, proche du rĂ©gime oustachi et de lâoccupant allemand, et qui, en 1972, avait publiĂ© des extraits de sa fameuse âDĂ©claration islamiqueâ dans un journal tenu par lâancien imam SS Husein Dozo. Câest Ă cet autre âpassĂ© qui ne passe pasâ que sâest intĂ©ressĂ© lâhistorien Xavier Bougarel, spĂ©cialiste des Balkans, dans un livre trĂšs documentĂ© issu de ses recherches dans plusieurs fonds dâarchives et dâentretiens avec des vĂ©tĂ©rans Waffen-SS de Bosnie. Il en ressort un livre passionnant pour la qualitĂ© des informations quâil livre sur lâhistoire de la division Handschar, bien sĂ»r, mais plus gĂ©nĂ©ralement sur le dĂ©roulement incroyablement complexe du conflit mondial en Europe du Sud-Est, oĂč les âguerres dans la guerreâ et les changements dâalliance sur le terrain lui donnent des caractĂ©ristiques trĂšs Ă©loignĂ©es des fronts europĂ©en et russe. Aux origines de la division Câest par un dĂ©cret signĂ© par Adolf Hitler quâest créée la 13e division Waffen-SS, le 10 fĂ©vrier 1943, qui prendra en mai 1944 le nom de âHandscharâ âPoignardâ. La Yougoslavie avait capitulĂ© le 17 avril 1941 et avait Ă©tĂ© dĂ©mantelĂ©e au profit de ses voisins. La Serbie Ă©tait rĂ©duite Ă un protectorat militaire et un Ătat indĂ©pendant de Croatie Ă©tait créé, dirigĂ© par Ante PaveliÄ, qui comprenait les territoires actuels de la Croatie et de la Bosnie-HerzĂ©govine. DĂšs lâĂ©tĂ© 1941, les Oustachis commettaient des massacres contre les juifs et les Serbes, ces derniers reprĂ©sentant un peu plus de 30 % de la population du nouvel Ătat. Des soulĂšvements spontanĂ©s eurent lieu en rĂ©ponse aux exactions, qui se structurĂšrent bientĂŽt en deux mouvements de rĂ©sistance les partisans communistes et le mouvement tchetnik, des nationalistes serbes fidĂšles au roi Pierre de Yougoslavie. Le jeune Ătat croate perdait le contrĂŽle dâune partie de son territoire, notamment la Bosnie du Nord-Est, que la 13e division sera prĂ©cisĂ©ment chargĂ©e de ânettoyerâ. La dĂ©faite allemande Ă Stalingrad et la capitulation italienne donnĂšrent de lâardeur aux partisans qui virent de plus en plus de Croates et de musulmans passer de leur cĂŽtĂ©. LâarmĂ©e rĂ©guliĂšre croate Ă©tant affaiblie, les Allemands se retrouvĂšrent en premiĂšre ligne dans la lutte anti-partisans et il nâĂ©tait pas question de retirer des hommes des autres fronts ils dĂ©cidĂšrent donc de crĂ©er une division Waffen-SS âlocaleâ formĂ©e de volontaires, mĂȘme si une part de ces âvolontairesâ, comme en Alsace-Moselle, seront en fait enrĂŽlĂ©s de force. Cette division, constituĂ©e de 21 065 hommes en dĂ©cembre 1943, encadrĂ©e principalement par des officiers allemands, partit sâentraĂźner en France Ă Villefranche-de-Rouergue, oĂč eut lieu une mutinerie puis en Allemagne, avant de revenir en Bosnie en mars 1944, oĂč elle commit des massacres sur les juifs rescapĂ©s des persĂ©cutions oustachies et les civils serbes. La dĂ©cision de crĂ©er cette division Waffen-SS musulmane est donc circonstancielle. Elle obĂ©it cependant Ă©galement Ă une double fascination celle de Hitler et de Himmler pour lâislam, religion guerriĂšre quâils opposaient Ă la supposĂ©e mollesse du christianisme ; celle Ă©galement dâune partie des Ă©lites musulmanes pour le nazisme et le FĂŒhrer dans lequel Amin al-Husseini nâhĂ©sitait pas Ă voir un âsecond prophĂšteâ. InstallĂ© Ă Berlin dĂšs 1941, le mufti de JĂ©rusalem partageait le point de vue de Hitler selon lequel lâAllemagne et les Arabes ont les mĂȘmes ennemis, les Anglais et les bolcheviks, [âŠ] derriĂšre lesquels se cache la domination juive ». LiĂ© Ă des notables de Bosnie, il nâa eu de cesse dâĆuvrer au rapprochement de lâislam et du nazisme, dont la 13e division lui paraissait ĂȘtre le premier exemple concret de coopĂ©ration germano-musulmane ». Une histoire qui dĂ©range Câest peu dire que cette histoire dĂ©range. Elle fait vaciller notre bonne conscience issue de la dĂ©colonisation, qui considĂšre les musulmans comme des victimes de toute Ă©ternitĂ©. Le site Slate, dâordinaire sans concession pour les âcollabosâ de tout poil, Ă©crivait rĂ©cemment Ă propos de ce livre Si une partie des responsables musulmans de Bosnie rĂ©pond favorablement [Ă la crĂ©ation de la division], la collaboration des musulmans de Bosnie demeure relativement rĂ©duite et le nombre de volontaires dans la SS est faible, un peu plus de 20 000 hommes y ont participĂ©. » Faible ? On se frotte les yeux. La population musulmane de Bosnie Ă©tait de 1,5 million dâhabitants en 1943. Ă titre de comparaison, environ 8 500 Français se sont engagĂ©s dans la Waffen-SS pour une population de 40 millions dâhabitants ! Lâauteur, lui-mĂȘme, nâĂ©chappe pas Ă une forme de schizophrĂ©nie. En historien scrupuleux, il met tous les documents sur la table, mais ne peut sâempĂȘcher de les relativiser. Les Jeunes Musulmans louent Adolf Hitler dans un meeting ? Il ne faut pas accorder trop dâimportance Ă cet Ă©vĂ©nement. » Lâanti-sĂ©mitisme ? Celui des officiers allemands ne fait pas de doute, mais il nâest pas susceptible dâexpliquer les choix politiques » des imams participant activement au recrutement. Les massacres commis par la troupe ? Sous la contrainte », selon les tĂ©moignages des anciens Waffen-SS musulmans aprĂšs la guerre. Pouvaient-ils dire autre chose ? Lâimpression qui se dĂ©gage est donc celle de Waffen-SS musulmans qui se sont engagĂ©s pour des raisons essentiellement matĂ©rielles, qui ont dĂ©sertĂ© dĂšs quâils lâont pu et dont il est permis de penser quâils nâont jamais adhĂ©rĂ© Ă lâidĂ©ologie nazie. Lâauteur finit du reste par exagĂ©rer quand il rappelle en conclusion que des musulmans de Croatie ont créé, en 1991, une âdivision Handzarâ et quâil ajoute que ce choix relĂšve plus de la provocation guerriĂšre que dâune rĂ©elle volontĂ© de renouer avec la tradition de la Waffen-SS ». Une mansuĂ©tude pour le moins Ă©tonnante, dont on craint, hĂ©las, dâavoir saisi les ressorts intimesâŠ
Decette force, qui passera de 23 000 hommes en 1938 Ă 600 000 combattants en 1944, Jean-Luc Leleu nous propose la premiĂšre histoire complĂšte. Cette histoire.
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Elleest destinée a tout homme allemand qui a plus de 17 ans selon le slogan afin de recruter des futurs soldats pour combattre sous le drapeau de l'Allemagne. Description de l'affiche de la Waffen-SS Nous remarquons tout d'abord sur cette affiche de recrutement, un soldat qui est sûrement SS car nous pouvons le reconnaßtre grùce à son
Lammerding, le Kommandeur de la "Das Reich", aurait bĂ©nĂ©ficiĂ© de protections amĂ©ricaines. © DR 22/02/2015 Ă 0300, Mis Ă jour le 19/02/2015 Ă 1759 Soixante-dix ans aprĂšs le massacre dâOradour-sur-Glane , ses causes ne sont toujours pas clairement suscitent des interprĂ©tations diverses, parfois opposĂ©es, et le procĂšs de Bordeaux, en 1953, censĂ© juger les auteurs de ce crime de guerre, nâa rassemblĂ© que des sans-grades et provoquĂ© des blessures profondes entre Français. Rares sont les tĂ©moins encore en vie, et ce que Georges Boos a Ă nous dire vaut certainement dâĂȘtre analysĂ©, dâautant quâil nâavait plus parlĂ© depuis 1953. Le portrait qui vient dâĂȘtre dressĂ© se fonde en partie sur celui Ă©tabli au lire Notre enquĂȘte sur Georges Boos, l'exĂ©cuteur d'Oradour A cette Ă©poque, ce Français de Moselle, engagĂ© volontaire dans la Waffen-SS, ne pouvait quâĂȘtre un monstre. NĂ© le 25 aoĂ»t 1923 prĂšs de Sarreguemines, Georges Boos est cultivateur dans la ferme paternelle. AprĂšs la dĂ©faite de la France et lâannexion de lâAlsace-Moselle au Reich nazi, il devient ouvrier dans une usine mĂ©tallurgique Ă Hagondange, en Moselle. En avril 1941, il sâengage, pour des motifs qui nous Ă©chappent il se dit que son pĂšre aurait Ă©tĂ© pronazi, dans la Waffen-SS et intĂšgre une Ă©cole dâinfirmier le mois suivant. En aoĂ»t, il est infirmier dans la division blindĂ©e Das Reich », sur le front Est. En juillet 1942, il est Feldgendarme gendarme militaire en Normandie, avant dâĂȘtre renvoyĂ© sur le front russe en dĂ©cembre 1942. DĂ©but 1944, il rejoint la 3e compagnie dans la rĂ©gion de Bordeaux. A Oradour, il a le grade de sergent et dirige le 6e groupe de la 2e section commandĂ©e par lâadjudant-chef Egon Töpfer. La suite aprĂšs cette publicitĂ© En Ă©change de la protection des Etats-Unis, les anciens officiers de la Waffen-SS se mettaient Ă leur disposition en cas de conflit avec le bloc soviĂ©tiqueIl aurait Ă©tĂ© fait prisonnier par les AlliĂ©s prĂšs de CompiĂšgne. InculpĂ© pour infraction contre la sĂ»retĂ© de lâEtat, il est incarcĂ©rĂ©, de 1947 Ă 1948, Ă la prison militaire de Bordeaux, ce qui ne lâempĂȘchera pas de se retrouver sur le banc des accusĂ©s du procĂšs de Bordeaux en 1953, au cĂŽtĂ© de sept Allemands et de treize Alsaciens qui, eux, avaient Ă©tĂ© incorporĂ©s de force. En tant que sergent, il est lâun des plus hauts gradĂ©s jugĂ©s et va ĂȘtre condamnĂ© Ă mort. Il est vrai que seuls les officiers Ă©taient alors protĂ©gĂ©s par la CIA, ce qui nous a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©, il y a quelques annĂ©es, par Me Richard Lux, un des dĂ©fenseurs alsaciens Ă Bordeaux. Selon lui, un accord avait Ă©tĂ© passĂ© avec les anciens officiers de la Waffen-SS Ă lâissue de la guerre en Ă©change de la protection des Etats-Unis, ces hommes sâengageaient Ă se mettre Ă leur disposition en cas de conflit avec le bloc soviĂ©tique. Dans ses recherches, le juriste amĂ©ricain Douglas W. Hawes Ă©voque Ă©galement ces protections amĂ©ricaines dont le Kommandeur de la Das Reich », Heinrich Bernhard Lammerding, avait aussi bĂ©nĂ©ficiĂ©. La suite aprĂšs cette publicitĂ© A lâheure actuelle, on ignore tout des tractations diplomatiques que le procĂšs a gĂ©nĂ©rĂ©es. Cette correspondance recĂšle-t-elle des rĂ©vĂ©lations sur lâaffaire dâOradour ? Est-ce Ă lâabsence des officiers supĂ©rieurs et aux sinuositĂ©s de la diplomatie que fait rĂ©fĂ©rence Georges Boos lorsquâil Ă©voque une trahison des hommes, lâaxe Berlin-Paris ou lorsquâil cite le nom du chancelier Konrad Adenauer ?Mais revenons Ă lâatrocitĂ© dâOradour. Il est exact que Boos et son groupe descendent au lieu-dit Bellevue pour ramener jusquâau bourg les civils qui se trouveraient sur la route. Il est ensuite en faction Ă Puy-Gaillard, oĂč il dit avoir renvoyĂ© une fillette de 7-8 ans qui voulait entrer dans le village. Il rejoint le champ de foire, lĂ oĂč dâautres Waffen-SS ont regroupĂ© les habitants du village, et il aurait servi Ă un moment dâinterprĂšte au chef de la compagnie, Erich Otto Kahn. Puis il conduit une vingtaine dâhommes au garage Desourteaux. Le groupe doit empĂȘcher ces civils de se sauver et, ainsi que lâavait ordonnĂ© le commandant Adolf Diekmann, de les abattre si Kahn tirait une rafale de mitraillette. Entre 15 h 30 et 15 h 45, une forte explosion se fait entendre. Kahn donne le signal dâouvrir le feu. Boos dit ne pas avoir tirĂ©, mais il a donnĂ© le coup de grĂące aux agonisants au garage Desourteaux ; il nâest pas attestĂ© quâil lâait Ă©galement fait Ă la remise Beaulieu, comme cela a souvent Ă©tĂ© dit. AprĂšs avoir mis le feu au garage, le groupe rejoint lâĂ©glise. Il est singulier de constater que les dĂ©positions des uns et des autres deviennent plus confuses, voire contradictoires, lorsquâil sâagit de lâhorreur qui sây est dĂ©roulĂ©e. Boos a-t-il abattu deux femmes dans ce secteur ? La question reste ouverte. Par contre, il est Ă©tabli quâil a quittĂ© Oradour aprĂšs lâexĂ©cution des hommes dans les granges pour conduire lâadjudant Gnug et un autre blessĂ© Ă Limoges, et quâil nâest rentrĂ© quâĂ la nuit tombĂ©e. Des dĂ©positions qui nous sont connues, il apparaĂźt que Boos se conforme aux ordres de Diekmann, Kahn et Töpfer. Seule lâexĂ©cution â si elle Ă©tait avĂ©rĂ©e â des deux femmes prĂšs de lâĂ©glise relĂšverait dâune initiative personnelle. La suite aprĂšs cette publicitĂ© La suite aprĂšs cette publicitĂ© Seules les identitĂ©s des 13 "malgrĂ©-nous", amnistiĂ©s, seront affichĂ©es Ă l'entrĂ©e des ruines d'Oradour Oradour Ă©tait bien le bon endroit. » Cette phrase de Boos montre que les Allemands nây sont pas venus par hasard. Dans la troupe, il se dit que câest pour libĂ©rer un officier retenu prisonnier. Dans sa dĂ©position faite en 1947, le capitaine Heinz Werner est plus prĂ©cis sur la mission de Diekmann anĂ©antir le PC du maquis, fouiller le village pour retrouver le commandant Helmut KĂ€mpfe enlevĂ© la veille par la RĂ©sistance, faire un maximum de prisonniers afin de procĂ©der Ă un Ă©change pour libĂ©rer lâofficier. A quoi Boos a-t-il exactement fait allusion ? Il est bien plus clair lorsquâil Ă©voque la promesse faite Ă Marcel Nussy-Saint-SaĂ«ns, prĂ©sident du tribunal militaire de Bordeaux en 1953, de ne rien dire de toute cette affaire. Il admet ainsi clairement que tout nâa pas Ă©tĂ© dit au procĂšs. Cela rejoint le fait, ĂŽ combien rĂ©vĂ©lateur, que Me Lux nous avait relatĂ© la dĂ©fense alsacienne, Ă peine arrivĂ©e Ă Bordeaux, fut convoquĂ©e sĂ©ance tenante par Nussy-Saint-SaĂ«ns. Ce dernier voulait inciter les avocats des malgrĂ©-nous » Ă plaider coupable », en Ă©change de quoi il ferait en sorte que les peines soient attĂ©nuĂ©es. Cela confirme que le prĂ©sident Ă©tait partial et quâil avait dĂ©jĂ rendu son verdict avant mĂȘme le dĂ©but du procĂšs. Rappelons Ă ce sujet que le gĂ©nĂ©ral de Gaulle dĂ©clara, dans le Times » du 17 fĂ©vrier 1953, que le jugement Ă©tait injuste Ă lâĂ©gard des treize incorporĂ©s de force alsaciens. Un chef dâEtat aurait-il pu prendre la dĂ©fense de vulgaires assassins de femmes et dâenfants ? Pourtant, ce sont uniquement les identitĂ©s des treize malgrĂ©-nous », amnistiĂ©s, qui seront affichĂ©es Ă lâentrĂ©e des ruines dâOradour jusquâau milieu des annĂ©es 1960 ; ni celles des Allemands ou de Boos nâont Ă©tĂ© exposĂ©es Ă lâopprobre du peuple. Tout cela porterait Ă croire que le procĂšs de 1953 Ă©tait bien celui des treize incorporĂ©s de force. Au final, un crime de guerre nazi devenait une affaire franco-française. Entre deux fronts » par Nicolas Mengus et AndrĂ© Hugel, Ă©d. Pierron, 2007.
Ilest écrit : « Affiche de propagande pour le recrutement de volontaires étrangers (néerlandais, belges flamands) dans la Waffen XX. Poster rare à trouver aujourd'hui. TrÚs décoratif avec série de photos sur la vie du soldat SS (affiche recto-verso !). Dimension 50 x 40 cm. En trÚs bon état et 100% authentique ! 250 euros + 5 euros envoi avec suivi ».
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Médiadans la catégorie « Image SS ». Les 7 fichiers suivants figurent dans cette catégorie, sur un total de 7. Affiche de recrutement de la SS à 600 ; 64 Kio. Bundesarchiv Bild , Breslau, Gauleiter Karl Hanke bei Ansprache.jpg 537 à 795 ; 65 Kio. Capitulation du ghetto de Varsovie.jpg 800 à 568 ; 134 Kio.
Introduction1Au xxe siĂšcle, lâhistoire des 75 000 Belges germanophones est celle dâun passĂ© mouvementĂ© [2]. Devenue belge Ă la suite du traitĂ© de Versailles, la population, prussienne depuis 1815, des deux Kreise dâEupen germanophone et de Malmedy en partie wallonne ou francophone a vĂ©cu des conflits de loyautĂ© rĂ©sultant du nationalisme exacerbĂ© si typique de la premiĂšre moitiĂ© du siĂšcle dernier. Le symbole de ce passĂ©, mais aussi de ces conflits dâallĂ©geance, ce sont les 8 700 jeunes hommes recrutĂ©s par la Wehrmacht Ă partir du mois de novembre 1941, soit deux mois aprĂšs lâoctroi de la nationalitĂ© allemande Ă la population dâun territoire annexĂ© de facto au Reich par un FĂŒhrererlass du 18 mai 1940. Entre 3 200 et 3 400 dâentre eux, soit 39 %, ne reviendront pas, mourant au champ dâhonneur » ou dans des camps de prisonniers soviĂ©tiques [3]. 2La terminologie a fait de ces soldats des Zwangssoldaten â des enrĂŽlĂ©s de force ». Ce terme est dâabord créé par les autoritĂ©s gouvernementales bruxelloises pour les distinguer de leurs compatriotes flamands et wallons qui sâĂ©taient portĂ©s volontaires dans lâarmĂ©e allemande. Il est ensuite repris par les intĂ©ressĂ©s et les reprĂ©sentants de leurs associations. Ă travers les dĂ©cennies, ce sont une connotation de victimes et le potentiel de victimisation de cette terminologie qui ont forgĂ© lâimage de ces soldats, mais aussi, Ă travers eux, de toute la population germanophone. Ce terme ne prend cependant pas en compte les conflits entre probelges et proallemands qui ont rĂ©gi la vie politique et sociale de tout lâentre-deux-guerres. Il ne permet pas non plus de poser la question du comportement de ces soldats sur le front. En ce sens, il sâintĂšgre dans une conception de lâhistoire qui est nĂ©e Ă la fin de la Seconde Guerre mondiale au moment de lâ Ă©puration civique », et qui, en insistant sur le caractĂšre belge » du territoire et de sa population, a empĂȘchĂ© toute approche nuancĂ©e de lâhistoire, voire dĂ©formĂ© grossiĂšrement le passĂ© le plus rĂ©cent [4]. Ă cet Ă©gard, le rapport Ă la figure du soldat reflĂšte le rapport au passĂ© marquĂ© par les deux guerres sâest Ă©galement plutĂŽt tardivement penchĂ©e sur ces soldats. Si une thĂšse suisse dĂ©crit en 1975 pour la premiĂšre fois les implications juridiques et administratives de lâannexion du territoire dâEupen- Malmedy par lâAllemagne en mai 1940 et donc lâenrĂŽlement Ă partir des mois dâautomne 1941 [5], il a fallu attendre 2008 pour quâun jeune historien rĂ©gional analyse pour la premiĂšre fois en profondeur les mĂ©canismes de recrutement de la Wehrmacht [6]. Dans lâhistoriographie belge, quâelle soit flamande ou wallonne, ces soldats nâont jusquâĂ prĂ©sent jamais eu leur place. Dans les statistiques de pertes belges de la Seconde Guerre mondiale les plus rĂ©centes, les 3 200 jeunes hommes de la rĂ©gion tuĂ©s ou disparus nâapparaissent pas â au contraire des volontaires flamands et wallons dans la Wehrmacht ou la ss [7]. Pendant la dĂ©cennie 1980, ce sont les souvenirs des intĂ©ressĂ©s qui ont fait lâobjet de publications qui les prĂ©sentent la plupart du temps comme des victimes innocentes du grand jeu de la politique internationale, en gĂ©nĂ©ral, et du rattachement Ă lâAllemagne en 1940, en particulier [8].Bref regard sur lâentre-deux-guerres3Le changement de nationalitĂ© de 1920 soulĂšve le difficile problĂšme de faire le deuil des hommes morts pour lâAllemagne â lâennemie de la nouvelle patrie » belge. On y constate le repli dans lâespace religieux et dans des formes de deuil sâabstenant de toute apprĂ©ciation politique â on honore les morts de toutes les nations. Il soulĂšve Ă©galement le problĂšme de lâintĂ©gration des survivants », frĂšres ou fils des soldats allemands, dans lâarmĂ©e belge [9]. Jusquâen 1939, lâarmĂ©e belge rĂ©ussit plutĂŽt bien cet examen, dâabord en ne rĂ©clamant pas pour des raisons psychologiques jusquâen 1923 le service militaire, puis en garantissant lâinstruction du soldat en langue allemande â du moins quand le nombre dâofficiers maĂźtrisant la langue le permet. Entre-temps, le conflit entre le camp proallemand ou rĂ©visionniste » par rĂ©fĂ©rence Ă la soi-disant consultation populaire sur le changement de nationalitĂ© en 1920 et le camp probelge sâest radicalisĂ© au sein mĂȘme du territoire, conduisant Ă une barriĂšre de communication » [10]. On peut cependant observer que les fils de familles proallemandes notoires effectuent gĂ©nĂ©ralement leur service militaire belge sans trop de difficultĂ©s ; le nombre dâincidents est assez insignifiant. Il nâĂ©tait pas rare mĂȘme de voir des germanophones effectuer leur service militaire dans une unitĂ© francophone ; en effet, il nâexiste probablement pas de meilleur moyen dâapprendre une autre langue pour ces jeunes gens dont le niveau dâinstruction ne dĂ©passe pas le plus souvent lâĂ©cole primaire [11]. Celui qui ne fait pas son service militaire nâest pas un vrai homme », tels sont les motifs que les jeunes soldats des annĂ©es 1920 et 1930 avançaient pour expliquer que la question de lâarmĂ©e ne constitue pas alors pas un champ clos du conflit dominant la vie politique et sociale dans les cantons dâEupen, de Malmedy et de la mobilisation dâaoĂ»t 1939, la situation change. LâĂtat-Major gĂ©nĂ©ral de lâarmĂ©e rĂ©agit il retire les rĂ©servistes mobilisĂ©s de leurs unitĂ©s pour les verser dans les Troupes auxiliaires dâarmĂ©e » taa, des troupes dâĂ©tapes ne possĂ©dant que 25 armes par bataillon. Si certains politiques considĂšrent cette mesure comme contre-productive et si on reversera finalement une grande partie de ces soldats dans leurs unitĂ©s dâorigine, il nâen reste pas moins que la propagande du printemps 1940 sâest amplement servie de ce signe de mĂ©fiance si apparent et de ce sigle permettant des jeux de mots Tiere Aller Art, ou animaux variĂ©s. La propagande allemande justifie par cette humiliation » les nombreuses dĂ©sertions â on estime Ă environ 10 % les soldats des trois cantons qui ont fuit le drapeau belge avant mai 1940 â et le passage de la frontiĂšre par une grande partie de ces hommes qui sâengageront dans la fameuse unitĂ© spĂ©ciale allemande du Bau-Lehr-Bataillon 800 Brandenburg ». En revanche, la propagande belge considĂšre que ces dĂ©sertions confirment la lĂ©gitimitĂ© des mesures belges et le bien-fondĂ© dâune mĂ©fiance Ă lâĂ©gard de ces soldats. Pendant la campagne des Dix-Huit jours, le comportement et le loyalisme des soldats germanophones semblent avoir Ă©tĂ© plutĂŽt honorables. Certes, il y a eu des dĂ©fections, mais qui semblent ĂȘtre le rĂ©sultat de la situation gĂ©nĂ©rale dĂ©favorable Ă lâarmĂ©e belge, plutĂŽt que dâune volontĂ© de passer dans les rangs de la Wehrmacht. Ă la fin du mois de juin 1940, presque tous les soldats sont de retour dans le territoire dâEupen-Malmedy, une vingtaine Ă©tant morts au combat sous lâuniforme belge. En gĂ©nĂ©ral, lâattente du retour des soldats qui avaient combattu dans lâarmĂ©e belge semble avoir Ă©tĂ© un des rares Ă©lĂ©ments perturbant lâenthousiasme de la population devant la libĂ©ration » du territoire par les du territoire au Reich et lâoctroi de la nationalitĂ© allemande4Lâinvasion du 10 mai 1940 ne constituait pas vraiment une surprise pour les Belges. Depuis lâautomne 1939, on sâattend Ă une telle attaque dans les milieux gouvernementaux et militaires belges [12]. DĂ©but 1940, quelques familles de probelges Ă©minents et de fonctionnaires dans les trois cantons sont Ă©vacuĂ©es vers lâintĂ©rieur du pays. Parmi ceux qui nâont pas connu cette faveur, nombreux sont ceux qui deviendront les premiĂšres victimes des persĂ©cutions nazies â plus dâune fois rĂ©sultant de dĂ©nonciations. Parmi eux, le journaliste Henri Michel, directeur du Grenz-Echo, journal catholique probelge de langue allemande, qui passera presque cinq ans au camp de Sachsenhausen, ainsi que le commissaire de police dâEupen, Fritz Hennes, et le bourgmestre socialiste de Malmedy, Joseph Werson, tous deux morts dans des camps de concentration [13]. 5Dans la recherche historique, il y a aujourdâhui un large consensus pour affirmer que le sentiment prĂ©dominant dans la population au moment de lâarrivĂ©e des troupes allemandes le 10 mai 1940 fut lâenthousiasme. Le rattachement Ă Allemagne ne se fit pas attendre et eut lieu le 18 mai 1940 par voie dâun dĂ©cret du FĂŒhrer. Ă ce moment, lâarmĂ©e belge nâavait pas encore capitulĂ©, ce qui aura pour consĂ©quence la non-reconnaissance juridique de cette annexion dans lâimmĂ©diat aprĂšs-guerre [14]. Le Reich nâen restera pas lĂ . Par un dĂ©cret du ministre de lâIntĂ©rieur, il annexe Ă©galement, en date du 29 mai 1940, dix communes situĂ©es Ă proximitĂ© du territoire dâEupen-Malmedy mais qui nâavaient jamais fait partie de la Prusse ou de lâAllemagne. Lâargument utilisĂ© est celui de la langue maternelle allemande dâune partie des habitants de ces communes. Depuis la PremiĂšre Guerre, lâutilisation de lâallemand dans le domaine public Ă©tait cependant en net recul, câest ce quâon a appelĂ© la romanisation patriotique » [15]. En tout, lâAllemagne nazie gagnait 87 000 habitants par ces annexions [16]. 6AprĂšs une semaine sous administration militaire, câest lâAdministration du Reich qui reprend le territoire dâEupen-Malmedy. Il est incorporĂ© au RegierungsprĂ€sidium dâAix-la-Chapelle sans que celui-ci ne se voie attribuer plus de fonctionnaires pour cette tĂąche. Le ministĂšre de lâIntĂ©rieur fonctionne comme instance dâapprobation pour les diffĂ©rents dĂ©crets relatifs au rattachement [17]. Sur le plan politique, le territoire est rattachĂ© au Gau Cologne-Aix-la-Chapelle du nsdap. 7AprĂšs le dĂ©part et/ou la destitution des bourgmestres belges, ce sont dâabord des membres du parti proallemand, le Heimattreue Front [18], qui reprennent ces fonctions Ă Eupen, lâOrtsgruppenleiter Walter Rexroth, les Kreisleiter Wilhelm Buhrke Ă Malmedy et Franz Genten Ă Saint-Vith ces deux derniers seulement jusquâen automne 1940. Aux Ă©chelons administratifs infĂ©rieurs, il nây a pas de modifications significatives [19]. 8Les limites administratives sont adaptĂ©es au systĂšme du Reich. En lieu et place des trois cantons belges, il nây a plus que deux Kreise allemands. Les deux LandrĂ€te Felix Seulen Eupen et Heinz Ehmke Malmedy ainsi que le Kreisleiter du nsdap, Gabriel Saal, sont issus de lâintĂ©rieur du Reich, ce qui sera finalement le cas de presque tous les bourgmestres-fonctionnaires. Cette politique, qui peut ĂȘtre expliquĂ©e par une certaine mĂ©fiance mais surtout par des considĂ©rations pratiques, crĂ©e un sentiment de dĂ©ception auprĂšs des anciens militants de la cause allemande. Seul, le Kreisleiter dâEupen, Stefan Gierets, est un ancien du hf, mais pas son successeur Karl Herwanger [20]. 9Le Heimattreue Front est dĂ©jĂ rattachĂ© au nsdap dans le courant du mois de mai 1940. Ce rattachement ne concerne toutefois pas ses membres dont lâaffiliation au parti nazi nâest pas automatique. La mission du hf est terminĂ©e. La mise au pas et lâauto-intĂ©gration de la population progressent rapidement. SchĂ€rer estime Ă 7 000 le nombre de membres du nsdap peu avant la libĂ©ration de la rĂ©gion par les AlliĂ©s en septembre 1944. Des organisations telles la Hitlerjugend et la ns-Frauenschaft comptent Ă peu prĂšs le mĂȘme nombre de membres. La sa connaĂźt Ă©galement un grand succĂšs et les 1 240 certaines sources Ă©voquant mĂȘme le chiffe de 1 500 membres de la Standarte 174 peuvent accueillir le Stabschef sa Viktor Lutze le 18 mai 1941 pour la prestation de serment. La ss semble avoir beaucoup plus de peine dans le recrutement de membres [21].Un dĂ©cret dâHitler, datĂ© au 23 mai 1940, prĂ©voit lâintroduction de la lĂ©gislation allemande et prussienne Ă partir du 1er septembre 1940 [22]. Une nouvelle fois, câest au ministĂšre de lâIntĂ©rieur quâĂ©choit la mise en Ćuvre. Une ordonnance du 3 septembre 1940 spĂ©cifie des dispositions intermĂ©diaires en droit civil en vue de lâadaptation des principes de droit allemands [23].La question la plus compliquĂ©e est cependant celle de la nationalitĂ©. Elle ne trouve un rĂšglement final que par une ordonnance du ministĂšre de lâIntĂ©rieur du 23 septembre 1941. Le dĂ©cret du 23 mai 1940 avait seulement confĂ©rĂ© la nationalitĂ© allemande provisoire » aux habitants [24]. Le nouveau droit de nationalitĂ© distingue entre deux groupes dans le territoire dâEupen-Malmedy et des dix communes ». La grande majoritĂ© des habitants acquiert la nationalitĂ© allemande. Environ 20 000 habitants des dix communes » deviennent des Deutsche auf Widerruf Allemands sur rĂ©vocation », parce quâils Ă©taient dĂ©jĂ Belges avant le traitĂ© de Versailles. Cette rĂ©vocation est possible dans un dĂ©lai de dix ans, qui sera cependant levĂ©e peu aprĂšs. Il est remarquable que la nouvelle rĂ©glementation nâenlĂšve pas explicitement la nationalitĂ© belge. Ainsi, la population va ignorer complĂštement quâen vertu du droit international, elle possĂšde en rĂ©alitĂ© une double nationalitĂ© » [25].LâenrĂŽlement dans la Wehrmacht de lâengagement volontaire Ă lâobligation10Lâoctroi de la nationalitĂ© allemande a une autre consĂ©quence lourde elle introduit le service militaire dans le territoire dâEupen-Malmedy. Il sâapplique aussi bien aux nouveaux » Allemands quâaux Allemands sur rĂ©vocation ». Ces derniers peuvent mĂȘme obtenir dĂ©finitivement la nationalitĂ© allemande sâils se montrent particuliĂšrement mĂ©ritants au front [26]. Toutefois, certains jeunes hommes portent dĂ©jĂ lâuniforme de lâarmĂ©e allemande avant septembre 1941. Outre les dĂ©serteurs de lâarmĂ©e belge qui avaient passĂ© la frontiĂšre au printemps 1940, il y a Ă©galement des volontaires qui sâengagent dans la Wehrmacht entre mai 1940 et lâĂ©tĂ© 1941. Il ressort de rapports belges dâaprĂšs-guerre que le nombre de volontaires sâĂ©levait Ă environ 700. Cependant, nous ne savons pas si ce chiffre concerne la seule pĂ©riode prĂ©cĂ©dant lâoctroi de la nationalitĂ© allemande ou sâil comporte Ă©galement les volontaires des annĂ©es de guerre, câest-Ă -dire des jeunes qui veulent sâengager avant mĂȘme lâappel de leur classe de milice [27]. 11Les grades confĂ©rĂ©s par lâarmĂ©e belge Ă ces soldats sont seulement confirmĂ©s par les Allemands aprĂšs six mois de service. Il sâagit donc dâune sorte de probation qui sâĂ©tend Ă©galement aux volontaires. Les anciens officiers de lâarmĂ©e belge sont exclus de lâenrĂŽlement dans la Wehrmacht Ă la notable exception prĂšs de quelques volontaires [28].La procĂ©dure Ă©tablie par les Allemands se dĂ©roule en quatre Ă©tapes 12lâenregistrement. ;le test dâaptitude. ;six mois de service au Reichsarbeitsdienst rad qui ne sâappliquent pas aux hommes qui ont dĂ©jĂ combattu dans lâarmĂ©e impĂ©riale entre. 1914 et. 1918. ;lâappel sous les autoritĂ©s allemandes nâattendent dâailleurs pas la dĂ©cision sur la nationalitĂ© des habitants pour mettre en Ćuvre cette procĂ©dure. Ainsi, lâenregistrement des classes de milice commence en octobre 1940, tandis que les tests dâaptitude prennent cours en dĂ©cembre 1940. Suivant le plan de mobilisation du Reich, câest la classe 1922 qui est alors la premiĂšre concernĂ©e, de mĂȘme que les anciens officiers de lâarmĂ©e impĂ©riale. Au cours de lâannĂ©e 1941, malgrĂ© la crĂ©ation dâun Wehrmeldeamt, le rythme des enregistrements est considĂ©rablement ralenti en attendant le rĂšglement de la question de la nationalitĂ© [29]. 13Une fois les habitants devenus Allemands », la reprise des enregistrements et des tests dâaptitude suit rapidement. Ă partir de novembre 1941, les jeunes de la classe 1922 Ă©tant dĂ©jĂ enrĂŽlĂ©s, les hommes des classes 1900-1921 sont enregistrĂ©s et ceux des annĂ©es 1914 Ă 1921 testĂ©s. Les tests dâaptitude de janvier Ă mars 1942 concernent alors les classes 1900 Ă 1913 ainsi que 1923 et 1924. Ă partir de ce moment, lâadaptation Ă la mobilisation dans le Reich est achevĂ©e [30]. 14Afin de ne pas trop peser sur le moral de la population, les enrĂŽlements ne sont pas affichĂ©s sur la voie publique â il ne semble pas y avoir eu des listes aux valves des mairies, mais les hommes concernĂ©s sont informĂ©s directement par les autoritĂ©s allemandes. On ne peut douter que lâenrĂŽlement dans la Wehrmacht Ă©tait soumis Ă un jeu dâinfluences diverses qui se manifestent dans des diffĂ©rences du taux dâenrĂŽlement qui ne peuvent ĂȘtre expliquĂ©es par le seul facteur dĂ©mographique. Ainsi, dans deux communes du Kreis dâEupen, Lontzen 2 085 hab. en 1941 et Raeren 3 271 hab., le taux des enrĂŽlĂ©s Ă©tait respectivement de 6,33 %, et de 16,01 %. La mĂȘme observation peut ĂȘtre faite pour deux communes du Kreis de Malmedy Ă AmblĂšve Amel ; 1 769 hab. et Ă Saint-Vith 2 703 hab., oĂč le taux est de 20,91 % et de 9,98 %. Dans ces communes paysannes, lâenrĂŽlement ne signifie pas seulement un danger personnel pour lâappelĂ©, mais souvent dâabord la perte dâune main-dâĆuvre dans les fermes de la rĂ©gion. Ces contraintes socio-Ă©conomiques expliquent aussi pourquoi la pression directe de dirigeants nazis et un climat de dĂ©nonciations peuvent rĂ©gner sur de nombreuses communes [31]. Au total, le taux dâenrĂŽlement sâĂ©lĂšve Ă 12,87 % pour le Kreis dâEupen, Ă 13,64 % pour les communes wallonnes du Kreis de Malmedy et Ă 15,47 pour les communes germanophones de ce Kreis [32]. 15Initialement, les autoritĂ©s allemandes avaient Ă©galement prĂ©vu dâenrĂŽler les hommes originaires dâEupen-Malmedy qui vivaient en Belgique occupĂ©e. Des affiches du 14 avril 1942 annoncent lâenrĂŽlement de tous les Allemands nĂ©s entre 1908 et 1924 vivant en Belgique, en spĂ©cifiant que cette mesure concerne Ă©galement les habitants des territoires devenus allemands en septembre 1941. On peut imaginer la consternation chez ces derniers dont on peut aisĂ©ment soupçonner les sentiments antiallemands. Sur intervention du ministĂšre belge de la Justice, lâadministration militaire allemande renonce finalement Ă cette mesure en acceptant lâargument de la nationalitĂ© belge de ces personnes sans sâinterroger sur les consĂ©quences en droit international de cette dĂ©cision. Le MilitĂ€rbefehlshaber officialisera la renonciation provisoire dans une lettre au secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du ministĂšre de la Justice datĂ©e du 30 mai 1944 [33]. 16Le nombre total des enrĂŽlĂ©s du territoire dâEupen-Malmedy est finalement de 8 700. Il y a cependant aussi des rĂ©fractaires qui fuient le service dans la Wehrmacht â gĂ©nĂ©ralement en passant la frontiĂšre avec la Belgique occupĂ©e oĂč ils doivent vivre dans la clandestinitĂ© pendant les annĂ©es de guerre. Le nombre de rĂ©fractaires est estimĂ© Ă 430 180 pour le Kreis dâEupen, 230 pour le Kreis de Malmedy. Il semble que le taux de rĂ©fractaires ait Ă©tĂ© lĂ©gĂšrement plus Ă©levĂ© dans les communes wallonnes autour de Malmedy [34]. Leur assurance-vie reposait alors sur le silence de leurs proches [35]. 17Le taux de rĂ©fractaires est par ailleurs un des Ă©lĂ©ments qui illustrent au mieux la grande diffĂ©rence entre le territoire dâEupen-Malmedy et les dix communes ». En effet, le recrutement de soldats pour la Wehrmacht dans ces derniĂšres sâavĂšre ĂȘtre particuliĂšrement dĂ©licat et loin de connaĂźtre le mĂȘme succĂšs. Les organisations de RĂ©sistance avancent dans des rapports dâaprĂšs-guerre le chiffre de 624 rĂ©fractaires pour les dix communes et celle de La Calamine, lâancien Moresnet-Neutre, voire de 671 rĂ©fractaires sur 675 conscrits. Un rapport allemand Ă©voque en juillet 1943 la fuite vers la Belgique de 282 des 585 conscrits des classes 1922 Ă 1925, soit 48 % [36]. Ă dĂ©faut de la dĂ©couverte de chiffres plus prĂ©cis, on peut penser que les donnĂ©es allemandes sont plus proches de la rĂ©alitĂ©. En effet, mĂȘme si les activitĂ©s de la RĂ©sistance dans les dix communes » sont nettement plus nombreuses et denses quâĂ Eupen-Malmedy, un taux de presque 100 % de rĂ©fractaires paraĂźt trĂšs improbable et relĂšve plutĂŽt de la mythologie belge de lâaprĂšs-guerre [37].Les autoritĂ©s allemandes voient trĂšs vite la nĂ©cessitĂ© de diffĂ©rencier les modalitĂ©s de recrutement. Elles dĂ©cident de nâenrĂŽler que les classes Ă partir de lâannĂ©e 1922, les classes plus ĂągĂ©es sont jugĂ©es trop probelges » et, dĂšs lors, peu utilisables comme soldats dans lâarmĂ©e allemande. La mĂ©fiance gĂ©nĂ©ralisĂ©e Ă lâĂ©gard des Allemands sur rĂ©vocation » se traduit Ă©galement dans le fait que les tests dâaptitude nâauront lieu quâĂ partir de juin 1943, Ă un moment, oĂč presque la moitiĂ© des conscrits potentiels ont dĂ©jĂ gagnĂ© la Belgique occupĂ©e. De plus, ceux dont le comportement au rad nâest pas exempt de tout reproche, ne sont pas enrĂŽlĂ©s dans la troupe, mais versĂ©s dans des organismes tels que lâOrganisation Todt ou le nskk [38].Ă travers le recrutement, on peut constater que le service dans la Wehrmacht est acceptĂ© Ă Eupen-Malmedy comme une consĂ©quence lourde, mais logique de lâannexion par lâAllemagne et de lâoctroi de la nationalitĂ© allemande. Ce constat ne vaut cependant pas pour les dix communes Ă©galement rattachĂ©es qui avaient toujours Ă©tĂ© belges et oĂč la rĂ©sistance Ă cet enrĂŽlement est extrĂȘmement forte Ă certains Ă©gards, elle peut ĂȘtre comparĂ©e Ă celle des habitants du Grand-DuchĂ© de Luxembourg [39].Au front18Nous savons que lâimmense majoritĂ© des soldats dâEupen-Malmedy ont fait leur instruction dans des casernes Ă lâintĂ©rieur du Reich avant de gagner le front de lâEst. Cette destination ne peut surprendre. En effet, câest en Russie que lâarmĂ©e allemande a le plus gros besoin dâhommes au moment de lâenrĂŽlement. La proportion de ceux qui sont stationnĂ©s Ă lâOuest en Normandie par exemple est trĂšs petite [40]. Nous ne disposons que de trĂšs peu dâinformations sur le comportement de ces soldats sur le front de lâEst. Les tĂ©moignages connus relatent la participation de certains Ă la bataille de Stalingrad ou au siĂšge de Leningrad, mais le caractĂšre forcĂ© » de leur engagement et la tendance Ă la victimisation » de lâaprĂšs-guerre ont empĂȘchĂ© une approche plus sereine du vĂ©cu de ces soldats. Leurs rĂ©cits et, le plus souvent, leurs lettres de campagne contiennent presque exclusivement des descriptions de ce quâon pourrait appeler la routine de la guerre [41]. Il nâen reste pas moins que ces soldats ont participĂ© Ă une des entreprises militaires les plus meurtriĂšres de lâhistoire, la guerre dâextermination Ă lâEst dont les crimes de guerre avec participation des soldats de la Wehrmacht ont Ă©tĂ© analysĂ©s par la recherche la plus rĂ©cente [42]. La question de lâimplication personnelle de soldats dâEupen-Malmedy dans des crimes de guerre doit donc ĂȘtre posĂ©e. Quelques rares tĂ©moignages font rĂ©fĂ©rence Ă des fusillades en masse de civils en Russie [43], mais une Ă©tude systĂ©matique sur base de toutes les sources disponibles reste un desideratum. 19Dans ses travaux, Quadflieg analyse un Ă©chantillon de 263 soldats originaires de la rĂ©gion, ce qui nous permet de dĂ©gager certaines tendances gĂ©nĂ©rales. Ainsi, il dĂ©montre que 20,7 % des affiliations de ces soldats Ă une organisation nazie datent dâavant le 10 mai 1940, tandis que 79,3 % de ces affiliations sont effectuĂ©es aprĂšs lâannexion de 1940. Un effet suiviste » est donc incontestable, toutefois un endoctrinement nazi le plus souvent au sein des jeunesses hitlĂ©riennes ou du daf pour un soldat sur cinq voire 1 sur 4 peut ĂȘtre constatĂ©. Il nây a que deux cas oĂč une attitude de refus Ă lâĂ©gard de lâautoritĂ© allemande avant lâenrĂŽlement est documentĂ©e [44]. Sur le plan strictement militaire, les soldats de la rĂ©gion servent essentiellement dans lâarmĂ©e de terre 87,5 %. Environ 10 % des enrĂŽlĂ©s appartiennent Ă la Luftwaffe. Le taux des engagĂ©s dans la Waffen-SS ne sâĂ©lĂšve quâĂ 1,5 %. Ceux qui se retrouvent dans des troupes sur le front de lâEst passent 38,5 % de leur temps de service dans des unitĂ©s de combat, 34,8 % dans des unitĂ©s de soutien et 26,6 % dans lâarmĂ©e de rĂ©serve [45]. Nous possĂ©dons des informations sur leur sort pour environ 68,6 % des cas analysĂ©s dans lâĂ©chantillon. Le taux des morts au combat est de 21,5 %, celui des prisonniers de guerre sâĂ©lĂšve Ă 24,4 %, 11,7 % sont libĂ©rĂ©s du service avant la fin de la guerre, 9,5 % sont portĂ©s disparus et 1,5 % ont dĂ©sertĂ© la Wehrmacht [46]. 20Il est par ailleurs intĂ©ressant de noter que, selon les chiffres de Quadflieg, les dĂ©corations et promotions pour des soldats dâEupen-Malmedy correspondent largement Ă la moyenne gĂ©nĂ©rale de la Wehrmacht et sont nettement plus Ă©levĂ©es que pour les soldats luxembourgeois qui constituent le groupe de comparaison de lâhistorien dâAix-la-Chapelle [47].Les conclusions de Quadflieg sont claires les soldats dâEupen- Malmedy se sont comportĂ©s dans la Wehrmacht comme des soldats originaires du Reich. Leur attitude rĂ©vĂšle une conformitĂ© incontestable [48]. Ce qui fera dâeux un groupe particulier est leur sort dâ difficile retour21Cinq mille cinq cents câest le nombre dâhommes dont on ne possĂšde aucune information sur le sort en date du 8 mai 1945 [49]. Il faut attendre le 1er aoĂ»t 1945 pour que les autoritĂ©s belges disposent dâune liste de ceux qui, dorĂ©navant, sâappelleront les enrĂŽlĂ©s de force ». Dans le courant du mois dâaoĂ»t 1945, on estime pour la premiĂšre fois que 2 500 jeunes hommes sont encore prisonniers de guerre dans des camps soviĂ©tiques. Et alors que les quelques centaines de soldats prisonniers dans les camps des AlliĂ©s occidentaux sont libĂ©rĂ©s dans le courant de lâĂ©tĂ© 1945, il faudra attendre encore quelques annĂ©es avant que les derniers prisonniers ne puissent regagner leur rĂ©gion. Ainsi, en mars 1946, 2 724 prisonniers sont revenus, tandis que 2 784 se trouvent toujours dans des camps. Un accord de rapatriement belgo-russe ne contribue que trĂšs peu Ă une accĂ©lĂ©ration de la procĂ©dure [50]. Ă la date du 31 dĂ©cembre 1947, le nombre de rentrĂ©s sâĂ©lĂšve Ă 5 417, celui des prisonniers Ă 106 et celui des disparus Ă 1 327. Les autoritĂ©s ont dĂ©livrĂ© 1 298 attestations de dĂ©cĂšs officielles. 22En mai 1945, les autoritĂ©s belges reconnaissent que la contrainte est la principale raison de lâenrĂŽlement. Toutefois, de nombreux anciens soldats de la Wehrmacht qui reviennent dans la rĂ©gion dans le courant de lâannĂ©e 1945 se retrouvent pour quelques jours ou quelques semaines Ă nouveau prisonniers, cette fois-ci dans la prison de Verviers, ville voisine dâEupen. Huit cent cinquante et un hommes doivent comparaĂźtre devant un tribunal militaire conseil de guerre avec juges militaires assistĂ©s dâun magistrat civil belge en 1946. Un soupçon gĂ©nĂ©ralisĂ© semble alors peser sur ces hommes. 23Ce nâest lĂ quâun signe visible du difficile retour de ces soldats dans leur rĂ©gion, dans une sociĂ©tĂ© oĂč lâĂ©puration civique ne semble tolĂ©rer quâune version belge » du passĂ© le plus rĂ©cent [51], oĂč dans de nombreux foyers manquera maintenant lâĂ©poux, le pĂšre, le frĂšre ou le fils. Lâhistoire sociale et culturelle de cette perte et de ces familles sans hommes reste encore Ă Ă©crire. 24LâĂtat belge aura longtemps du mal Ă aborder la problĂ©matique [52]. Dans les nĂ©gociations bilatĂ©rales avec la jeune rfa au cours des annĂ©es 1950, le sujet est singuliĂšrement absent et, tandis que la France pour les Alsaciens-Lorrains et le Luxembourg le font respectivement en 1954 et 1967, la Belgique ne crĂ©era quâen 1974 le statut dâ incorporĂ© de force ». Cinq mille anciens soldats et rĂ©fractaires au service dans la Wehrmacht reçoivent finalement un statut juridique. Le dĂ©dommagement financier ne sera dĂ©cidĂ© quâen 1989, alors que la rfa avait dĂ©jĂ mis les moyens financiers Ă la disposition de lâĂtat belge en la veille de la disparition des derniers concernĂ©s et des derniers tĂ©moins, nous devons constater que de larges pages de lâhistoire des enrĂŽlĂ©s de force » et de leur sort dâaprĂšs-guerre restent toujours Ă Ă©crire. Pour la jeune CommunautĂ© germanophone de Belgique, seule une approche critique et sereine de ce passĂ© douloureux permettrait de sortir de la logique de victimisation » qui a trop longtemps dominĂ© le discours politique et social dans la rĂ©gion. Notes [1] Christoph BrĂŒll 1979 est docteur en histoire contemporaine de la Friedrich-Schiller-UniversitĂ€t dâIĂ©na et titulaire dâun dea en relations internationales et intĂ©gration europĂ©enne de lâuniversitĂ© de LiĂšge. Il est chargĂ© de recherches du Fonds de la recherche scientifique-fnrs auprĂšs de lâuniversitĂ© de LiĂšge. Ses publications portent sur lâhistoire des relations belgo-allemandes, de la mĂ©moire et de lâhistoriographie et sur lâhistoire de la CommunautĂ© germanophone de Belgique. Il a publiĂ© Die deutschsprachigen Einheiten in der belgischen Armee zwischen den beiden Weltkriegen, Saint Vith, 2004 et Belgien und Nachkriegsdeutschland Besatzung, AnnĂ€herung, Ausgleich 1944-1958, Essen, 2009. [2] Pour des aperçus en langue française voir Alfred Minke, La CommunautĂ© germanophone lâĂ©volution dâune terre dâentre-deux », in 1995 [ ; Christoph BrĂŒl, Un passĂ© mouvementĂ©. Lâhistoire de la CommunautĂ© germanophone de Belgique », in Katrin Stangherlin Ă©d., La CommunautĂ© germanophone de Belgique â Die Deutschsprachige Gemeinschaft Belgiens, Bruxelles, Ăd. La Charte, 2005, p. 17-47. Une exception est formĂ©e par lâactuelle commune de La Calamine qui formait entre 1815 et 1919 le territoire de Moresnet-Neutre et qui nâa donc jamais fait partie de la Prusse. [3] Quelques donnĂ©es chiffrĂ©es et informations de base peuvent ĂȘtre trouvĂ©es chez Heinrich Toussaint, Zwangssoldaten », in Alfred Minke Ă©ds. Grenzland seit Menschengedenken, Biblio-Cassette 2 AbhĂ€ngigkeit, Eupen, 1990, no 74. [4] Freddy Cremer, âVerschlusssache Geschichteâ. Ăber den Umgang mit der eigenen Vergangenheit », in Cremer Freddy, Fickers Andreas, Lejeune Carlo eds., Spuren in die Zukunft. Anmerkungen zu einem bewegten Jahrhundert, BĂŒllingen Lexis-Verlag, 2001, p. 9-26 p. 23-24. [5] Martin R. SchĂ€rer, Deutsche Annexionspolitik im Westen. Die Wiedereingliederung Eupen-Malmedys im zweiten Weltkrieg, 2e Ă©d., Peter Lang, Francfort/M., 1978 1re Ă©d. 1975 ; thĂšse dĂ©fendue en 1972. [6] Peter M. Quadflieg, âZwangssoldatenâ und âOns Jongenâ. Eupen-Malmedy und Luxemburg als Rekrutierungsgebiet der deutschen Wehrmacht im Zweiten Weltkrieg, Aix-la-Chapelle, Shaker Verlag, 2008. [7] Rudi Van Doorslaer, LâhĂ©ritage politique de la guerre et en particulier de la collaboration en Belgique, 1945-2000 », in Archives nationales Luxembourg Ă©ds, Collaboration Nazification ? Le cas du Luxembourg Ă la lumiĂšre des situations française, belge et nĂ©erlandaise. Actes du colloque international de NeumĂŒnster, mai 2006, Ăd. Archives nationales, Luxembourg, 2008, p. 444-460 p. 453. [8] Heinrich Toussaint, Verlorene Jahre, Schicksale einer Kriegsgeneration im Grenzland, 1, Eupen, Grenz-Echo-Verlag, 1987 ; id., Bittere Erfahrungen, Schicksale einer Kriegsgeneration im Grenzland, 2, Eupen, Grenz-Echo-Verlag, Eupen, 1987. [9] Pour ce qui suit, voir Christoph BrĂŒll, Entre mĂ©fiance et intĂ©gration. Les germanophones dans lâarmĂ©e belge 1920-1955 », in Cahiers belges dâhistoire militaire, no 4, 2006, p. 135-167. [10] Heidi Christmann, Presse und gesellschaftliche Kommunikation in Eupen-Malmedy zwischen den beiden Weltkriegen, thĂšse de doctorat en communication, Munich, 1974. [11] Christoph BrĂŒll, Die deutschsprachigen Einheiten in der belgischen Armee zwischen den beiden Weltkriegen, Saint-Vith, Ăd. zvs, 2004, p. 109. [12] Cf. Jean Vanwelkenhuyzen, Les Avertissements qui venaient de Berlin, Paris/Gembloux, Duculot, 1982. [13] Heinrich Toussaint, Kollaboration und Widerstand », in Grenzland seit Menschengedenken, Biblio-Cassette 2, AbhĂ€ngigkeit, no 71. [14] FĂŒhrererlass du et dĂ©cret dâexĂ©cution du ; Reichsgesetzblatt, 1940/I, p. 777 et 803. Les consĂ©quences historiques et juridiques de cette annexion sont analysĂ©es par Carlo Lejeune, Die SĂ€uberung, t. I, ErnĂŒchterung, Befreiung, Ungewissheit 1920-1944, BĂŒllingen Lexis-Verlag, 2005, p. 63-75 et Jacques Wynants, Les autoritĂ©s belges et la situation des cantons de lâEst 1940-1944 », in Bulletin dâinformation du Centre liĂ©geois dâhistoire et dâarchĂ©ologie militaires, vol. IX, fasc. IV, mars 2004, p. 15-26. [15] Cf. Walter Pintens, Historische Betrachtungen ĂŒber das deutschsprachige Gebiet und ĂŒber die rechtliche Stellung der deutschen Sprache in Belgien », in Fred Stevens et Auweele Van Den, Dirk Ă©ds., Houd voet bij stuk. Xenia iuris historiae G. Van Dievoet oblata, Katholieke Universiteit Leuven, Leuven, 1990, p. 541-560. Lâauteur estime que 13 % de la population de ces dix communes » avaient lâallemand comme langue maternelle en 1930, taux qui diminuera Ă 0,72 % en 1947. [16] SchĂ€rer, op. cit., p. 79 sq. et 283. [17] Idem, p. 108. [18] David Mennicken, Die Heimattreue Front. Eine ânationalsozialistischeâ Organisation in Belgien 1936-1940, mĂ©moire de master en histoire inĂ©dit, UniversitĂ© catholique de Louvain, 2009-2010. [19] SchĂ€rer, op. cit., p. 56 sq. et 146. [20] Idem, p. 113 et 125. [21] Idem, p. 140-143 ; Carlo Lejeune, Die SĂ€uberung, t. II, Hysterie, Wiedereingliederung, Assimilierung 1945-1952, BĂŒllingen Lexis-Verlag, 2007, p. 181-189. [22] SchĂ€rer, op. cit., p. 133 sq. [23] Reichsgesetzblatt, 1940/I, p. 1222 sq. et lâarrĂȘtĂ© dâexĂ©cution du Reichsgesetzblatt, 1941 I, p. 376 sq. [24] Reichsgesetzblatt, 1940/I, p. 803. [25] Reichsgesetzblatt, 1942 I, p. 584. Cf. SchĂ€rer, op. cit., p. 143-158. [26] Idem, p. 161. [27] Idem, p. 162 ; Quadflieg, op. cit., p. 68, 143 sq. Un document trouvĂ© par lâauteur aux archives de la ville dâEupen et rĂ©alisĂ© dans le courant de lâĂ©puration civique dâaprĂšs-guerre comporte 96 noms de volontaires pour les annĂ©es 1940 Ă 1944. Si la proportion de volontaires ne diffĂšre pas trop du nombre dâhabitants, le chiffre avancĂ© de 700 volontaires concernerait alors probablement la pĂ©riode 1940-1944 et non la seule pĂ©riode entre mai 1940 et septembre 1941. Archives de lâĂtat Ă Eupen, Eupen Neuzeit, Nr. 1415 y 11 Dossier Ausschluss vom MilitĂ€rdienst 1945-1949, Liste Des volontaires Ă lâarmĂ©e allemande ». Cela correspond Ă©galement aux donnĂ©es relevĂ©es par Quadflieg dans un Ă©chantillon de 263 soldats originaires dâEupen-Malmedy. [28] SchĂ€rer, op. cit., p. 161-162. [29] Quadflieg, op. cit., p. 69-71. [30] Idem, p. 73-74. [31] Carlo Lejeune et Klauser Klaus-Dieter, Die SĂ€uberung, t. III, VerdrĂ€ngte Erinnerungen â 340 Zeitzeugen berichten, BĂŒllingen Lexis-Verlag, 2008, p. 133. [32] Lejeune, SĂ€uberung, t. II, p. 179-180. [33] Lejeune, SĂ€uberung, t. I, p. 79. [34] Idem, t. II, p. 180. Ces estimations sont Ă©tablies sur la base des chiffres donnĂ©s par les diffĂ©rentes communes, Ă lâexception des deux KreisstĂ€dte pour lesquelles on ne possĂšde pas de chiffres prĂ©cis. [35] Lejeune et Klauser, SĂ€uberung, t. III, p. 139-147 reprend des tĂ©moignages sur les rĂ©fractaires et le silence qui entourait leur fuite. [36] Tous les chiffres sont citĂ©s par SchĂ€rer, op. cit., p. 165. [37] Cf. les remarques chez Quadflieg, op. cit., p. 84-85. [38] SchĂ€rer, op. cit., p. 163-164 ; Quadflieg, op. cit., p. 76-79. [39] Idem, p. 157-159. [40] SchĂ€rer, p. 162. [41] Exemples chez Toussaint Bitte Erfahrungen et Verlorene Jahre. Une Ă©tude systĂ©matique des lettres de campagne â champ de recherche de plus en plus frĂ©quentĂ© en Allemagne â manque. [42] Nous ne citons que la synthĂšse du grand projet Wehrmacht im Vernichtungskrieg » de lâInstitut fĂŒr Zeitgeschichte de Munich Christian Hartmann, Johannes HĂŒrter, Peter Lieb et Dieter Pohl, Der deutsche Krieg im Osten 1941-1944. Facetten einer GrenzĂŒberschreitung, Oldenbourg Munich, 2009. [43] Lejeune et Klauser, SĂ€uberung, t. III, p. 135 et 139. [44] Quadflieg, op. cit., p. 132-133. [45] Idem, p. 148-149. [46] Idem, p. 150. [47] Idem, p. 151-154. [48] Idem, p. 158. [49] Pour ce qui suit Lejeune, SĂ€uberung, t. II, p. 204-207. [50] Idem, t. I, p. 82-84. [51] Freddy Cremer, Als man den aufrechten Gang wieder lernen musste. Von den âInciviqueâ zu den âModellbelgiernâ », in Cremer Fickers et Lejeune, op. cit., p. 99-116. [52] Nicolas Dewald, LâIndemnisation des enrĂŽlĂ©s de force dans lâarmĂ©e allemande, mĂ©moire de licence en histoire inĂ©dit, UniversitĂ© de LiĂšge, 2004-2005.
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PrĂ©cision les waffen ss arrĂȘtĂ©s par les russes Ă©taient exĂ©cutĂ©s. Mais, au contraire, ceux revenus en France, ne l'ont pas Ă©tĂ© (- de 10 cas, des officiers d'active d'avant 1940 seulement), pour les autres c'Ă©taient 20 ans. Tous amnisitiĂ©s vers 1951. voir archives judiciaires de cette pĂ©riode (cours de justice) et archives de la
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affiche de recrutement pour la waffen ss