Affichede recrutement pour la Waffen SS française en papier, dessin en noir et blanc de Ottomar Anton (1895-1976) reprĂ©sentant deux soldats de la Waffen SS en tenue camouflĂ©e. Texte en français « Coude Ă  coude contre l’ennemi Culture L'historien Xavier Bougarel retrace l'histoire de la division Waffen-SS musulmane de Bosnie et s'effraie de sa propre audace, dans un essai passionnant. PubliĂ© le 4 octobre 2020 Ă  11h00 Volontaires de la division Handschar. Créée en 1943, la 13e division Waffen-SS fera rĂ©gner la terreur dans le sud-est de la Bosnie Ă  partir de 1944. © TALLANDIER/BRIDGEMAN IMAGES Depuis la guerre qui a ensanglantĂ© la Bosnie-HerzĂ©govine entre 1992 et 1995, la mĂ©moire de la division Handschar hante les Balkans. Les Serbes n’ont jamais compris la volontĂ© occidentale de nier les liens affectifs, sinon idĂ©ologiques, d’une partie des combattants musulmans avec cette division de la Waffen-SS Ă  laquelle leurs pĂšres avaient adhĂ©rĂ©, un demi-siĂšcle plus tĂŽt. Ils n’ont jamais compris cette fascination pour le “dĂ©mocrate” Alija Izetbegović, qui avait commencĂ© sa carriĂšre, en 1943, en militant dans l’organisation des Jeunes Musulmans, proche du rĂ©gime oustachi et de l’occupant allemand, et qui, en 1972, avait publiĂ© des extraits de sa fameuse “DĂ©claration islamique” dans un journal tenu par l’ancien imam SS Husein Dozo. C’est Ă  cet autre “passĂ© qui ne passe pas” que s’est intĂ©ressĂ© l’historien Xavier Bougarel, spĂ©cialiste des Balkans, dans un livre trĂšs documentĂ© issu de ses recherches dans plusieurs fonds d’archives et d’entretiens avec des vĂ©tĂ©rans Waffen-SS de Bosnie. Il en ressort un livre passionnant pour la qualitĂ© des informations qu’il livre sur l’histoire de la division Handschar, bien sĂ»r, mais plus gĂ©nĂ©ralement sur le dĂ©roulement incroyablement complexe du conflit mondial en Europe du Sud-Est, oĂč les “guerres dans la guerre” et les changements d’alliance sur le terrain lui donnent des caractĂ©ristiques trĂšs Ă©loignĂ©es des fronts europĂ©en et russe. Aux origines de la division C’est par un dĂ©cret signĂ© par Adolf Hitler qu’est créée la 13e division Waffen-SS, le 10 fĂ©vrier 1943, qui prendra en mai 1944 le nom de “Handschar” “Poignard”. La Yougoslavie avait capitulĂ© le 17 avril 1941 et avait Ă©tĂ© dĂ©mantelĂ©e au profit de ses voisins. La Serbie Ă©tait rĂ©duite Ă  un protectorat militaire et un État indĂ©pendant de Croatie Ă©tait créé, dirigĂ© par Ante Pavelić, qui comprenait les territoires actuels de la Croatie et de la Bosnie-HerzĂ©govine. DĂšs l’étĂ© 1941, les Oustachis commettaient des massacres contre les juifs et les Serbes, ces derniers reprĂ©sentant un peu plus de 30 % de la population du nouvel État. Des soulĂšvements spontanĂ©s eurent lieu en rĂ©ponse aux exactions, qui se structurĂšrent bientĂŽt en deux mouvements de rĂ©sistance les partisans communistes et le mouvement tchetnik, des nationalistes serbes fidĂšles au roi Pierre de Yougoslavie. Le jeune État croate perdait le contrĂŽle d’une partie de son territoire, notamment la Bosnie du Nord-Est, que la 13e division sera prĂ©cisĂ©ment chargĂ©e de “nettoyer”. La dĂ©faite allemande Ă  Stalingrad et la capitulation italienne donnĂšrent de l’ardeur aux partisans qui virent de plus en plus de Croates et de musulmans passer de leur cĂŽtĂ©. L’armĂ©e rĂ©guliĂšre croate Ă©tant affaiblie, les Allemands se retrouvĂšrent en premiĂšre ligne dans la lutte anti-partisans et il n’était pas question de retirer des hommes des autres fronts ils dĂ©cidĂšrent donc de crĂ©er une division Waffen-SS “locale” formĂ©e de volontaires, mĂȘme si une part de ces “volontaires”, comme en Alsace-Moselle, seront en fait enrĂŽlĂ©s de force. Cette division, constituĂ©e de 21 065 hommes en dĂ©cembre 1943, encadrĂ©e principalement par des officiers allemands, partit s’entraĂźner en France Ă  Villefranche-de-Rouergue, oĂč eut lieu une mutinerie puis en Allemagne, avant de revenir en Bosnie en mars 1944, oĂč elle commit des massacres sur les juifs rescapĂ©s des persĂ©cutions oustachies et les civils serbes. La dĂ©cision de crĂ©er cette division Waffen-SS musulmane est donc circonstancielle. Elle obĂ©it cependant Ă©galement Ă  une double fascination celle de Hitler et de Himmler pour l’islam, religion guerriĂšre qu’ils opposaient Ă  la supposĂ©e mollesse du christianisme ; celle Ă©galement d’une partie des Ă©lites musulmanes pour le nazisme et le FĂŒhrer dans lequel Amin al-Husseini n’hĂ©sitait pas Ă  voir un “second prophĂšte”. InstallĂ© Ă  Berlin dĂšs 1941, le mufti de JĂ©rusalem partageait le point de vue de Hitler selon lequel l’Allemagne et les Arabes ont les mĂȘmes ennemis, les Anglais et les bolcheviks, [
] derriĂšre lesquels se cache la domination juive ». LiĂ© Ă  des notables de Bosnie, il n’a eu de cesse d’Ɠuvrer au rapprochement de l’islam et du nazisme, dont la 13e division lui paraissait ĂȘtre le premier exemple concret de coopĂ©ration germano-musulmane ». Une histoire qui dĂ©range C’est peu dire que cette histoire dĂ©range. Elle fait vaciller notre bonne conscience issue de la dĂ©colonisation, qui considĂšre les musulmans comme des victimes de toute Ă©ternitĂ©. Le site Slate, d’ordinaire sans concession pour les “collabos” de tout poil, Ă©crivait rĂ©cemment Ă  propos de ce livre Si une partie des responsables musulmans de Bosnie rĂ©pond favorablement [Ă  la crĂ©ation de la division], la collaboration des musulmans de Bosnie demeure relativement rĂ©duite et le nombre de volontaires dans la SS est faible, un peu plus de 20 000 hommes y ont participĂ©. » Faible ? On se frotte les yeux. La population musulmane de Bosnie Ă©tait de 1,5 million d’habitants en 1943. À titre de comparaison, environ 8 500 Français se sont engagĂ©s dans la Waffen-SS pour une population de 40 millions d’habitants ! L’auteur, lui-mĂȘme, n’échappe pas Ă  une forme de schizophrĂ©nie. En historien scrupuleux, il met tous les documents sur la table, mais ne peut s’empĂȘcher de les relativiser. Les Jeunes Musulmans louent Adolf Hitler dans un meeting ? Il ne faut pas accorder trop d’importance Ă  cet Ă©vĂ©nement. » L’anti-sĂ©mitisme ? Celui des officiers allemands ne fait pas de doute, mais il n’est pas susceptible d’expliquer les choix politiques » des imams participant activement au recrutement. Les massacres commis par la troupe ? Sous la contrainte », selon les tĂ©moignages des anciens Waffen-SS musulmans aprĂšs la guerre. Pouvaient-ils dire autre chose ? L’impression qui se dĂ©gage est donc celle de Waffen-SS musulmans qui se sont engagĂ©s pour des raisons essentiellement matĂ©rielles, qui ont dĂ©sertĂ© dĂšs qu’ils l’ont pu et dont il est permis de penser qu’ils n’ont jamais adhĂ©rĂ© Ă  l’idĂ©ologie nazie. L’auteur finit du reste par exagĂ©rer quand il rappelle en conclusion que des musulmans de Croatie ont créé, en 1991, une “division Handzar” et qu’il ajoute que ce choix relĂšve plus de la provocation guerriĂšre que d’une rĂ©elle volontĂ© de renouer avec la tradition de la Waffen-SS ». Une mansuĂ©tude pour le moins Ă©tonnante, dont on craint, hĂ©las, d’avoir saisi les ressorts intimes
 Decette force, qui passera de 23 000 hommes en 1938 Ă  600 000 combattants en 1944, Jean-Luc Leleu nous propose la premiĂšre histoire complĂšte. Cette histoire. 296 669 475 banque de photos, images 360° panoramiques, vecteurs et vidĂ©osEntrepriseSĂ©lectionsPanierBonjour!CrĂ©er un compteSĂ©lectionsNous contacterSĂ©lectionsPartagez des images Alamy avec votre Ă©quipe et vos clientsCrĂ©er une sĂ©lection â€șEntrepriseTrouvez le contenu adaptĂ© pour votre marchĂ©. DĂ©couvrez comment vous pouvez collaborer avec EntrepriseÉducationJeuxMusĂ©esLivres spĂ©cialisĂ©sVoyagesTĂ©lĂ©vision et cinĂ©maRĂ©servez une dĂ©monstrationRechercher des imagesRechercher des banques d’images, vecteurs et vidĂ©osFiltresFĂŒhrer of nazi Photos Stock & Des Images0
Elleest destinée a tout homme allemand qui a plus de 17 ans selon le slogan afin de recruter des futurs soldats pour combattre sous le drapeau de l'Allemagne. Description de l'affiche de la Waffen-SS Nous remarquons tout d'abord sur cette affiche de recrutement, un soldat qui est sûrement SS car nous pouvons le reconnaßtre grùce à son
Lammerding, le Kommandeur de la "Das Reich", aurait bĂ©nĂ©ficiĂ© de protections amĂ©ricaines. © DR 22/02/2015 Ă  0300, Mis Ă  jour le 19/02/2015 Ă  1759 Soixante-dix ans aprĂšs le massacre d’Oradour-sur-Glane , ses causes ne sont toujours pas clairement suscitent des interprĂ©tations diverses, parfois opposĂ©es, et le procĂšs de Bordeaux, en 1953, censĂ© juger les auteurs de ce crime de guerre, n’a rassemblĂ© que des sans-grades et provoquĂ© des blessures profondes entre Français. Rares sont les tĂ©moins encore en vie, et ce que Georges Boos a Ă  nous dire vaut certainement d’ĂȘtre analysĂ©, d’autant qu’il n’avait plus parlĂ© depuis 1953. Le portrait qui vient d’ĂȘtre dressĂ© se fonde en partie sur celui Ă©tabli au lire Notre enquĂȘte sur Georges Boos, l'exĂ©cuteur d'Oradour A cette Ă©poque, ce Français de Moselle, engagĂ© volontaire dans la Waffen-SS, ne pouvait qu’ĂȘtre un monstre. NĂ© le 25 aoĂ»t 1923 prĂšs de Sarreguemines, Georges Boos est cultivateur dans la ferme paternelle. AprĂšs la dĂ©faite de la France et l’annexion de l’Alsace-Moselle au Reich nazi, il devient ouvrier dans une usine mĂ©tallurgique Ă  Hagondange, en Moselle. En avril 1941, il s’engage, pour des motifs qui nous Ă©chappent il se dit que son pĂšre aurait Ă©tĂ© pronazi, dans la Waffen-SS et intĂšgre une Ă©cole d’infirmier le mois suivant. En aoĂ»t, il est infirmier dans la division blindĂ©e Das Reich », sur le front Est. En juillet 1942, il est Feldgendarme gendarme militaire en Normandie, avant d’ĂȘtre renvoyĂ© sur le front russe en dĂ©cembre 1942. DĂ©but 1944, il rejoint la 3e compagnie dans la rĂ©gion de Bordeaux. A Oradour, il a le grade de sergent et dirige le 6e groupe de la 2e section commandĂ©e par l’adjudant-chef Egon Töpfer. La suite aprĂšs cette publicitĂ© En Ă©change de la protection des Etats-Unis, les anciens officiers de la Waffen-SS se mettaient Ă  leur disposition en cas de conflit avec le bloc soviĂ©tiqueIl aurait Ă©tĂ© fait prisonnier par les AlliĂ©s prĂšs de CompiĂšgne. InculpĂ© pour infraction contre la sĂ»retĂ© de l’Etat, il est incarcĂ©rĂ©, de 1947 Ă  1948, Ă  la prison militaire de Bordeaux, ce qui ne l’empĂȘchera pas de se retrouver sur le banc des accusĂ©s du procĂšs de Bordeaux en 1953, au cĂŽtĂ© de sept Allemands et de treize Alsaciens qui, eux, avaient Ă©tĂ© incorporĂ©s de force. En tant que sergent, il est l’un des plus hauts gradĂ©s jugĂ©s et va ĂȘtre condamnĂ© Ă  mort. Il est vrai que seuls les officiers Ă©taient alors protĂ©gĂ©s par la CIA, ce qui nous a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©, il y a quelques annĂ©es, par Me Richard Lux, un des dĂ©fenseurs alsaciens Ă  Bordeaux. Selon lui, un accord avait Ă©tĂ© passĂ© avec les anciens officiers de la Waffen-SS Ă  l’issue de la guerre en Ă©change de la protection des Etats-Unis, ces hommes s’engageaient Ă  se mettre Ă  leur disposition en cas de conflit avec le bloc soviĂ©tique. Dans ses recherches, le juriste amĂ©ricain Douglas W. Hawes Ă©voque Ă©galement ces protections amĂ©ricaines dont le Kommandeur de la Das Reich », Heinrich Bernhard Lammerding, avait aussi bĂ©nĂ©ficiĂ©. La suite aprĂšs cette publicitĂ© A l’heure actuelle, on ignore tout des tractations diplomatiques que le procĂšs a gĂ©nĂ©rĂ©es. Cette correspondance recĂšle-t-elle des rĂ©vĂ©lations sur l’affaire d’Oradour ? Est-ce Ă  l’absence des officiers supĂ©rieurs et aux sinuositĂ©s de la diplomatie que fait rĂ©fĂ©rence Georges Boos lorsqu’il Ă©voque une trahison des hommes, l’axe Berlin-Paris ou lorsqu’il cite le nom du chancelier Konrad Adenauer ?Mais revenons Ă  l’atrocitĂ© d’Oradour. Il est exact que Boos et son groupe descendent au lieu-dit Bellevue pour ramener jusqu’au bourg les civils qui se trouveraient sur la route. Il est ensuite en faction Ă  Puy-Gaillard, oĂč il dit avoir renvoyĂ© une fillette de 7-8 ans qui voulait entrer dans le village. Il rejoint le champ de foire, lĂ  oĂč d’autres Waffen-SS ont regroupĂ© les habitants du village, et il aurait servi Ă  un moment d’interprĂšte au chef de la compagnie, Erich Otto Kahn. Puis il conduit une vingtaine d’hommes au garage Desourteaux. Le groupe doit empĂȘcher ces civils de se sauver et, ainsi que l’avait ordonnĂ© le commandant Adolf Diekmann, de les abattre si Kahn tirait une rafale de mitraillette. Entre 15 h 30 et 15 h 45, une forte explosion se fait entendre. Kahn donne le signal d’ouvrir le feu. Boos dit ne pas avoir tirĂ©, mais il a donnĂ© le coup de grĂące aux agonisants au garage Desourteaux ; il n’est pas attestĂ© qu’il l’ait Ă©galement fait Ă  la remise Beaulieu, comme cela a souvent Ă©tĂ© dit. AprĂšs avoir mis le feu au garage, le groupe rejoint l’église. Il est singulier de constater que les dĂ©positions des uns et des autres deviennent plus confuses, voire contradictoires, lorsqu’il s’agit de l’horreur qui s’y est dĂ©roulĂ©e. Boos a-t-il abattu deux femmes dans ce secteur ? La question reste ouverte. Par contre, il est Ă©tabli qu’il a quittĂ© Oradour aprĂšs l’exĂ©cution des hommes dans les granges pour conduire l’adjudant Gnug et un autre blessĂ© Ă  Limoges, et qu’il n’est rentrĂ© qu’à la nuit tombĂ©e. Des dĂ©positions qui nous sont connues, il apparaĂźt que Boos se conforme aux ordres de Diekmann, Kahn et Töpfer. Seule l’exĂ©cution – si elle Ă©tait avĂ©rĂ©e – des deux femmes prĂšs de l’église relĂšverait d’une initiative personnelle. La suite aprĂšs cette publicitĂ© La suite aprĂšs cette publicitĂ© Seules les identitĂ©s des 13 "malgrĂ©-nous", amnistiĂ©s, seront affichĂ©es Ă  l'entrĂ©e des ruines d'Oradour Oradour Ă©tait bien le bon endroit. » Cette phrase de Boos montre que les Allemands n’y sont pas venus par hasard. Dans la troupe, il se dit que c’est pour libĂ©rer un officier retenu prisonnier. Dans sa dĂ©position faite en 1947, le capitaine Heinz Werner est plus prĂ©cis sur la mission de Diekmann anĂ©antir le PC du maquis, fouiller le village pour retrouver le commandant Helmut KĂ€mpfe enlevĂ© la veille par la RĂ©sistance, faire un maximum de prisonniers afin de procĂ©der Ă  un Ă©change pour libĂ©rer l’officier. A quoi Boos a-t-il exactement fait allusion ? Il est bien plus clair lorsqu’il Ă©voque la promesse faite Ă  Marcel Nussy-Saint-SaĂ«ns, prĂ©sident du tribunal militaire de Bordeaux en 1953, de ne rien dire de toute cette affaire. Il admet ainsi clairement que tout n’a pas Ă©tĂ© dit au procĂšs. Cela rejoint le fait, ĂŽ combien rĂ©vĂ©lateur, que Me Lux nous avait relatĂ© la dĂ©fense alsacienne, Ă  peine arrivĂ©e Ă  Bordeaux, fut convoquĂ©e sĂ©ance tenante par Nussy-Saint-SaĂ«ns. Ce dernier voulait inciter les avocats des malgrĂ©-nous » Ă  plaider coupable », en Ă©change de quoi il ferait en sorte que les peines soient attĂ©nuĂ©es. Cela confirme que le prĂ©sident Ă©tait partial et qu’il avait dĂ©jĂ  rendu son verdict avant mĂȘme le dĂ©but du procĂšs. Rappelons Ă  ce sujet que le gĂ©nĂ©ral de Gaulle dĂ©clara, dans le Times » du 17 fĂ©vrier 1953, que le jugement Ă©tait injuste Ă  l’égard des treize incorporĂ©s de force alsaciens. Un chef d’Etat aurait-il pu prendre la dĂ©fense de vulgaires assassins de femmes et d’enfants ? Pourtant, ce sont uniquement les identitĂ©s des treize malgrĂ©-nous », amnistiĂ©s, qui seront affichĂ©es Ă  l’entrĂ©e des ruines d’Oradour jusqu’au milieu des annĂ©es 1960 ; ni celles des Allemands ou de Boos n’ont Ă©tĂ© exposĂ©es Ă  l’opprobre du peuple. Tout cela porterait Ă  croire que le procĂšs de 1953 Ă©tait bien celui des treize incorporĂ©s de force. Au final, un crime de guerre nazi devenait une affaire franco-française. Entre deux fronts » par Nicolas Mengus et AndrĂ© Hugel, Ă©d. Pierron, 2007. Ilest Ă©crit : « Affiche de propagande pour le recrutement de volontaires Ă©trangers (nĂ©erlandais, belges flamands) dans la Waffen XX. Poster rare Ă  trouver aujourd'hui. TrĂšs dĂ©coratif avec sĂ©rie de photos sur la vie du soldat SS (affiche recto-verso !). Dimension 50 x 40 cm. En trĂšs bon Ă©tat et 100% authentique ! 250 euros + 5 euros envoi avec suivi ». Les lĂ©gendes sont fournies par nos de l'imageContributeurCBW / Alamy Banque D'ImagesTaille du fichier30,1 MB 843,6 KB TĂ©lĂ©chargement compressĂ©Dimensions2848 x 3694 px 24,1 x 31,3 cm 9,5 x 12,3 inches 300dpiDate de la prise de vue12 mars 2012Jusqu’à -70 % avec nos forfaits d’imagesPayez vos images Ă  l’avance et tĂ©lĂ©chargez-les Ă  la les remisesAcheter cette image dĂšs maintenant
Usage personnelImpressions, cartes et cadeaux ou rĂ©fĂ©rence aux artistes. Usage non commercial uniquement. Non destinĂ©e Ă  la $USPrĂ©sentations ou bulletins d’information19,99 $US49,99 $US69,99 $US199,99 $US Afficherecrutement Waffen SS Créé et vendu par LeFrancais- Affiche recrutement Waffen SS Sticker Créé et vendu par LeFrancais- 2,59 $US 1,94 $US dĂšs 4 achetĂ© (e)s 1,30 $US dĂšs 10 achetĂ© (e)s Aspect Taille Petit (2.2 x 3 in) Voir le guide des tailles Ajouter au panier Les retours sont faciles et gratuits 298 575 155 banque de photos, images 360° panoramiques, vecteurs et vidĂ©osEntrepriseSĂ©lectionsPanierRechercher des imagesRechercher des banques d’images, vecteurs et vidĂ©osLes lĂ©gendes sont fournies par nos de l'imageTaille du fichier20,1 MB 628,9 KB TĂ©lĂ©chargement compressĂ©Dimensions2200 x 3200 px 18,6 x 27,1 cm 7,3 x 10,7 inches 300dpiInformations supplĂ©mentairesCette image peut avoir des imperfections car il s’agit d’une image historique ou de dans la banque de photos par tags
MĂ©diadans la catĂ©gorie « Image SS ». Les 7 fichiers suivants figurent dans cette catĂ©gorie, sur un total de 7. Affiche de recrutement de la SS × 600 ; 64 Kio. Bundesarchiv Bild , Breslau, Gauleiter Karl Hanke bei Ansprache.jpg 537 × 795 ; 65 Kio. Capitulation du ghetto de Varsovie.jpg 800 × 568 ; 134 Kio.
Introduction1Au xxe siĂšcle, l’histoire des 75 000 Belges germanophones est celle d’un passĂ© mouvementĂ© [2]. Devenue belge Ă  la suite du traitĂ© de Versailles, la population, prussienne depuis 1815, des deux Kreise d’Eupen germanophone et de Malmedy en partie wallonne ou francophone a vĂ©cu des conflits de loyautĂ© rĂ©sultant du nationalisme exacerbĂ© si typique de la premiĂšre moitiĂ© du siĂšcle dernier. Le symbole de ce passĂ©, mais aussi de ces conflits d’allĂ©geance, ce sont les 8 700 jeunes hommes recrutĂ©s par la Wehrmacht Ă  partir du mois de novembre 1941, soit deux mois aprĂšs l’octroi de la nationalitĂ© allemande Ă  la population d’un territoire annexĂ© de facto au Reich par un FĂŒhrererlass du 18 mai 1940. Entre 3 200 et 3 400 d’entre eux, soit 39 %, ne reviendront pas, mourant au champ d’honneur » ou dans des camps de prisonniers soviĂ©tiques [3]. 2La terminologie a fait de ces soldats des Zwangssoldaten – des enrĂŽlĂ©s de force ». Ce terme est d’abord créé par les autoritĂ©s gouvernementales bruxelloises pour les distinguer de leurs compatriotes flamands et wallons qui s’étaient portĂ©s volontaires dans l’armĂ©e allemande. Il est ensuite repris par les intĂ©ressĂ©s et les reprĂ©sentants de leurs associations. À travers les dĂ©cennies, ce sont une connotation de victimes et le potentiel de victimisation de cette terminologie qui ont forgĂ© l’image de ces soldats, mais aussi, Ă  travers eux, de toute la population germanophone. Ce terme ne prend cependant pas en compte les conflits entre probelges et proallemands qui ont rĂ©gi la vie politique et sociale de tout l’entre-deux-guerres. Il ne permet pas non plus de poser la question du comportement de ces soldats sur le front. En ce sens, il s’intĂšgre dans une conception de l’histoire qui est nĂ©e Ă  la fin de la Seconde Guerre mondiale au moment de l’ Ă©puration civique », et qui, en insistant sur le caractĂšre belge » du territoire et de sa population, a empĂȘchĂ© toute approche nuancĂ©e de l’histoire, voire dĂ©formĂ© grossiĂšrement le passĂ© le plus rĂ©cent [4]. À cet Ă©gard, le rapport Ă  la figure du soldat reflĂšte le rapport au passĂ© marquĂ© par les deux guerres s’est Ă©galement plutĂŽt tardivement penchĂ©e sur ces soldats. Si une thĂšse suisse dĂ©crit en 1975 pour la premiĂšre fois les implications juridiques et administratives de l’annexion du territoire d’Eupen- Malmedy par l’Allemagne en mai 1940 et donc l’enrĂŽlement Ă  partir des mois d’automne 1941 [5], il a fallu attendre 2008 pour qu’un jeune historien rĂ©gional analyse pour la premiĂšre fois en profondeur les mĂ©canismes de recrutement de la Wehrmacht [6]. Dans l’historiographie belge, qu’elle soit flamande ou wallonne, ces soldats n’ont jusqu’à prĂ©sent jamais eu leur place. Dans les statistiques de pertes belges de la Seconde Guerre mondiale les plus rĂ©centes, les 3 200 jeunes hommes de la rĂ©gion tuĂ©s ou disparus n’apparaissent pas – au contraire des volontaires flamands et wallons dans la Wehrmacht ou la ss [7]. Pendant la dĂ©cennie 1980, ce sont les souvenirs des intĂ©ressĂ©s qui ont fait l’objet de publications qui les prĂ©sentent la plupart du temps comme des victimes innocentes du grand jeu de la politique internationale, en gĂ©nĂ©ral, et du rattachement Ă  l’Allemagne en 1940, en particulier [8].Bref regard sur l’entre-deux-guerres3Le changement de nationalitĂ© de 1920 soulĂšve le difficile problĂšme de faire le deuil des hommes morts pour l’Allemagne – l’ennemie de la nouvelle patrie » belge. On y constate le repli dans l’espace religieux et dans des formes de deuil s’abstenant de toute apprĂ©ciation politique – on honore les morts de toutes les nations. Il soulĂšve Ă©galement le problĂšme de l’intĂ©gration des survivants », frĂšres ou fils des soldats allemands, dans l’armĂ©e belge [9]. Jusqu’en 1939, l’armĂ©e belge rĂ©ussit plutĂŽt bien cet examen, d’abord en ne rĂ©clamant pas pour des raisons psychologiques jusqu’en 1923 le service militaire, puis en garantissant l’instruction du soldat en langue allemande – du moins quand le nombre d’officiers maĂźtrisant la langue le permet. Entre-temps, le conflit entre le camp proallemand ou rĂ©visionniste » par rĂ©fĂ©rence Ă  la soi-disant consultation populaire sur le changement de nationalitĂ© en 1920 et le camp probelge s’est radicalisĂ© au sein mĂȘme du territoire, conduisant Ă  une barriĂšre de communication » [10]. On peut cependant observer que les fils de familles proallemandes notoires effectuent gĂ©nĂ©ralement leur service militaire belge sans trop de difficultĂ©s ; le nombre d’incidents est assez insignifiant. Il n’était pas rare mĂȘme de voir des germanophones effectuer leur service militaire dans une unitĂ© francophone ; en effet, il n’existe probablement pas de meilleur moyen d’apprendre une autre langue pour ces jeunes gens dont le niveau d’instruction ne dĂ©passe pas le plus souvent l’école primaire [11]. Celui qui ne fait pas son service militaire n’est pas un vrai homme », tels sont les motifs que les jeunes soldats des annĂ©es 1920 et 1930 avançaient pour expliquer que la question de l’armĂ©e ne constitue pas alors pas un champ clos du conflit dominant la vie politique et sociale dans les cantons d’Eupen, de Malmedy et de la mobilisation d’aoĂ»t 1939, la situation change. L’État-Major gĂ©nĂ©ral de l’armĂ©e rĂ©agit il retire les rĂ©servistes mobilisĂ©s de leurs unitĂ©s pour les verser dans les Troupes auxiliaires d’armĂ©e » taa, des troupes d’étapes ne possĂ©dant que 25 armes par bataillon. Si certains politiques considĂšrent cette mesure comme contre-productive et si on reversera finalement une grande partie de ces soldats dans leurs unitĂ©s d’origine, il n’en reste pas moins que la propagande du printemps 1940 s’est amplement servie de ce signe de mĂ©fiance si apparent et de ce sigle permettant des jeux de mots Tiere Aller Art, ou animaux variĂ©s. La propagande allemande justifie par cette humiliation » les nombreuses dĂ©sertions – on estime Ă  environ 10 % les soldats des trois cantons qui ont fuit le drapeau belge avant mai 1940 – et le passage de la frontiĂšre par une grande partie de ces hommes qui s’engageront dans la fameuse unitĂ© spĂ©ciale allemande du Bau-Lehr-Bataillon 800 Brandenburg ». En revanche, la propagande belge considĂšre que ces dĂ©sertions confirment la lĂ©gitimitĂ© des mesures belges et le bien-fondĂ© d’une mĂ©fiance Ă  l’égard de ces soldats. Pendant la campagne des Dix-Huit jours, le comportement et le loyalisme des soldats germanophones semblent avoir Ă©tĂ© plutĂŽt honorables. Certes, il y a eu des dĂ©fections, mais qui semblent ĂȘtre le rĂ©sultat de la situation gĂ©nĂ©rale dĂ©favorable Ă  l’armĂ©e belge, plutĂŽt que d’une volontĂ© de passer dans les rangs de la Wehrmacht. À la fin du mois de juin 1940, presque tous les soldats sont de retour dans le territoire d’Eupen-Malmedy, une vingtaine Ă©tant morts au combat sous l’uniforme belge. En gĂ©nĂ©ral, l’attente du retour des soldats qui avaient combattu dans l’armĂ©e belge semble avoir Ă©tĂ© un des rares Ă©lĂ©ments perturbant l’enthousiasme de la population devant la libĂ©ration » du territoire par les du territoire au Reich et l’octroi de la nationalitĂ© allemande4L’invasion du 10 mai 1940 ne constituait pas vraiment une surprise pour les Belges. Depuis l’automne 1939, on s’attend Ă  une telle attaque dans les milieux gouvernementaux et militaires belges [12]. DĂ©but 1940, quelques familles de probelges Ă©minents et de fonctionnaires dans les trois cantons sont Ă©vacuĂ©es vers l’intĂ©rieur du pays. Parmi ceux qui n’ont pas connu cette faveur, nombreux sont ceux qui deviendront les premiĂšres victimes des persĂ©cutions nazies – plus d’une fois rĂ©sultant de dĂ©nonciations. Parmi eux, le journaliste Henri Michel, directeur du Grenz-Echo, journal catholique probelge de langue allemande, qui passera presque cinq ans au camp de Sachsenhausen, ainsi que le commissaire de police d’Eupen, Fritz Hennes, et le bourgmestre socialiste de Malmedy, Joseph Werson, tous deux morts dans des camps de concentration [13]. 5Dans la recherche historique, il y a aujourd’hui un large consensus pour affirmer que le sentiment prĂ©dominant dans la population au moment de l’arrivĂ©e des troupes allemandes le 10 mai 1940 fut l’enthousiasme. Le rattachement Ă  Allemagne ne se fit pas attendre et eut lieu le 18 mai 1940 par voie d’un dĂ©cret du FĂŒhrer. À ce moment, l’armĂ©e belge n’avait pas encore capitulĂ©, ce qui aura pour consĂ©quence la non-reconnaissance juridique de cette annexion dans l’immĂ©diat aprĂšs-guerre [14]. Le Reich n’en restera pas lĂ . Par un dĂ©cret du ministre de l’IntĂ©rieur, il annexe Ă©galement, en date du 29 mai 1940, dix communes situĂ©es Ă  proximitĂ© du territoire d’Eupen-Malmedy mais qui n’avaient jamais fait partie de la Prusse ou de l’Allemagne. L’argument utilisĂ© est celui de la langue maternelle allemande d’une partie des habitants de ces communes. Depuis la PremiĂšre Guerre, l’utilisation de l’allemand dans le domaine public Ă©tait cependant en net recul, c’est ce qu’on a appelĂ© la romanisation patriotique » [15]. En tout, l’Allemagne nazie gagnait 87 000 habitants par ces annexions [16]. 6AprĂšs une semaine sous administration militaire, c’est l’Administration du Reich qui reprend le territoire d’Eupen-Malmedy. Il est incorporĂ© au RegierungsprĂ€sidium d’Aix-la-Chapelle sans que celui-ci ne se voie attribuer plus de fonctionnaires pour cette tĂąche. Le ministĂšre de l’IntĂ©rieur fonctionne comme instance d’approbation pour les diffĂ©rents dĂ©crets relatifs au rattachement [17]. Sur le plan politique, le territoire est rattachĂ© au Gau Cologne-Aix-la-Chapelle du nsdap. 7AprĂšs le dĂ©part et/ou la destitution des bourgmestres belges, ce sont d’abord des membres du parti proallemand, le Heimattreue Front [18], qui reprennent ces fonctions Ă  Eupen, l’Ortsgruppenleiter Walter Rexroth, les Kreisleiter Wilhelm Buhrke Ă  Malmedy et Franz Genten Ă  Saint-Vith ces deux derniers seulement jusqu’en automne 1940. Aux Ă©chelons administratifs infĂ©rieurs, il n’y a pas de modifications significatives [19]. 8Les limites administratives sont adaptĂ©es au systĂšme du Reich. En lieu et place des trois cantons belges, il n’y a plus que deux Kreise allemands. Les deux LandrĂ€te Felix Seulen Eupen et Heinz Ehmke Malmedy ainsi que le Kreisleiter du nsdap, Gabriel Saal, sont issus de l’intĂ©rieur du Reich, ce qui sera finalement le cas de presque tous les bourgmestres-fonctionnaires. Cette politique, qui peut ĂȘtre expliquĂ©e par une certaine mĂ©fiance mais surtout par des considĂ©rations pratiques, crĂ©e un sentiment de dĂ©ception auprĂšs des anciens militants de la cause allemande. Seul, le Kreisleiter d’Eupen, Stefan Gierets, est un ancien du hf, mais pas son successeur Karl Herwanger [20]. 9Le Heimattreue Front est dĂ©jĂ  rattachĂ© au nsdap dans le courant du mois de mai 1940. Ce rattachement ne concerne toutefois pas ses membres dont l’affiliation au parti nazi n’est pas automatique. La mission du hf est terminĂ©e. La mise au pas et l’auto-intĂ©gration de la population progressent rapidement. SchĂ€rer estime Ă  7 000 le nombre de membres du nsdap peu avant la libĂ©ration de la rĂ©gion par les AlliĂ©s en septembre 1944. Des organisations telles la Hitlerjugend et la ns-Frauenschaft comptent Ă  peu prĂšs le mĂȘme nombre de membres. La sa connaĂźt Ă©galement un grand succĂšs et les 1 240 certaines sources Ă©voquant mĂȘme le chiffe de 1 500 membres de la Standarte 174 peuvent accueillir le Stabschef sa Viktor Lutze le 18 mai 1941 pour la prestation de serment. La ss semble avoir beaucoup plus de peine dans le recrutement de membres [21].Un dĂ©cret d’Hitler, datĂ© au 23 mai 1940, prĂ©voit l’introduction de la lĂ©gislation allemande et prussienne Ă  partir du 1er septembre 1940 [22]. Une nouvelle fois, c’est au ministĂšre de l’IntĂ©rieur qu’échoit la mise en Ɠuvre. Une ordonnance du 3 septembre 1940 spĂ©cifie des dispositions intermĂ©diaires en droit civil en vue de l’adaptation des principes de droit allemands [23].La question la plus compliquĂ©e est cependant celle de la nationalitĂ©. Elle ne trouve un rĂšglement final que par une ordonnance du ministĂšre de l’IntĂ©rieur du 23 septembre 1941. Le dĂ©cret du 23 mai 1940 avait seulement confĂ©rĂ© la nationalitĂ© allemande provisoire » aux habitants [24]. Le nouveau droit de nationalitĂ© distingue entre deux groupes dans le territoire d’Eupen-Malmedy et des dix communes ». La grande majoritĂ© des habitants acquiert la nationalitĂ© allemande. Environ 20 000 habitants des dix communes » deviennent des Deutsche auf Widerruf Allemands sur rĂ©vocation », parce qu’ils Ă©taient dĂ©jĂ  Belges avant le traitĂ© de Versailles. Cette rĂ©vocation est possible dans un dĂ©lai de dix ans, qui sera cependant levĂ©e peu aprĂšs. Il est remarquable que la nouvelle rĂ©glementation n’enlĂšve pas explicitement la nationalitĂ© belge. Ainsi, la population va ignorer complĂštement qu’en vertu du droit international, elle possĂšde en rĂ©alitĂ© une double nationalitĂ© » [25].L’enrĂŽlement dans la Wehrmacht de l’engagement volontaire Ă  l’obligation10L’octroi de la nationalitĂ© allemande a une autre consĂ©quence lourde elle introduit le service militaire dans le territoire d’Eupen-Malmedy. Il s’applique aussi bien aux nouveaux » Allemands qu’aux Allemands sur rĂ©vocation ». Ces derniers peuvent mĂȘme obtenir dĂ©finitivement la nationalitĂ© allemande s’ils se montrent particuliĂšrement mĂ©ritants au front [26]. Toutefois, certains jeunes hommes portent dĂ©jĂ  l’uniforme de l’armĂ©e allemande avant septembre 1941. Outre les dĂ©serteurs de l’armĂ©e belge qui avaient passĂ© la frontiĂšre au printemps 1940, il y a Ă©galement des volontaires qui s’engagent dans la Wehrmacht entre mai 1940 et l’étĂ© 1941. Il ressort de rapports belges d’aprĂšs-guerre que le nombre de volontaires s’élevait Ă  environ 700. Cependant, nous ne savons pas si ce chiffre concerne la seule pĂ©riode prĂ©cĂ©dant l’octroi de la nationalitĂ© allemande ou s’il comporte Ă©galement les volontaires des annĂ©es de guerre, c’est-Ă -dire des jeunes qui veulent s’engager avant mĂȘme l’appel de leur classe de milice [27]. 11Les grades confĂ©rĂ©s par l’armĂ©e belge Ă  ces soldats sont seulement confirmĂ©s par les Allemands aprĂšs six mois de service. Il s’agit donc d’une sorte de probation qui s’étend Ă©galement aux volontaires. Les anciens officiers de l’armĂ©e belge sont exclus de l’enrĂŽlement dans la Wehrmacht Ă  la notable exception prĂšs de quelques volontaires [28].La procĂ©dure Ă©tablie par les Allemands se dĂ©roule en quatre Ă©tapes 12l’enregistrement. ;le test d’aptitude. ;six mois de service au Reichsarbeitsdienst rad qui ne s’appliquent pas aux hommes qui ont dĂ©jĂ  combattu dans l’armĂ©e impĂ©riale entre. 1914 et. 1918. ;l’appel sous les autoritĂ©s allemandes n’attendent d’ailleurs pas la dĂ©cision sur la nationalitĂ© des habitants pour mettre en Ɠuvre cette procĂ©dure. Ainsi, l’enregistrement des classes de milice commence en octobre 1940, tandis que les tests d’aptitude prennent cours en dĂ©cembre 1940. Suivant le plan de mobilisation du Reich, c’est la classe 1922 qui est alors la premiĂšre concernĂ©e, de mĂȘme que les anciens officiers de l’armĂ©e impĂ©riale. Au cours de l’annĂ©e 1941, malgrĂ© la crĂ©ation d’un Wehrmeldeamt, le rythme des enregistrements est considĂ©rablement ralenti en attendant le rĂšglement de la question de la nationalitĂ© [29]. 13Une fois les habitants devenus Allemands », la reprise des enregistrements et des tests d’aptitude suit rapidement. À partir de novembre 1941, les jeunes de la classe 1922 Ă©tant dĂ©jĂ  enrĂŽlĂ©s, les hommes des classes 1900-1921 sont enregistrĂ©s et ceux des annĂ©es 1914 Ă  1921 testĂ©s. Les tests d’aptitude de janvier Ă  mars 1942 concernent alors les classes 1900 Ă  1913 ainsi que 1923 et 1924. À partir de ce moment, l’adaptation Ă  la mobilisation dans le Reich est achevĂ©e [30]. 14Afin de ne pas trop peser sur le moral de la population, les enrĂŽlements ne sont pas affichĂ©s sur la voie publique – il ne semble pas y avoir eu des listes aux valves des mairies, mais les hommes concernĂ©s sont informĂ©s directement par les autoritĂ©s allemandes. On ne peut douter que l’enrĂŽlement dans la Wehrmacht Ă©tait soumis Ă  un jeu d’influences diverses qui se manifestent dans des diffĂ©rences du taux d’enrĂŽlement qui ne peuvent ĂȘtre expliquĂ©es par le seul facteur dĂ©mographique. Ainsi, dans deux communes du Kreis d’Eupen, Lontzen 2 085 hab. en 1941 et Raeren 3 271 hab., le taux des enrĂŽlĂ©s Ă©tait respectivement de 6,33 %, et de 16,01 %. La mĂȘme observation peut ĂȘtre faite pour deux communes du Kreis de Malmedy Ă  AmblĂšve Amel ; 1 769 hab. et Ă  Saint-Vith 2 703 hab., oĂč le taux est de 20,91 % et de 9,98 %. Dans ces communes paysannes, l’enrĂŽlement ne signifie pas seulement un danger personnel pour l’appelĂ©, mais souvent d’abord la perte d’une main-d’Ɠuvre dans les fermes de la rĂ©gion. Ces contraintes socio-Ă©conomiques expliquent aussi pourquoi la pression directe de dirigeants nazis et un climat de dĂ©nonciations peuvent rĂ©gner sur de nombreuses communes [31]. Au total, le taux d’enrĂŽlement s’élĂšve Ă  12,87 % pour le Kreis d’Eupen, Ă  13,64 % pour les communes wallonnes du Kreis de Malmedy et Ă  15,47 pour les communes germanophones de ce Kreis [32]. 15Initialement, les autoritĂ©s allemandes avaient Ă©galement prĂ©vu d’enrĂŽler les hommes originaires d’Eupen-Malmedy qui vivaient en Belgique occupĂ©e. Des affiches du 14 avril 1942 annoncent l’enrĂŽlement de tous les Allemands nĂ©s entre 1908 et 1924 vivant en Belgique, en spĂ©cifiant que cette mesure concerne Ă©galement les habitants des territoires devenus allemands en septembre 1941. On peut imaginer la consternation chez ces derniers dont on peut aisĂ©ment soupçonner les sentiments antiallemands. Sur intervention du ministĂšre belge de la Justice, l’administration militaire allemande renonce finalement Ă  cette mesure en acceptant l’argument de la nationalitĂ© belge de ces personnes sans s’interroger sur les consĂ©quences en droit international de cette dĂ©cision. Le MilitĂ€rbefehlshaber officialisera la renonciation provisoire dans une lettre au secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du ministĂšre de la Justice datĂ©e du 30 mai 1944 [33]. 16Le nombre total des enrĂŽlĂ©s du territoire d’Eupen-Malmedy est finalement de 8 700. Il y a cependant aussi des rĂ©fractaires qui fuient le service dans la Wehrmacht – gĂ©nĂ©ralement en passant la frontiĂšre avec la Belgique occupĂ©e oĂč ils doivent vivre dans la clandestinitĂ© pendant les annĂ©es de guerre. Le nombre de rĂ©fractaires est estimĂ© Ă  430 180 pour le Kreis d’Eupen, 230 pour le Kreis de Malmedy. Il semble que le taux de rĂ©fractaires ait Ă©tĂ© lĂ©gĂšrement plus Ă©levĂ© dans les communes wallonnes autour de Malmedy [34]. Leur assurance-vie reposait alors sur le silence de leurs proches [35]. 17Le taux de rĂ©fractaires est par ailleurs un des Ă©lĂ©ments qui illustrent au mieux la grande diffĂ©rence entre le territoire d’Eupen-Malmedy et les dix communes ». En effet, le recrutement de soldats pour la Wehrmacht dans ces derniĂšres s’avĂšre ĂȘtre particuliĂšrement dĂ©licat et loin de connaĂźtre le mĂȘme succĂšs. Les organisations de RĂ©sistance avancent dans des rapports d’aprĂšs-guerre le chiffre de 624 rĂ©fractaires pour les dix communes et celle de La Calamine, l’ancien Moresnet-Neutre, voire de 671 rĂ©fractaires sur 675 conscrits. Un rapport allemand Ă©voque en juillet 1943 la fuite vers la Belgique de 282 des 585 conscrits des classes 1922 Ă  1925, soit 48 % [36]. À dĂ©faut de la dĂ©couverte de chiffres plus prĂ©cis, on peut penser que les donnĂ©es allemandes sont plus proches de la rĂ©alitĂ©. En effet, mĂȘme si les activitĂ©s de la RĂ©sistance dans les dix communes » sont nettement plus nombreuses et denses qu’à Eupen-Malmedy, un taux de presque 100 % de rĂ©fractaires paraĂźt trĂšs improbable et relĂšve plutĂŽt de la mythologie belge de l’aprĂšs-guerre [37].Les autoritĂ©s allemandes voient trĂšs vite la nĂ©cessitĂ© de diffĂ©rencier les modalitĂ©s de recrutement. Elles dĂ©cident de n’enrĂŽler que les classes Ă  partir de l’annĂ©e 1922, les classes plus ĂągĂ©es sont jugĂ©es trop probelges » et, dĂšs lors, peu utilisables comme soldats dans l’armĂ©e allemande. La mĂ©fiance gĂ©nĂ©ralisĂ©e Ă  l’égard des Allemands sur rĂ©vocation » se traduit Ă©galement dans le fait que les tests d’aptitude n’auront lieu qu’à partir de juin 1943, Ă  un moment, oĂč presque la moitiĂ© des conscrits potentiels ont dĂ©jĂ  gagnĂ© la Belgique occupĂ©e. De plus, ceux dont le comportement au rad n’est pas exempt de tout reproche, ne sont pas enrĂŽlĂ©s dans la troupe, mais versĂ©s dans des organismes tels que l’Organisation Todt ou le nskk [38].À travers le recrutement, on peut constater que le service dans la Wehrmacht est acceptĂ© Ă  Eupen-Malmedy comme une consĂ©quence lourde, mais logique de l’annexion par l’Allemagne et de l’octroi de la nationalitĂ© allemande. Ce constat ne vaut cependant pas pour les dix communes Ă©galement rattachĂ©es qui avaient toujours Ă©tĂ© belges et oĂč la rĂ©sistance Ă  cet enrĂŽlement est extrĂȘmement forte Ă  certains Ă©gards, elle peut ĂȘtre comparĂ©e Ă  celle des habitants du Grand-DuchĂ© de Luxembourg [39].Au front18Nous savons que l’immense majoritĂ© des soldats d’Eupen-Malmedy ont fait leur instruction dans des casernes Ă  l’intĂ©rieur du Reich avant de gagner le front de l’Est. Cette destination ne peut surprendre. En effet, c’est en Russie que l’armĂ©e allemande a le plus gros besoin d’hommes au moment de l’enrĂŽlement. La proportion de ceux qui sont stationnĂ©s Ă  l’Ouest en Normandie par exemple est trĂšs petite [40]. Nous ne disposons que de trĂšs peu d’informations sur le comportement de ces soldats sur le front de l’Est. Les tĂ©moignages connus relatent la participation de certains Ă  la bataille de Stalingrad ou au siĂšge de Leningrad, mais le caractĂšre forcĂ© » de leur engagement et la tendance Ă  la victimisation » de l’aprĂšs-guerre ont empĂȘchĂ© une approche plus sereine du vĂ©cu de ces soldats. Leurs rĂ©cits et, le plus souvent, leurs lettres de campagne contiennent presque exclusivement des descriptions de ce qu’on pourrait appeler la routine de la guerre [41]. Il n’en reste pas moins que ces soldats ont participĂ© Ă  une des entreprises militaires les plus meurtriĂšres de l’histoire, la guerre d’extermination Ă  l’Est dont les crimes de guerre avec participation des soldats de la Wehrmacht ont Ă©tĂ© analysĂ©s par la recherche la plus rĂ©cente [42]. La question de l’implication personnelle de soldats d’Eupen-Malmedy dans des crimes de guerre doit donc ĂȘtre posĂ©e. Quelques rares tĂ©moignages font rĂ©fĂ©rence Ă  des fusillades en masse de civils en Russie [43], mais une Ă©tude systĂ©matique sur base de toutes les sources disponibles reste un desideratum. 19Dans ses travaux, Quadflieg analyse un Ă©chantillon de 263 soldats originaires de la rĂ©gion, ce qui nous permet de dĂ©gager certaines tendances gĂ©nĂ©rales. Ainsi, il dĂ©montre que 20,7 % des affiliations de ces soldats Ă  une organisation nazie datent d’avant le 10 mai 1940, tandis que 79,3 % de ces affiliations sont effectuĂ©es aprĂšs l’annexion de 1940. Un effet suiviste » est donc incontestable, toutefois un endoctrinement nazi le plus souvent au sein des jeunesses hitlĂ©riennes ou du daf pour un soldat sur cinq voire 1 sur 4 peut ĂȘtre constatĂ©. Il n’y a que deux cas oĂč une attitude de refus Ă  l’égard de l’autoritĂ© allemande avant l’enrĂŽlement est documentĂ©e [44]. Sur le plan strictement militaire, les soldats de la rĂ©gion servent essentiellement dans l’armĂ©e de terre 87,5 %. Environ 10 % des enrĂŽlĂ©s appartiennent Ă  la Luftwaffe. Le taux des engagĂ©s dans la Waffen-SS ne s’élĂšve qu’à 1,5 %. Ceux qui se retrouvent dans des troupes sur le front de l’Est passent 38,5 % de leur temps de service dans des unitĂ©s de combat, 34,8 % dans des unitĂ©s de soutien et 26,6 % dans l’armĂ©e de rĂ©serve [45]. Nous possĂ©dons des informations sur leur sort pour environ 68,6 % des cas analysĂ©s dans l’échantillon. Le taux des morts au combat est de 21,5 %, celui des prisonniers de guerre s’élĂšve Ă  24,4 %, 11,7 % sont libĂ©rĂ©s du service avant la fin de la guerre, 9,5 % sont portĂ©s disparus et 1,5 % ont dĂ©sertĂ© la Wehrmacht [46]. 20Il est par ailleurs intĂ©ressant de noter que, selon les chiffres de Quadflieg, les dĂ©corations et promotions pour des soldats d’Eupen-Malmedy correspondent largement Ă  la moyenne gĂ©nĂ©rale de la Wehrmacht et sont nettement plus Ă©levĂ©es que pour les soldats luxembourgeois qui constituent le groupe de comparaison de l’historien d’Aix-la-Chapelle [47].Les conclusions de Quadflieg sont claires les soldats d’Eupen- Malmedy se sont comportĂ©s dans la Wehrmacht comme des soldats originaires du Reich. Leur attitude rĂ©vĂšle une conformitĂ© incontestable [48]. Ce qui fera d’eux un groupe particulier est leur sort d’ difficile retour21Cinq mille cinq cents c’est le nombre d’hommes dont on ne possĂšde aucune information sur le sort en date du 8 mai 1945 [49]. Il faut attendre le 1er aoĂ»t 1945 pour que les autoritĂ©s belges disposent d’une liste de ceux qui, dorĂ©navant, s’appelleront les enrĂŽlĂ©s de force ». Dans le courant du mois d’aoĂ»t 1945, on estime pour la premiĂšre fois que 2 500 jeunes hommes sont encore prisonniers de guerre dans des camps soviĂ©tiques. Et alors que les quelques centaines de soldats prisonniers dans les camps des AlliĂ©s occidentaux sont libĂ©rĂ©s dans le courant de l’étĂ© 1945, il faudra attendre encore quelques annĂ©es avant que les derniers prisonniers ne puissent regagner leur rĂ©gion. Ainsi, en mars 1946, 2 724 prisonniers sont revenus, tandis que 2 784 se trouvent toujours dans des camps. Un accord de rapatriement belgo-russe ne contribue que trĂšs peu Ă  une accĂ©lĂ©ration de la procĂ©dure [50]. À la date du 31 dĂ©cembre 1947, le nombre de rentrĂ©s s’élĂšve Ă  5 417, celui des prisonniers Ă  106 et celui des disparus Ă  1 327. Les autoritĂ©s ont dĂ©livrĂ© 1 298 attestations de dĂ©cĂšs officielles. 22En mai 1945, les autoritĂ©s belges reconnaissent que la contrainte est la principale raison de l’enrĂŽlement. Toutefois, de nombreux anciens soldats de la Wehrmacht qui reviennent dans la rĂ©gion dans le courant de l’annĂ©e 1945 se retrouvent pour quelques jours ou quelques semaines Ă  nouveau prisonniers, cette fois-ci dans la prison de Verviers, ville voisine d’Eupen. Huit cent cinquante et un hommes doivent comparaĂźtre devant un tribunal militaire conseil de guerre avec juges militaires assistĂ©s d’un magistrat civil belge en 1946. Un soupçon gĂ©nĂ©ralisĂ© semble alors peser sur ces hommes. 23Ce n’est lĂ  qu’un signe visible du difficile retour de ces soldats dans leur rĂ©gion, dans une sociĂ©tĂ© oĂč l’épuration civique ne semble tolĂ©rer qu’une version belge » du passĂ© le plus rĂ©cent [51], oĂč dans de nombreux foyers manquera maintenant l’époux, le pĂšre, le frĂšre ou le fils. L’histoire sociale et culturelle de cette perte et de ces familles sans hommes reste encore Ă  Ă©crire. 24L’État belge aura longtemps du mal Ă  aborder la problĂ©matique [52]. Dans les nĂ©gociations bilatĂ©rales avec la jeune rfa au cours des annĂ©es 1950, le sujet est singuliĂšrement absent et, tandis que la France pour les Alsaciens-Lorrains et le Luxembourg le font respectivement en 1954 et 1967, la Belgique ne crĂ©era qu’en 1974 le statut d’ incorporĂ© de force ». Cinq mille anciens soldats et rĂ©fractaires au service dans la Wehrmacht reçoivent finalement un statut juridique. Le dĂ©dommagement financier ne sera dĂ©cidĂ© qu’en 1989, alors que la rfa avait dĂ©jĂ  mis les moyens financiers Ă  la disposition de l’État belge en la veille de la disparition des derniers concernĂ©s et des derniers tĂ©moins, nous devons constater que de larges pages de l’histoire des enrĂŽlĂ©s de force » et de leur sort d’aprĂšs-guerre restent toujours Ă  Ă©crire. Pour la jeune CommunautĂ© germanophone de Belgique, seule une approche critique et sereine de ce passĂ© douloureux permettrait de sortir de la logique de victimisation » qui a trop longtemps dominĂ© le discours politique et social dans la rĂ©gion. Notes [1] Christoph BrĂŒll 1979 est docteur en histoire contemporaine de la Friedrich-Schiller-UniversitĂ€t d’IĂ©na et titulaire d’un dea en relations internationales et intĂ©gration europĂ©enne de l’universitĂ© de LiĂšge. Il est chargĂ© de recherches du Fonds de la recherche scientifique-fnrs auprĂšs de l’universitĂ© de LiĂšge. Ses publications portent sur l’histoire des relations belgo-allemandes, de la mĂ©moire et de l’historiographie et sur l’histoire de la CommunautĂ© germanophone de Belgique. Il a publiĂ© Die deutschsprachigen Einheiten in der belgischen Armee zwischen den beiden Weltkriegen, Saint Vith, 2004 et Belgien und Nachkriegsdeutschland Besatzung, AnnĂ€herung, Ausgleich 1944-1958, Essen, 2009. [2] Pour des aperçus en langue française voir Alfred Minke, La CommunautĂ© germanophone l’évolution d’une terre d’entre-deux », in 1995 [ ; Christoph BrĂŒl, Un passĂ© mouvementĂ©. L’histoire de la CommunautĂ© germanophone de Belgique », in Katrin Stangherlin Ă©d., La CommunautĂ© germanophone de Belgique – Die Deutschsprachige Gemeinschaft Belgiens, Bruxelles, Éd. La Charte, 2005, p. 17-47. Une exception est formĂ©e par l’actuelle commune de La Calamine qui formait entre 1815 et 1919 le territoire de Moresnet-Neutre et qui n’a donc jamais fait partie de la Prusse. [3] Quelques donnĂ©es chiffrĂ©es et informations de base peuvent ĂȘtre trouvĂ©es chez Heinrich Toussaint, Zwangssoldaten », in Alfred Minke Ă©ds. Grenzland seit Menschengedenken, Biblio-Cassette 2 AbhĂ€ngigkeit, Eupen, 1990, no 74. [4] Freddy Cremer, „Verschlusssache Geschichte“. Über den Umgang mit der eigenen Vergangenheit », in Cremer Freddy, Fickers Andreas, Lejeune Carlo eds., Spuren in die Zukunft. Anmerkungen zu einem bewegten Jahrhundert, BĂŒllingen Lexis-Verlag, 2001, p. 9-26 p. 23-24. [5] Martin R. SchĂ€rer, Deutsche Annexionspolitik im Westen. Die Wiedereingliederung Eupen-Malmedys im zweiten Weltkrieg, 2e Ă©d., Peter Lang, Francfort/M., 1978 1re Ă©d. 1975 ; thĂšse dĂ©fendue en 1972. [6] Peter M. Quadflieg, „Zwangssoldaten“ und „Ons Jongen“. Eupen-Malmedy und Luxemburg als Rekrutierungsgebiet der deutschen Wehrmacht im Zweiten Weltkrieg, Aix-la-Chapelle, Shaker Verlag, 2008. [7] Rudi Van Doorslaer, L’hĂ©ritage politique de la guerre et en particulier de la collaboration en Belgique, 1945-2000 », in Archives nationales Luxembourg Ă©ds, Collaboration Nazification ? Le cas du Luxembourg Ă  la lumiĂšre des situations française, belge et nĂ©erlandaise. Actes du colloque international de NeumĂŒnster, mai 2006, Éd. Archives nationales, Luxembourg, 2008, p. 444-460 p. 453. [8] Heinrich Toussaint, Verlorene Jahre, Schicksale einer Kriegsgeneration im Grenzland, 1, Eupen, Grenz-Echo-Verlag, 1987 ; id., Bittere Erfahrungen, Schicksale einer Kriegsgeneration im Grenzland, 2, Eupen, Grenz-Echo-Verlag, Eupen, 1987. [9] Pour ce qui suit, voir Christoph BrĂŒll, Entre mĂ©fiance et intĂ©gration. Les germanophones dans l’armĂ©e belge 1920-1955 », in Cahiers belges d’histoire militaire, no 4, 2006, p. 135-167. [10] Heidi Christmann, Presse und gesellschaftliche Kommunikation in Eupen-Malmedy zwischen den beiden Weltkriegen, thĂšse de doctorat en communication, Munich, 1974. [11] Christoph BrĂŒll, Die deutschsprachigen Einheiten in der belgischen Armee zwischen den beiden Weltkriegen, Saint-Vith, Éd. zvs, 2004, p. 109. [12] Cf. Jean Vanwelkenhuyzen, Les Avertissements qui venaient de Berlin, Paris/Gembloux, Duculot, 1982. [13] Heinrich Toussaint, Kollaboration und Widerstand », in Grenzland seit Menschengedenken, Biblio-Cassette 2, AbhĂ€ngigkeit, no 71. [14] FĂŒhrererlass du et dĂ©cret d’exĂ©cution du ; Reichsgesetzblatt, 1940/I, p. 777 et 803. Les consĂ©quences historiques et juridiques de cette annexion sont analysĂ©es par Carlo Lejeune, Die SĂ€uberung, t. I, ErnĂŒchterung, Befreiung, Ungewissheit 1920-1944, BĂŒllingen Lexis-Verlag, 2005, p. 63-75 et Jacques Wynants, Les autoritĂ©s belges et la situation des cantons de l’Est 1940-1944 », in Bulletin d’information du Centre liĂ©geois d’histoire et d’archĂ©ologie militaires, vol. IX, fasc. IV, mars 2004, p. 15-26. [15] Cf. Walter Pintens, Historische Betrachtungen ĂŒber das deutschsprachige Gebiet und ĂŒber die rechtliche Stellung der deutschen Sprache in Belgien », in Fred Stevens et Auweele Van Den, Dirk Ă©ds., Houd voet bij stuk. Xenia iuris historiae G. Van Dievoet oblata, Katholieke Universiteit Leuven, Leuven, 1990, p. 541-560. L’auteur estime que 13 % de la population de ces dix communes » avaient l’allemand comme langue maternelle en 1930, taux qui diminuera Ă  0,72 % en 1947. [16] SchĂ€rer, op. cit., p. 79 sq. et 283. [17] Idem, p. 108. [18] David Mennicken, Die Heimattreue Front. Eine „nationalsozialistische“ Organisation in Belgien 1936-1940, mĂ©moire de master en histoire inĂ©dit, UniversitĂ© catholique de Louvain, 2009-2010. [19] SchĂ€rer, op. cit., p. 56 sq. et 146. [20] Idem, p. 113 et 125. [21] Idem, p. 140-143 ; Carlo Lejeune, Die SĂ€uberung, t. II, Hysterie, Wiedereingliederung, Assimilierung 1945-1952, BĂŒllingen Lexis-Verlag, 2007, p. 181-189. [22] SchĂ€rer, op. cit., p. 133 sq. [23] Reichsgesetzblatt, 1940/I, p. 1222 sq. et l’arrĂȘtĂ© d’exĂ©cution du Reichsgesetzblatt, 1941 I, p. 376 sq. [24] Reichsgesetzblatt, 1940/I, p. 803. [25] Reichsgesetzblatt, 1942 I, p. 584. Cf. SchĂ€rer, op. cit., p. 143-158. [26] Idem, p. 161. [27] Idem, p. 162 ; Quadflieg, op. cit., p. 68, 143 sq. Un document trouvĂ© par l’auteur aux archives de la ville d’Eupen et rĂ©alisĂ© dans le courant de l’épuration civique d’aprĂšs-guerre comporte 96 noms de volontaires pour les annĂ©es 1940 Ă  1944. Si la proportion de volontaires ne diffĂšre pas trop du nombre d’habitants, le chiffre avancĂ© de 700 volontaires concernerait alors probablement la pĂ©riode 1940-1944 et non la seule pĂ©riode entre mai 1940 et septembre 1941. Archives de l’État Ă  Eupen, Eupen Neuzeit, Nr. 1415 y 11 Dossier Ausschluss vom MilitĂ€rdienst 1945-1949, Liste Des volontaires Ă  l’armĂ©e allemande ». Cela correspond Ă©galement aux donnĂ©es relevĂ©es par Quadflieg dans un Ă©chantillon de 263 soldats originaires d’Eupen-Malmedy. [28] SchĂ€rer, op. cit., p. 161-162. [29] Quadflieg, op. cit., p. 69-71. [30] Idem, p. 73-74. [31] Carlo Lejeune et Klauser Klaus-Dieter, Die SĂ€uberung, t. III, VerdrĂ€ngte Erinnerungen – 340 Zeitzeugen berichten, BĂŒllingen Lexis-Verlag, 2008, p. 133. [32] Lejeune, SĂ€uberung, t. II, p. 179-180. [33] Lejeune, SĂ€uberung, t. I, p. 79. [34] Idem, t. II, p. 180. Ces estimations sont Ă©tablies sur la base des chiffres donnĂ©s par les diffĂ©rentes communes, Ă  l’exception des deux KreisstĂ€dte pour lesquelles on ne possĂšde pas de chiffres prĂ©cis. [35] Lejeune et Klauser, SĂ€uberung, t. III, p. 139-147 reprend des tĂ©moignages sur les rĂ©fractaires et le silence qui entourait leur fuite. [36] Tous les chiffres sont citĂ©s par SchĂ€rer, op. cit., p. 165. [37] Cf. les remarques chez Quadflieg, op. cit., p. 84-85. [38] SchĂ€rer, op. cit., p. 163-164 ; Quadflieg, op. cit., p. 76-79. [39] Idem, p. 157-159. [40] SchĂ€rer, p. 162. [41] Exemples chez Toussaint Bitte Erfahrungen et Verlorene Jahre. Une Ă©tude systĂ©matique des lettres de campagne – champ de recherche de plus en plus frĂ©quentĂ© en Allemagne – manque. [42] Nous ne citons que la synthĂšse du grand projet Wehrmacht im Vernichtungskrieg » de l’Institut fĂŒr Zeitgeschichte de Munich Christian Hartmann, Johannes HĂŒrter, Peter Lieb et Dieter Pohl, Der deutsche Krieg im Osten 1941-1944. Facetten einer GrenzĂŒberschreitung, Oldenbourg Munich, 2009. [43] Lejeune et Klauser, SĂ€uberung, t. III, p. 135 et 139. [44] Quadflieg, op. cit., p. 132-133. [45] Idem, p. 148-149. [46] Idem, p. 150. [47] Idem, p. 151-154. [48] Idem, p. 158. [49] Pour ce qui suit Lejeune, SĂ€uberung, t. II, p. 204-207. [50] Idem, t. I, p. 82-84. [51] Freddy Cremer, Als man den aufrechten Gang wieder lernen musste. Von den “Incivique“ zu den “Modellbelgiern“ », in Cremer Fickers et Lejeune, op. cit., p. 99-116. [52] Nicolas Dewald, L’Indemnisation des enrĂŽlĂ©s de force dans l’armĂ©e allemande, mĂ©moire de licence en histoire inĂ©dit, UniversitĂ© de LiĂšge, 2004-2005. Cedictionnaire prĂ©sentera toutes les divisions de la Waffen-SS, d'Ă©lite, pour une partie d'entre elles, qui ont jouĂ© un rĂŽle trĂšs important sur les cha Tous les livres depuis 1997 296 669 475 banque de photos, images 360° panoramiques, vecteurs et vidĂ©osEntrepriseSĂ©lectionsPanierBonjour!CrĂ©er un compteSĂ©lectionsNous contacterSĂ©lectionsPartagez des images Alamy avec votre Ă©quipe et vos clientsCrĂ©er une sĂ©lection â€șEntrepriseTrouvez le contenu adaptĂ© pour votre marchĂ©. DĂ©couvrez comment vous pouvez collaborer avec EntrepriseÉducationJeuxMusĂ©esLivres spĂ©cialisĂ©sVoyagesTĂ©lĂ©vision et cinĂ©maRĂ©servez une dĂ©monstrationRechercher des imagesRechercher des banques d’images, vecteurs et vidĂ©osFiltresWaffen ss Photos Stock & Des Images0 Sesouvenir de moi Non recommandĂ© sur les ordinateurs partagĂ©s. Connexion. Mot de passe oubliĂ© ? Ou connectez-vous avec l’un de ces services. Se connecter avec Facebook. Se connecter avec Twitter. Se connecter avec Google. Inscription Membres Actu et DĂ©bats Quotidien Culture Loisirs Informatique Jeux VidĂ©o Sports ForumFr Plus. Plus
403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID w3gPMM9plvtAxQvo8Fos1uVkT_UHlSTk6ye4_ful4gbR0B5h5xuFSA==
PrĂ©cision les waffen ss arrĂȘtĂ©s par les russes Ă©taient exĂ©cutĂ©s. Mais, au contraire, ceux revenus en France, ne l'ont pas Ă©tĂ© (- de 10 cas, des officiers d'active d'avant 1940 seulement), pour les autres c'Ă©taient 20 ans. Tous amnisitiĂ©s vers 1951. voir archives judiciaires de cette pĂ©riode (cours de justice) et archives de la
BREVET DE NOMINATION DU LIEUTENANT MORIZET, RĂ©volution. 80,00 € LOT DE DOCUMENTS SUR L'ARTILLERIE RÉVOLUTIONNAIRE. 80,00 € CONGÉ ABSOLU DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DONNÉ À JEAN-MARIE DUBUIS, datĂ© du 16 Brumaire An 11, RĂ©volution. 90,00 € LETTRE MANUSCRITE SIGNÉE DU GÉNÉRAL SABIN BOURCIER AU COMMISSAIRE DES GUERRES BOUDEILLE, RĂ©volution. 80,00 € Beau et rare document. CERTIFICAT AUTOGRAPHE SIGNÉ DU VICOMTE DE SCEPEAUX, gĂ©nĂ©ral en chef des ArmĂ©es Catholiques et Royales, À L'ATTENTION DU COMTE DE BEAUREPAIRE, capitaine RĂ©giment de Cavalerie Royal Picardie, dĂ©sireux de rentrer dans ses propriĂ©tĂ©s, 25 avril 1795. 2 000,00 € Chouannerie. BEAU CERTIFICAT DE SERVICES DE FIDÈLE PIQUELIN, domiciliĂ© Ă  Angers, Sergent dans la 3Ăš Compagnie de la Colonne Mobile, aspirant Ă  obtenir un grade dans la LĂ©gion de Maine & Loire, Angers 29 vendĂ©miaire an 8 21 octobre 1799 . 150,00 € Chouannerie. Rare document EXPOSÉ DE LA CONDUITE DE LA MUNICIPALITÉ DE LA COMMUNE DE LUCÉ, 14 avril 1795. 100,00 € RĂ©giment des Hommes d'Armes Ă  cheval. LIVRE D'ORDRE OU JOURNAL MILITAIRE TROUVÉ SUR UN ÉMIGRÉ , allant du 7 aoĂ»t 1792 au 17 septembre 1792. 100,00 € CONGÉ DES BÂTIMENTS DE COMMERCE, RĂ©volution. 150,00 € CERTIFICAT POUR UN EMPLOYÉ DES SUBSISTANCES MILITAIRES, RĂ©volution. 50,00 € BREVET DE CAPITAINE D'ARTILLERIE DÉCERNÉ À JACQUES COINDET LE 23 SEPTEMBRE 1793, RĂ©volution. 150,00 € REQUÊTE AUTOGRAPHE POUR LE REMPLACEMENT DU CITOYEN TESTO FERRY, SIGNÉE PAR GÉNÉRAL DE CAVALERIE, BARON AUGUSTE DE COLBERT CHABANAIS 1777-1809, Consulat. 380,00 € LETTRE MANUSCRITE AUTOGRAPHE SIGNÉE LACÉPÈDE, À PARIS LE 16 MAI 1809 », Premier Empire. 90,00 € 20 LETTRES MANUSCRITES DE COUTARD LOUIS-FRANÇOIS GĂ©nĂ©ral, 1811, baron d'Empire correspondance Ă  sa femme HĂ©lĂšne D'Avout, 1809-1811. 700,00 € LETTRES PATENTES SIGNÉES AU QUARTIER IMPÉRIAL DU KREMLIN À MOSCOU le 21 septembre 1812 PAR NAPOLÉON EMPEREUR DES FRANÇAIS, Premier Empire - Campagne de Russie. 7 800,00 € CERTIFICAT MANUSCRIT DE BONNE CONDUITE D'UN GRENADIER DE LA GARDE ROYALE DU ROYAUME DE NAPLES, Premier Empire. 300,00 € CERTIFICAT DE RÉCOMPENSE MILITAIRE POUR LE CUIRASSIER PIERRE HENRY MERET SIGNÉ DU GÉNÉRAL JEAN-LOUIS ESPAGNE, Premier Empire. 320,00 € DIPLÔME DE FIDÉLITÉ DÉCERNÉ À ADOLPHE DE MICARD, CHEVAU-LÉGER DE LA MAISON DU ROI, LE 1er JANVIER 1816, Restauration. 200,00 € LOT DE 11 PIÈCES ET QUITTANCES CONCERNANT MONSEIGNEUR LE DUC DE BERRY, Restauration. 30,00 € AFFICHE DE LA MAIRIE DE LIMOGES ORGANISATION DE LA GARDE NATIONALE 1848. 80,00 € Livret militaire 5e bataillon de chasseurs Ă  pied. 150,00 € ACTE NOTARIAL DE CESSION D'IMMEUBLE, Second Empire. 30,00 € DIPLÔME DE VÉTÉRINAIRE POUR M. CHARLES PETIT, TroisiĂšme RĂ©publique. 30,00 € CERTIFICAT DE BONNE CONDUITE DU CAPORAL FOURRIER ANDRÉ RIVIÈRE, TroisiĂšme RĂ©publique. 20,00 € AFFICHE DU 3Ăšme EMPRUNT DE LA DÉFENSE NATIONALE, 1917, PremiĂšre Guerre Mondiale. 50,00 € AFFICHE DE SOUSCRIPTION POUR LE CRÉDIT NATIONAL SOUSCRIVEZ POUR HÂTER LA RENAISSANCE DES PAYS DÉVASTÉS », 1920, TroisiĂšme RĂ©publique. 50,00 € ENSEMBLE DE QUATRE LIVRETS DU CANONNIER BREVETÉ HENRI OHEIX DU CROISIC 44 , TroisiĂšme RĂ©publique - PremiĂšre Guerre Mondiale. 30,00 € CARTE ET LAISSEZ-PASSER POUR LES OBSÈQUES NATIONALES DU MARÉCHAL FOCH LE 26 MARS 1929, TroisiĂšme RĂ©publique. 150,00 € QUELQUES ESTAMPES DU 18Ăšme SIÈCLE. 10,00 € AFFICHE JOURNÉE DU POILU 25 ET 26 DÉCEMBRE 1915 ORGANISÉE PAR LE PARLEMENT », PremiĂšre Guerre Mondiale. 40,00 € AFFICHE DE GUERRE DEBOUT DANS LA TRANCHÉE ... 3Ăšme EMPRUNT DE LA DÉFENSE NATIONALE », PremiĂšre Guerre Mondiale. 60,00 € AFFICHETTE MILITAIRE DES FORCES FRANÇAISES D'OCCUPATION EN ALLEMAGNE, 1945. 130,00 € AFFICHE DU MINISTÈRE DE L'INFORMATION ET DE LA PROPAGANDE DE VICHY, Seconde Guerre Mondiale. 100,00 € CARICATURE D'UN SOLDAT PRISONNIER DE GUERRE FRANÇAIS EN ALLEMAGNE, Seconde Guerre Mondiale. 75,00 € LOUIS-FERDINAND CÉLINE - MORT À CRÉDIT, ÉDITION DE 1936, TroisiĂšme RĂ©publique. 50,00 € OUVRAGES DU PILOTE DE CHASSE PIERRE CLOSTERMANN, Seconde Guerre Mondiale. 60,00 € AFFICHE RELIGIEUSE, Époque Gouvernement de Vichy. 20,00 € AFFICHE 1er MAI FÊTE DU TRAVAIL, Gouvernement de Vichy. 50,00 € AFFICHE KG - RESTONS UNIS ! », Seconde Guerre Mondiale. 30,00 € AFFICHE DE L'ÉTAT DE VICHY SECOURS NATIONAL CROISADE D'HIVER 1942-1943 », Seconde Guerre Mondiale. 250,00 € AFFICHE DU GOUVERNEMENT DE VICHY - LA CHARTE DU TRAVAIL », Seconde Guerre Mondiale. 110,00 € AFFICHE DU GOUVERNEMENT DE VICHY - 1er MAI FÊTE DU TRAVAIL - JE TIENS LES PROMESSES MÊME CELLES DES AUTRES », Seconde Guerre Mondiale. 150,00 € DOCUMENT DE PROPAGANDE DU PARTI DE JACQUES DORIOT, Seconde Guerre Mondiale. 60,00 € FICHES D'IDENTIFICATION D'AVIONS MILITAIRES FRANÇAIS, Seconde Guerre Mondiale. 30,00 € LOT DE 5 JOURNAUX DE PROPAGANDE, Seconde Guerre Mondiale. 40,00 € AFFICHE D'ENGAGEMENT DANS LES TROUPES COLONIALES, TroisiĂšme RĂ©publique. 270,00 € LOT DE 4 JOURNAUX DE PROPAGANDE, Seconde Guerre Mondiale. 70,00 € AFFICHE DE PROPAGANDE DE L'ÉTAT DE VICHY, Seconde Guerre Mondiale. 30,00 € AVIS DU GÉNÉRAL KOENIG POUR LES RÉSIDANTS SUISSES SE RENDANT EN ALLEMAGNE OCCUPÉE EN 1945, Seconde Guerre Mondiale. 40,00 € AFFICHE DE PROPAGANDE POUR INCITER AU TRAVAIL EN ALLEMAGNE, Seconde Guerre Mondiale. 50,00 € AFFICHE POUR LE RECENSEMENT DES GARÇONS ET FILLES DE LA SEINE, Seconde Guerre Mondiale. 15,00 € AFFICHE RAPPEL IMMÉDIAT DE CERTAINES CATÉGORIES DE RÉSERVISTES », Seconde Guerre Mondiale. 40,00 € RARE AFFICHE DE LA LÉGION TRICOLORE, Seconde Guerre Mondiale. 250,00 € AFFICHETTE DE PROPAGANDE, Seconde Guerre Mondiale. 50,00 € PORTRAIT OFFICIEL DU MARÉCHAL PÉTAIN SUR SOIE ET PHOTOGRAPHIE DU MARÉCHAL PÉTAIN, Seconde Guerre Mondiale. 90,00 € AFFICHE POLITIQUE ANTI COMMUNISTE, QuatriĂšme RĂ©publique. 40,00 € AFFICHE PRO EUROPÉÉENNE, QuatriĂšme RĂ©publique. 20,00 € AFFICHE PRO EUROPÉÉENNE CONTRE L'UNION SOVIÉTIQUE ARMÉE, QuatriĂšme RĂ©publique. 20,00 € AFFICHE ANTI-COMMUNISTE DU PARTI PAIX ET LIBERTÉ 1951 - 1956, QuatriĂšme RĂ©publique. 15,00 € AFFICHE LES ATOUTS MAÎTRES DE LA FRANCE - LE JEU DE MORT DES FELLAGA », Guerre D'AlgĂ©rie. 150,00 € AFFICHE FRANÇAISE SUR LES MASSACRES COMMIS PAR LES ALGÉRIENS DU FLN, Guerre d'AlgĂ©rie. 180,00 € TROIS CARTES POSTALES DE WINCHESTER, DĂ©but XXĂšme siĂšcle. 5,00 € PHOTOGRAPHIE D'UN OFFICIER AMÉRICAIN DE L'AÉRONAVALE, Seconde Guerre Mondiale. 20,00 € LIVRET D'UN MEMBRE SOVIÉTIQUE DES JEUNESSES COMMUNISTES, AnnĂ©es 1980. 30,00 € RUHL. DIE FRANZÖSISCHE ARMEE - L'ARMÉE FRANÇAISE, TroisiĂšme RĂ©publique. 40,00 € LIVRE EINE GANZE WELT GEGEN UNS - TOUT UN MONDE CONTRE NOUS, PremiĂšre Guerre Mondiale. 90,00 € AFFICHE ALLEMANDE POUR LES EMPRUNTS DE GUERRE, PremiĂšre Guerre Mondiale. 60,00 € DEUX LIVRETS MILITAIRE D'UN CAVALIER DU 7Ăšme UHLAN, 180,00 € LIVRET D'IDENTIFICATION D'UN VOLONTAIRE DE L'ARMÉE RUSSE DE LIBÉRATION DE LA POCHE DE SAINT NAZAIRE - AVEC TICKET POUR VISITE DANS UNE MAISON DE TOLÉRANCE, Kennbuch eines russischen Freiwilligen in der deutschen Wehrmacht zur Zeit Festung Saint Nazaire, Seconde Guerre Mondiale. 700,00 € AFFICHE - AVIS DE REPRÉSAILLES ÉMIS PAR LE GÉNÉRAL SS OBERG À PARIS EN 1942, Seconde guerre Mondiale. 350,00 € ELSÄSSER UND LOTHRINGER IN DACHAU ALSACIENS ET LORRAINS À DACHAU , Seconde Guerre Mondiale. 50,00 € PERMIS DE CIRCULER - JOURNAL DU MORBIHAN LIBÉRÉ, Seconde Guerre Mondiale. 80,00 € RARE LETTRE DE DÉNONCIATION ANONYME DE JUIN 1943, Seconde Guerre Mondiale. 600,00 € ENSEMBLE DE 4 LIVRETS DE CHANTS MILITAIRES ALLEMANDS, Seconde Guerre Mondiale. 75,00 € ATTESTATION DE NOMINATION DE WALTER KRÜGER EN TANT QUE RESPONSABLE DU RÉGIMENT SS 2 GERMANIA », TroisiĂšme Reich. 150,00 € DOCUMENT ADMINISTRATIF DE LA DIRECTION DE LA GAULEITUNG BADEN-ELSAß PARAPHÉ PAR HERMANN RÖHN, TroisiĂšme Reich. 100,00 € TROIS OUVRAGES DE PROPAGANDE DES DÉBUTS DU NSDAP, Seconde Guerre Mondiale. 140,00 € LIVRET PERSONNEL D'UNE CITOYENNE DE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE ALLEMANDE, AnnĂ©es 1980. 35,00 € LIVRET DE TRAVAIL ALLEMAND, 1949. 30,00 € G7cy.
  • q61nh96g30.pages.dev/776
  • q61nh96g30.pages.dev/309
  • q61nh96g30.pages.dev/428
  • q61nh96g30.pages.dev/453
  • q61nh96g30.pages.dev/690
  • q61nh96g30.pages.dev/605
  • q61nh96g30.pages.dev/580
  • q61nh96g30.pages.dev/946
  • q61nh96g30.pages.dev/123
  • q61nh96g30.pages.dev/290
  • q61nh96g30.pages.dev/443
  • q61nh96g30.pages.dev/317
  • q61nh96g30.pages.dev/136
  • q61nh96g30.pages.dev/545
  • q61nh96g30.pages.dev/488
  • affiche de recrutement pour la waffen ss