0612-2014. Vivre ou court séjour dans un monastÚre. Le regroupement des religieux en communautés est spécifique à certaines religions. Il est particuliÚrement développé dans le christianisme et dans le bouddhisme. L'hospitalité faisant partie des devoirs des religieux, la plupart des monastÚres sont ouverts aux voyageurs désirant
Lieux de retraite de cette communauté Franciscains de la Cordelle Vézelay 89Située en Bourgogne, sur le flanc nord de la Colline de Vézelay à gauche de la Basilique lorsqu'on en regarde la façade, à mi-pente en direction du village d'Asquins, la chapelle Sainte-Croix dénommée aujourd'hui "La Cordelle", a été construite dans l'année qui a suivi la prédication de la seconde croisade en 1146 par saint Bernard. De [...]Lire la suite MonastÚre des Clarisses Senlis 60La communauté des moniales clarisses de Senlis était initialement installée à Paris depuis 1876. Mais le bùtiment devenu inadapté et ne pouvant recevoir d'hÎtellerie a obligé les s?urs à quitter Paris en 2009 pour venir s'installer à Senlis. Désormais, une hÎtellerie de 10 chambres nouvellement installées est ouverte à ceux qui che [...]Lire la suite MonastÚre Sainte Claire Montbrison 42La communauté des Clarisses est présente à Montbrison depuis cinq siÚcles. Les Clarisses appartiennent à un ordre contemplatif, non pas pour se retirer de la vie mais pour "chercher dans la Création les traces de Dieu et porter au monde le feu d'une vie de priÚres, d'oraison et de louange". La vie cloÃtrée est comme une distance qui permet [...]Lire la suite MonastÚre Sainte Claire Mur de Barrez 12Sur les pentes des monts du Cantal, à 800 mÚtres d'altitude, le monastÚre de Mur de Barrez, situé à l'extrémité de ce bourg de 900 habitants, abrite depuis 1653 une communauté de Clarisses. Elles disposent de 3 bùtiments annexes pour accueillir des hÎtes et des familles. L'ambiance de paix et le calme des lieux favorisent le repos, la rà [...]Lire la suite MonastÚre Sainte Claire Poligny 39Entre Lons-le-Saunier et Besançon, à Poligny, une communauté de clarisses est présente depuis 1415 dans le monastÚre fondé par sainte Colette de Corbie. Elles accueillent dans une joie franciscaine les hÎtes qui demandent hospitalité et souhaitent partager leur priÚre. Sainte-Claire disait à ses s?urs qui partaient mendier hors du c [...]Lire la suite MonastÚre Sainte Claire Ronchamp 70A quelques kilomÚtres de Belfort, Notre-Dame du Haut, perché sur une colline qui domine Ronchamp, est un lieu de pÚlerinage marial depuis le Moyen ùge. La chapelle détruite pendant la guerre a été reconstruite par le grand architecte Le Corbusier en 1950, il en dira ÂJ'ai voulu créer un lieu de silence, de priÚre, de paix, de joie inté [...]Lire la suite Soeurs de Saint François d'Assise Reutenbourg 67Notre-Dame de Reinacker est un lieu de pÚlerinage à la Vierge depuis le XIVÚme siÚcle. Aujourd'hui, les SƓurs de Saint-François d'Assise donnent une touche de joie et de simplicité à l'important accueil qu'elles pratiquent au long de l'année. Elles reçoivent au foyer Notre-Dame de Reinacker, dans un site exceptionnel des maisons r [...]Lire la suite Maison Saint-Jean Ars-sur-Formans 01Toute l'année, les soeurs de St François d'Assise vous accueillent dans la paix, seul ou en groupes auprÚs du Saint-Curé-d'Ars. Temps de ressourcement, week-ends spirituels, retraites. La maison Saint-Jean, entourée d'un parc se situe à cÎté de la basilique. Tourisme Dombes, Bresse, Bugey, Val de SaÎne. Capacité d'accueil maximale 37 [...]Lire la suite La Clarté-Dieu Orsay 91La Clarté-Dieu est une Maison d'Accueil qui reçoit dans la simplicité, la convivialité et le calme. Au milieu d'un parc de 5 ha, des frÚres, des soeurs et laïcs franciscains mettent à votre disposition des locaux spacieux pour journées d'études, retraites, conférences, préparation d'examens. Il est possible d'accueillir des groupes jusqu [...]Lire la suite MonastÚre des Clarisses Nimes 30Le monastÚre a été fondé à NÃmes du vivant de Sainte Claire. Bien des péripéties, mais surtout les guerres de religion ont jeté sur les routes la communauté. En 1945 le monastÚre a été détruit par un bombardement et reconstruit en 1953. En 1995, il ne restait plus que 4 moniales, lorsqu'arrivÚrent 28 clarisses d'Alger menacées par l [...]Lire la suite HÎtellerie des Grottes Saint-Antoine Brive-la-Gaillarde 19EntiÚrement rénovée en 2007, la maison d?accueil Saint Antoine est animée par des frÚres franciscains, des laïcs, Cyril Ammeux et des bénévoles. Accueillis dans un esprit de simplicité et de convivialité, vous y trouverez un lieu idéal de priÚre et de retraite mais aussi de vacances ou de session de travail. Lire la suite MonastÚre Sainte-Claire Montfavet 84L'accueil des autres fait partie de la vie des soeurs Clarisses. C'est un accueil spirituel pour ceux qui veulent vivre un temps de plus grande proximité avec le Seigneur dans le silence et la priÚre, à travers un dialogue, une rencontre avec une soeur Accueil des groupes de réflexion et de cheminement spirituels, des enfants qui préparent l [...]Lire la suite MonastÚre Sainte-Claire Crest 26Les moniales clarisses reçoivent toute l'année toute personne, famille ou groupe désireux de passer 8 jours maximum au monastÚre, dans une ambiance franciscaine. Le monastÚre est entouré d'un vaste espace vert. Lire la suite MonastÚre Sainte-Claire Nieul-sur-Mer 17Au nord de La Rochelle, les Soeurs Clarisses de Nieul-sur-Mer accueillent sur réservation, dans le cadre du monastÚre Sainte-Claire oÃÂč se trouve l'oratoire de la Bienheureuse Marie-Céline de la Présentation, des personnes seules, des couples, des religieuses, des prÃÂȘtres ou toute personne en quÃÂȘte d'un temps de détente ou de ressourcement. [...]Lire la suite Monastre des Clarisses Nérac 47Dite  contemplative », notre vie est une vie de priÚre, de travail humble,  dans la simplicité, l'humilité et la pauvreté » Testament de Claire, avec une dimension communautaire forte marquée par la spiritualité franciscaine, un amour filial envers  notre MÚre la Sainte Église » id. et dans la joie que François et Claire [...]Lire la suite MonastÚre de l'Annonciade Villeneuve sur Lot 47La fondation du monastÚre de Villeneuve-sur-Lot date de 1624. Son existence a connu une seule interruption, de 1791 à 1816. fait unique dans l'histoire de l'Ordre en France. La chapelle est rénovée ; L'accueil est facilité pour les personnes désireuses d'approfondir leur foi dans un lieu de silence et de priÚre. De par la situation du monas [...]Lire la suite MonastÚre de l'Annonciade Saint-Doulchard 18Notre monastÚre a été fondé en 1988 par le monastÚre de Thiais. C'est un retour au berceau de l'Ordre, fondé à Bourges en 1502 par Sainte Jeanne de France. Situé au portes de Bourges, il a une vue magnifique sur la cathédrale au loin ! De spiritualité mariale et franciscaine, notre vie contemplative est rythmée par l'Eucharistie, les off [...]Lire la suite MonastÚre sainte-Claire Nantes 44Les clarisses se sont installées en 1457 tout prÚs de la cathédrale, à la demande de la future Bienheureuse Françoise d'Amboise, duchesse de Bretagne. Détruit à la Révolution, le monastÚre a été rétabli en 1859 par les clarisses de Marseille. Il a refondé le monastÚre de Reims en 1933, et participé à la fondation d'un monastÚre à [...]Lire la suite MonastÚre de l'Annonciade Thiais 94Au début du 20Ú siÚcle, en 1904, paraissent les Lois Combes, c'est l'exil en Angleterre, prÚs de Douvres, pour la trentaine de moniales que compte le monastÚre de Boulogne-sur-Mer. Vingt années vont s'écouler. En 1922, un retour en France se dessine. Quatre soeurs du monastÚre anglais partent refonder en France. AprÚs un bref passage dans [...]Lire la suite Les Franciscains Fontenay-sous-Bois 94Notre vocation est double vivre l'Évangile en fraternité, c'est la dimension locale de notre vie rythmée par la priÚre. Et l'autre aspect de notre vie, est la mission par le travail, les services mutuels et l'annonce à tous du bonheur en Dieu. Des locaux attenants à notre maison permettent d'accueillir divers groupes, de tous ùges, pour [...]Lire la suite Page 1 2 sur 2 Rechercher un établissement en saisissant un lieu, une ville, un département...
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Une abbaye est un monastĂšre ou un couvent habitĂ© par des hommes ou des femmes ayant choisi de vivre Ă  l'Ă©cart du monde pour y favoriser la recherche de Dieu. On les appelle moines ou moniales. Dans la culture chrĂ©tienne, ils sont dirigĂ©s par un abbĂ© ou une abbesse qui sont des dignitaires religieux. Le mot abbaye dĂ©rivant du mot abbĂ©, quand une communautĂ© religieuse n'est pas dirigĂ©e par un abbĂ© ou une abbesse, on parle simplement de monastĂšre » ou de couvent » et le chef » s'appelle le supĂ©rieur. Il existe des monastĂšres non chrĂ©tiens bouddhiste, par exemple. Cependant, le terme d'abbaye est nĂ© et reste spĂ©cifiquement chrĂ©tien. Il est possible de parler d'abbaye orthodoxe, mais cet usage est rare, et plus encore pour les protestants pour qui ce type d'engagement incluant le cĂ©libat est encore plus rare. Le terme monastĂšre est plus facilement employĂ©. Sommaire 1 Vie quotidienne des moines 2 Les bĂątiments d'une abbaye L'Ă©glise abbatiale Le cloĂźtre La salle capitulaire Le scriptorium Le chauffoir Le rĂ©fectoire Le dortoir La porterie Autres salles BĂątiments annexes 3 Vikiliens pour complĂ©ter sur les moines au Moyen Âge Vie quotidienne des moines[modifier modifier le wikicode] Les moines pour fonder leur abbaye doivent dĂ©fricher les forĂȘts parfois, ils peuvent diriger une seigneurie et en tirer de nombreuses richesses, grĂące aux travaux paysans. Une fois Ă©tablis, ils pratiquent plusieurs activitĂ©s religieuses, bien sĂ»r, mais ils cultivent aussi les terres autour d'eux, recopient et Ă©crivent des livres, et Ă©lĂšvent de la volaille. Les mieux instruits apprennent les rudiments aux plus dĂ©munis. Au Moyen Âge, la vie de la majeure partie des moines est rĂ©gie par la rĂšgle de saint BenoĂźt. Ils doivent vivre silencieusement, prier souvent, ne pas ĂȘtre oisifs inactifs et se dĂ©tacher des objets. Ils ont aussi des interdits alimentaires et doivent obĂ©ir Ă  un chef qu'ils Ă©lisent, l'abbĂ©. Ils font aussi vƓu de chastetĂ© ils s'abstiennent de relations amoureuses et n'ont pas le droit de quitter le territoire de l'abbaye dĂ©limitĂ© par une enceinte. Ce sont les moines bĂ©nĂ©dictins. Au cours du Moyen Âge, l'interprĂ©tation de la rĂšgle de saint BenoĂźt varie. Certains pensent qu'il vaut mieux vivre dans la richesse, et dĂ©corer fastueusement les Ă©glises, que cela tĂ©moigne de la puissance de Dieu. Ce sont les clunisiens, qui connaissent un grand succĂšs. Mais d'autres ne sont pas d'accord du tout ils estiment que les moines doivent vivre dans la sobriĂ©tĂ© et le travail manuel. Ils fondent un autre ordre, l'ordre de CĂźteaux qui est popularisĂ© dans toute l'Europe grĂące Ă  Bernard de Clairvaux. Les bĂątiments d'une abbaye[modifier modifier le wikicode] Lieu de vie et de travail des moines ou des nonnes, une abbaye dispose de bĂątiments adaptĂ©s Ă  ces diffĂ©rentes fonctions. L'abbaye cistercienne de Fontfroide, dans l'Aude L'Ă©glise abbatiale[modifier modifier le wikicode] L'Ă©glise sert aux cĂ©rĂ©monies du culte chrĂ©tien. Les moines doivent participer Ă  plusieurs priĂšres collectives rĂ©parties tout au long de la journĂ©e y compris la nuit. Selon des rĂšgles de l'ordre monastique, l'Ă©glise, plus ou moins simple, montre une dĂ©coration plus ou moins luxueuse. Les Ă©glises des abbayes cisterciennes sont particuliĂšrement simples dans leur conception et sobre dans leur dĂ©coration. Le cloĂźtre[modifier modifier le wikicode] Le cloĂźtre est une cour intĂ©rieure de l'abbaye. Cette cour est entourĂ©e d'une galerie couverte adossĂ©e aux bĂątiments mais dont un des murs est ajourĂ© par des arcades Ă  la dĂ©coration plus ou moins travaillĂ©e. Le cloĂźtre permet aux moines de dire leurs priĂšres ou de mĂ©diter tout en marchant. Un lavabo est souvent installĂ© dans une aile du cloĂźtre. Il permet aux moines de se laver avant de passer Ă  table. La salle capitulaire[modifier modifier le wikicode] La salle capitulaire est la salle centrale de l'abbaye. C'est lĂ  que l'abbĂ© rĂ©unit les moines pour discuter et prendre les dĂ©cisions concernant la vie collective. Cette salle n'est pas chauffĂ©e. Le scriptorium[modifier modifier le wikicode] Le scriptorium est une salle oĂč les moines copient des textes et des illustrations de manuscrits. Il y a trois groupes les copistes, qui copient des textes comme la Bible ; les pictors, qui dessinent des enluminures et les armarius, qui sont des superviseurs du travail et qui donnent les ordres. Copiste recopiant un manuscrit Un manuscrit. Bible d'Étienne Hardin. Vers 1100 Le chauffoir[modifier modifier le wikicode] Le chauffoir est la seule salle chauffĂ©e de l'abbaye. C'est lĂ  que les moines peuvent venir passer quelques instants quand il fait trĂšs froid. C'est souvent lĂ  aussi que l'on place les malades. Le rĂ©fectoire[modifier modifier le wikicode] Le rĂ©fectoire est la salle Ă  manger des moines. Les repas sont pris en commun dans le silence. Seul un moine fait la lecture Ă  haute voix des textes sacrĂ©s. Le rĂ©fectoire de l'abbaye cistercienne de Noirlac dans le Cher RĂ©fectoire avec Ă  droite l'escalier ajourĂ© qui mĂšne Ă  la chaire Ă  prĂȘcher. Abbaye Santa Maria de la Huerta, province de Soria, Castille-et-LĂ©on, Espagne Le dortoir[modifier modifier le wikicode] Le dortoir est le lieu oĂč les moines peuvent se reposer aprĂšs les travaux de la journĂ©e. L'espace est ouvert il n'y a pas de lieu individualisĂ© pour chaque occupant. Il est le plus souvent placĂ© Ă  l'Ă©tage. La porterie[modifier modifier le wikicode] La porterie est l'entrĂ©e principale de l'abbaye Autres salles[modifier modifier le wikicode] La cuisine permet la confection des repas des moines. Les menus sont trĂšs sobres et rĂ©pĂ©titifs ils ne nĂ©cessitent pas beaucoup de temps de prĂ©paration. Le cellier est une salle oĂč sont entreposĂ©s les produits utilisĂ©s dans l'abbaye. Les latrines sont les lieux d'aisance. Il n'y a pas de cabine isolĂ©e pour faire ses besoins. BĂątiments annexes[modifier modifier le wikicode] L'abbaye dispose souvent d'une forge pour la confection et la rĂ©paration des instruments agricoles utilisĂ©s pas les moines lorsqu'ils font les travaux des champs. L'abbaye peut Ă©galement avoir une hĂŽtellerie. Les voyageurs peuvent y trouver l'hospitalitĂ© pour une nuit, ou pour un sĂ©jour plus long s'ils dĂ©cident de faire une retraite » religieuse auprĂšs des moines. Les abbayes cisterciennes disposaient de granges situĂ©es dans les villages qui dĂ©pendaient de l'abbaye. Les moines et les paysans venaient y dĂ©poser tout ou partie des produits agricoles qu'ils devaient Ă  l'abbaye. Moines cisterciens de Fontfroide Vaucluse au travail La forge de l'abbaye cistercienne de Fontenay CĂŽte-d'Or Grange dĂźmiĂšre Ă  Fontaine-Chaalis dans l'Oise. Beaucoup d'abbayes furent construites au Moyen Âge, Ă  travers l'Europe. Certaines sont dotĂ©es de trĂšs belles abbatiales par exemple, celle de Westminster, Ă  Londres, qui fait partie d'une abbaye construite au XIe siĂšcle par le roi britannique Édouard le Confesseur abbaye dont, par ailleurs, seuls quelques bĂątiments n'ont pas Ă©tĂ© dĂ©truits. En France, l'abbaye de Cluny a Ă©tĂ© une des plus grandes abbayes catholiques jusqu'Ă  la RĂ©volution française. Vikiliens pour complĂ©ter sur les moines au Moyen Âge[modifier modifier le wikicode] Catholicisme Le clergĂ© rĂ©gulier au Moyen Âge
\n\nfaire entrer un religieux dans un monastĂšre
Ilest question ici dĂą une famille dont le grand-pĂšre est un immigrĂ© algĂ©rien. Au point de sĂ©questrer sa sÅ ur dans lĂą appartement. Variantes du nom de famille. Il a aussi jouĂ© dans la piĂšce de théùtre Dernier coup de ciseaux. google_color_bg = "FFFFFF"; Classe 1990, William Lebghil nasce. william lebghil origine algĂ©rien.
Genre Histoire Qui ? Hubert Wolf Titre Le Vice et la GrĂące. L’affaire des religieuses de Sant’Ambrogio Trad. de l’allemand par Jean-Louis Schlegel Chez qui ? Seuil, 440 p. C’est un rĂȘve anticlĂ©rical. Un couvent romain oĂč une religieuse sĂ©rieusement travaillĂ©e par la chose initie les novices au moyen de rites impliquant entre autres choses des signes de croix sur les seins et des contacts de vulve Ă  vulve; oĂč un confesseur jĂ©suite insuffle la grĂące Ă  la mĂȘme religieuse au moyen de baisers profonds; oĂč les dĂ©cisions sont prises sur la base de lettres dĂ©taillĂ©es – et trĂšs prosaĂŻques – prĂ©tendument rĂ©digĂ©es par la Sainte Vierge en personne. Et oĂč pour parer Ă  la dĂ©couverte de ces pratiques originales, on n’hĂ©site pas Ă  recourir Ă  l’empoisonnement
L’auteur de ce livre, pourtant, n’a vraiment rien d’un romancier de bas Ă©tage ou d’un pourfendeur de la calotte. Historien de l’Eglise, lui-mĂȘme prĂȘtre, Hubert Wolf reconstitue cette affaire Ă©bouriffante – mais tout Ă  fait rĂ©elle – sur la base d’une Ă©tude dĂ©taillĂ©e des documents de l’Inquisition romaine. Et il ne s’y intĂ©resse pas par goĂ»t du scandale. Mais bien parce qu’il la juge rĂ©vĂ©latrice. D’une Ă©poque, celle de la remise en question du pouvoir pontifical par la montĂ©e des revendications dĂ©mocratiques et laĂŻques. Et d’une tendance bien prĂ©cise au sein de cette Ă©poque celle, incarnĂ©e tout particuliĂšrement par Pie IX, qui riposte aux dangers par le repli, le rejet de l’esprit critique et l’évasion dans une foi sentimentale et intransigeante oĂč l’intervention rĂ©currente du surnaturel dans la vie quotidienne est tenue pour culte secret des nonnesC’est l’ñge des miracles, du culte du SacrĂ©-CƓur, des mystiques – et manifestement d’un certain aveuglement sur le sous-texte sexuel d’une partie de ces ecclĂ©siastique reste sensible au risque que les manifestations de surnaturel n’ébranlent son droit de dĂ©signer seule l’élection divine. Elle enquĂȘte donc avec soin et mĂ©fiance. Et, en 1816, le Saint-Office condamne SƓur Maria Agnese Firrao, visionnaire et stigmatisĂ©e, pour saintetĂ© feinte. La religieuse est Ă©loignĂ©e du couvent qu’elle dirigeait mais cela n’empĂȘche pas ses anciennes compagnes de perpĂ©tuer son culte en secret est toutefois trĂšs relatif. Alors qu’il n’est encore que cardinal, le futur LĂ©on XII se montre trĂšs impressionnĂ© par une prĂ©diction reçue chez les nonnes et dĂ©cide de lever toute censure les concernant et de les installer dans un bĂątiment plus vaste, Sant’ lĂ  qu’entre en 1858 la princesse allemande Katharina von Hohenzollern-Sigmaringen, alors quadragĂ©naire, deux fois mariĂ©e et bien dĂ©cidĂ©e Ă  vouer le reste de sa vie Ă  Dieu. Moins d’un an plus tard, elle en ressort en catastrophe, sĂ»re qu’on a voulu la tuer. Sur la base de son rĂ©cit, l’Inquisition dĂ©couvrira qu’une nouvelle religieuse, Maria Luisa Ridolfi, sĂ©duisante mĂšre vicaire et instructrice des novices, prĂ©tend avoir des visions et rĂ©gente la vie du couvent au moyen de lettres qu’elle dit avoir reçues de la Madone. Les enquĂȘteurs mettent en outre au jour les pratiques sexuelles trĂšs imaginatives que Maria Luisa impose Ă  ses pupilles et partage avec son confesseur, le PĂšre Giuseppe Peters, alias Joseph dossier est brĂ»lant. Kleutgen est un thĂ©ologien de renom, chef de file du mouvement nĂ©oscolastique qui combat alors les tentatives de concilier la foi avec la modernitĂ©. Il dispose donc d’éminents protecteurs – comme d’adversaires avisĂ©s c’est sur le conseil de BĂ©nĂ©dictins reprĂ©sentants du courant opposĂ© que la princesse Katharina a saisi les autoritĂ©s pour un thĂ©ologienLa Curie est nettement dominĂ©e par les premiers, et Joseph Kleutgen ne sera que lĂ©gĂšrement sanctionnĂ© malgrĂ© la responsabilitĂ© de directeur de conscience qui Ă©tait la sienne. On croit volontiers, dans la hiĂ©rarchie exclusivement masculine de l’Eglise, Ă  la toute-puissance de la malignitĂ© que Maria Luisa sombre dans la folie dans le couvent oĂč elle a Ă©tĂ© emprisonnĂ©e, Joseph Kleutgen reprend donc sa vie de thĂ©ologien. Ce qui lui permettra de participer activement Ă  l’élaboration du dogme de l’infaillibilitĂ© pontificale, adoptĂ©e au 1er concile du Vatican, en 1870.
Dansson édition papier, cet article est accompagné d'illustrations de Sarah-Louise Barbett. Ces denriÚres sont visibles dans le PDF associé à l'article.
Le port d'un signe ou d'un vĂȘtement religieux est la libertĂ© de se vĂȘtir pendant le temps et sur le lieu de travail n'est pas une libertĂ© fondamentale titleContent. L'employeur peut ainsi interdire certaines tenues ou accessoires ou imposer le port de certaines tenues pour des raisons de sĂ©curitĂ©, de santĂ© ou d'hygiĂšne le cas, par exemple, d'incompatibilitĂ© entre le port d'un signe religieux et d'un Ă©quipement obligatoire de Ă©galement le cas de risques mĂ©caniques ou chimiques accrus par le port de vĂȘtements ou d'insignes non savoir une clause du rĂšglement intĂ©rieur peut interdire Ă  un salariĂ© en contact avec la clientĂšle le port de tout signe manifestant des convictions salariĂ© n'est pas autorisĂ© Ă  cacher son visage lorsqu'il travaille dans un lieu ouvert au public ou un organisme chargĂ© d'une mission de service public. Il peut s'agir des commerces, cinĂ©mas, banques, mais aussi par exemple d'une clinique tenues rendant impossible l'identification de la personne sont interdites. Il peut s'agir notamment d'une cagoule, d'un voile intĂ©gral burqa, niqab, etc..En cas de non respect, le salariĂ© risque une amende de 150 € revanche, cette interdiction ne concerne pas le salariĂ© qui travaille dans une entreprise dont l'accĂšs est rĂ©servĂ© au personnel.
Nepouvez pas entrer dans un couvent, ou monastÚre sans devenir religieuse ou faire de voeux. Si l'épouse de Dutroux l'a demandé , je ne vois pas pourquoi, vous ne le pourriez pas? Oui, il existe une forme mitigée : les oblats réguliers d'un Ordre (ne pas confondre avec les oblats séculiers qui restent dans le monde). _____
1Par Église catholique », nous entendons ici l’ensemble constituĂ© par l’Église de rite latin romain et les Églises de rite oriental en communion avec l’évĂȘque de Rome. C’est dans ce cadre assez large que nous allons mener deux enquĂȘtes. La premiĂšre nous conduira Ă  examiner comment sont nĂ©es progressivement deux maniĂšres d’ĂȘtre prĂȘtre dans l’Église latine ; pour la seconde, dont la visĂ©e sera d’examiner la question du cĂ©libat et du mariage des prĂȘtres, nous considĂšrerons l’ensemble de l’ Église catholique ». AprĂšs avoir brossĂ© cet arriĂšre-pays, nous prĂ©senterons quelques-uns des dĂ©bats contemporains dans l’Église latine. Enfin, pour conclure, nous ferons deux remarques, sans oublier que ces pages sont d’un historien et que leur but n’est pas de proposer une nouvelle discipline mais d’introduire du jeu dans les Ă©changes en moments charniĂšres de l’Église latine2Nous nous limiterons, dans cette premiĂšre enquĂȘte, Ă  cette institution occidentale car elle est la seule oĂč soient nĂ©s, aprĂšs le xiie siĂšcle, une multitude d’ordres et de congrĂ©gations Ă  cĂŽtĂ© des moines et du clergĂ© sĂ©culier. Dans ce contexte, nous Ă©tudierons deux moments de commencement », celui de la rĂ©forme grĂ©gorienne au Moyen Âge et celui des RĂ©formes Ă  l’époque moderne. 3Le tournant des xiie-xiiie siĂšcles. – Si depuis le xe siĂšcle les bĂ©nĂ©dictins de Cluny dominent en Occident, Ă  la fin du xie siĂšcle des chrĂ©tiens se font ermites, d’autres rejoignent la Chartreuse et d’autres encore entrent Ă  CĂźteaux. La chrĂ©tientĂ© se transforme alors, de rurale elle devient urbaine et les migrations se multiplient. Mais l’Église aussi change et son centralisme clĂ©rical accentue la sĂ©paration des latins et des orientaux. Parmi les instituts religieux fondĂ©s alors, les chanoines rĂ©guliers qui veulent prĂȘcher l’Évangile et assister les pauvres sont les plus nombreux. L’un d’eux, Norbert, s’en remet au pape qui lui donne le pouvoir de prĂȘcher partout, mais bientĂŽt une communautĂ© est fondĂ©e Ă  PrĂ©montrĂ© selon la rĂšgle d’Augustin et des statuts inspirĂ©s de CĂźteaux oĂč il est prĂ©cisĂ© que les paroisses des chanoines sont des annexes du monastĂšre. 4Une maniĂšre d’ĂȘtre prĂȘtre est nĂ©e. Moins d’un siĂšcle plus tard, elle se dĂ©veloppe avec les franciscains et les dominicains qui dĂ©sirent annoncer pauvrement le Christ pauvre. Dominique et François ont compris la nĂ©cessitĂ© de la parole dans l’évangĂ©lisation, mais le premier souhaite que ses frĂšres fassent des Ă©tudes sans ignorer que la science seule ne suscite pas l’adhĂ©sion. Par ailleurs, comme François, Dominique refuse toute propriĂ©tĂ© mais il ne fait pas de la pauvretĂ© un absolu Ă©vangĂ©lique. BientĂŽt les missions confiĂ©es par la papautĂ© conduiront les mendiants en Chine, en Scandinavie et au Moyen-Orient. Mais venons-en au clergĂ© paroissial. 5Un double mouvement se produit. D’une part la dĂ©mographie conduit Ă  construire ou Ă  dĂ©placer des Ă©glises. D’autre part celles-ci et leurs biens sont restituĂ©s par les laĂŻcs aux Ă©vĂȘques, aux moines et aux chanoines, sans que soit remis en cause le systĂšme bĂ©nĂ©ficial [1]. Si ces nouveaux patrons demandent Ă  l’évĂȘque du lieu de donner la cura animarum Ă  leur candidat, ils gardent la propriĂ©tĂ© des biens paroissiaux et se rĂ©servent la dĂźme. Au desservant revient la jouissance de la dot du fief presbytĂ©ral et la possibilitĂ© de recevoir des offrandes en nature ou en argent Ă  l’occasion des actes du culte. 6Le prĂȘtre a pour charge d’aider ses paroissiens Ă  entrer dans la vie chrĂ©tienne par le baptĂȘme et Ă  en sortir avec le viatique, l’extrĂȘme-onction et la sĂ©pulture. À l’église, il veille sur les livres, les vĂȘtements et les vases liturgiques, sur la cire, le pain et le vin apportĂ©s par les fidĂšles. Il assure la messe le dimanche et les jours de fĂȘte et entend les confessions. Il accueille les fiancĂ©s, assiste Ă  leur mariage et bĂ©nit les relevailles. Il visite les malades et reçoit pĂšlerins et voyageurs. Selon ses capacitĂ©s, il explique le Credo, le Pater et les prescriptions synodales. Il veille enfin sur la conduite de ses paroissiens. La maniĂšre d’ĂȘtre prĂȘtre sĂ©culier se normalise au xiie siĂšcle quand le concile de Latran III 1179 freine la prolifĂ©ration des ordinations que rien ne lĂ©gitime. 7Au xiiie siĂšcle, une autre Ă©tape est franchie. Le concile de Latran IV 1215, en faisant de la paroisse le cadre de la vie religieuse, renforce le rĂŽle du prĂȘtre. Il prĂ©cise que tout chrĂ©tien doit se confesser Ă  son propre curĂ© et communier de ses mains au moins Ă  PĂąques [2], ce qui est une façon d’exiger une appartenance rĂ©elle Ă  l’Église. Si ces prescriptions ne sont pas nouvelles, elles s’inscrivent dans l’effort fait alors pour rendre la dĂ©marche pĂ©nitentielle plus responsable et donner un sens plus chrĂ©tien Ă  l’eucharistie sans qu’en soit requise une rĂ©ception frĂ©quente. Selon Innocent III qui a convoquĂ© le concile, le renouveau ne peut venir que des curĂ©s Ă  qui il donne pour modĂšle le Bon Pasteur. 8Sans renoncer Ă  la formation des prĂȘtres, la papautĂ© choisit de s’appuyer sur les ordres mendiants, au grand dam des Ă©vĂȘques Ă  qui Latran IV a rappelĂ© leur charge de docteurs et a demandĂ© de s’entourer de prĂ©dicateurs. 9Le tournant des xvie – xviie siĂšcles. – Si le temps prĂ©cĂ©dent est marquĂ© par l’estrengement des chrĂ©tientĂ©s d’Orient et d’Occident, ce nouveau moment est celui des RĂ©formes et de l’expansion ultramarine du catholicisme. 10Souvent avant Luther et Calvin, les instituts monastiques, canoniaux et mendiants se rĂ©forment [3]. Ce retour Ă  l’observance prend le double visage de la solitude les rĂ©collets et de la pauvretĂ© les dĂ©chaussĂ©s. Les religieux prĂȘtres, redĂ©couvrant qu’ils ont Ă©tĂ© fondĂ©s pour prĂȘcher l’Évangile en pauvretĂ©, n’hĂ©sitent pas Ă  partir en Asie et en AmĂ©rique. Une autre Ă©tape est franchie avec les capucins qui, approuvĂ©s par Paul III en 1536, se rĂ©pandent dans le monde entier sous le signe de Paul et de François et deviennent un pĂŽle spirituel et missionnaire de la rĂ©forme tridentine. 11La Compagnie de JĂ©sus, approuvĂ©e en 1540 par le mĂȘme pape, en est un autre pĂŽle. Avec cet ordre de religieux prĂȘtres et frĂšres, le caractĂšre sacerdotal prend un sens nouveau. Sans ĂȘtre en soi un objectif, la maniĂšre d’ĂȘtre prĂȘtre des jĂ©suites est un aspect central de leur identitĂ©. EnracinĂ©e dans la Contemplation pour obtenir l’amour qui conclut les Exercices spirituels, elle est un don de Dieu en vue d’une mission universelle. En se mettant au service du pape quant aux missions, les jĂ©suites disent leur disponibilitĂ© pour aller aux frontiĂšres de l’Église et du monde, espĂ©rant y aider les Ăąmes » pour une gloire de Dieu plus grande [4]. 12Pierre de BĂ©rulle forme avec ses disciples français – Olier, J. Eudes, V. de Paul – le troisiĂšme pĂŽle de la rĂ©forme tridentine. À la suite de Bernard, François, Ignace et ThĂ©rĂšse, le futur cardinal donne Ă  sa spiritualitĂ© un tour christocentrique et dĂ©couvre que le prĂȘtre doit ĂȘtre conforme Ă  l’image de JĂ©sus-Christ, le mĂ©diateur entre Dieu et les hommes et le fondateur de l’ordre sacerdotal ». Commentant la Bulle de Paul IV qui approuvait l’Oratoire en 1613, Condren, qui succĂ©da Ă  BĂ©rulle, prĂ©cise [Cette] congrĂ©gation de prĂȘtres qui, non seulement font profession de tendre Ă  la perfection sacerdotale, mais qui se sĂ©parent de tout ce qui peut les en dĂ©tourner [
] pour ĂȘtre, Ă  l’égard des autres ecclĂ©siastiques ce que les religieux sont Ă  l’égard des laĂŻques. Vivant en JĂ©sus-Christ et selon lui, nous serons vĂ©ritablement ses religieux. Et sans ĂȘtre liĂ©s par aucun vƓu solennel ou particulier, nous vivrons religieusement [5]. » Venons-en donc au clergĂ© paroissial. 13À l’aube du xvie siĂšcle, alors que certains religieux se rĂ©forment, le clergĂ© souffre des limites du systĂšme bĂ©nĂ©ficial et des lacunes de sa formation. Luther se fait critique L’Église du Christ ignore le sacrement de l’ordre ; il a Ă©tĂ© inventĂ© par l’Église du pape [6] » et propose sa doctrine du sacerdoce universel Par le baptĂȘme, nous recevons tous le sacerdoce [7]. » AprĂšs 1540, quand le protestantisme s’est rĂ©pandu, on mesura la diffĂ©rence entre le prĂȘtre marquĂ© d’un caractĂšre indĂ©lĂ©bile qui en fait un sacrificateur et le pasteur dĂ©signĂ© par le peuple chrĂ©tien pour prĂȘcher la parole et administrer les sacrements. Le CollĂšge cardinalice, Ă©purĂ© par Paul III, rĂ©dige un texte sur la rĂ©novation du clergĂ© repris durant les sessions du concile de Trente de 1562 et 1563. Se dĂ©tournant des conceptions protestantes, on dĂ©sire renouveler le clergĂ© par l’exaltation de sa mission, la revalorisation de ses fonctions, le renforcement de la discipline et une meilleure formation. Rien, Ă©crivent les PĂšres, n’instruit davantage et ne porte plus continuellement les hommes Ă  la piĂ©tĂ© et aux saints exercices que la vie et l’exemple de ceux qui se sont consacrĂ©s au saint ministĂšre. [8] » Et ils ajoutent que le prĂȘtre, tirant sa valeur de sa fonction, doit donner aux fidĂšles l’exemple de la saintetĂ©. 14Les dĂ©cisions tridentines sont appliquĂ©es par François de la Rochefoucauld, l’auteur du De la perfection de l’état ecclĂ©siastique, et par François de Sales, mais plus encore par les tenants de l’école bĂ©rullienne. Avec tĂ©nacitĂ©, le fondateur de l’Oratoire de JĂ©sus prĂȘche aux prĂȘtres qu’il y a une plus grande exigence de saintetĂ© dans leur Ă©tat de prĂȘtrise que dans la profession religieuse ». Un nouveau type de prĂȘtre est nĂ©, qui se dĂ©marque de la maniĂšre des religieux prĂȘtres Chaque ordre religieux, Ă©crit le sulpicien Tronson, reprĂ©sente une vertu de JĂ©sus-Christ. Mais il n’y en a point qui le reprĂ©sente tout entier c’est le privilĂšge de l’état ecclĂ©siastique. » Ce modĂšle l’ pratiques diverses du cĂ©libat et du mariage15Deux maniĂšres d’ĂȘtre prĂȘtre se sont donc dessinĂ©es au cours de l’histoire le prĂȘtre diocĂ©sain et le religieux prĂȘtre. Mais dans l’ Église catholique », Ă  cĂŽtĂ© des latins, les orientaux considĂšrent diffĂ©remment le cĂ©libat ecclĂ©siastique. 16Le cĂ©libat des religieux prĂȘtres. – Les religieux, selon un choix personnel rĂ©flĂ©chi, s’engagent pour toujours Ă  vivre l’Évangile dans une communautĂ© Ă  la maniĂšre d’un fondateur et c’est Ă  la lumiĂšre de cette dĂ©marche, le vƓu de profession, que se comprennent les vƓux de pauvretĂ©, de chastetĂ© et d’obĂ©issance [9]. C’est donc sur un projet mystique, Ă©vangĂ©lique et ecclĂ©sial que repose cette maniĂšre de vivre appelĂ©e Ă  s’enraciner dans les dimensions anthropologiques qui marquent toute vie la propriĂ©tĂ©, la sexualitĂ© et la responsabilitĂ©. Cette articulation, prĂ©sente dĂšs le monachisme, fut formalisĂ©e au xiie siĂšcle. 17Vers la fin xviie, la mystique s’attĂ©nuant, on privilĂ©gia la portĂ©e Ă©thique des vƓux de religion en oubliant qu’ils sont l’expression d’un don total et unique fait Ă  Dieu. Au cours du xxe, les religieux s’efforcĂšrent de retrouver cette dimension perdue et redĂ©couvrirent que la chastetĂ© est un don de Dieu qui les appelle Ă  devenir les disciples de son amour universel et pour cela Ă  renoncer au dĂ©sir d’une relation exclusive. Ainsi, pour les religieux, le cĂ©libat n’est pas liĂ© Ă  l’ordination sacerdotale mais fait partie intĂ©grante d’une maniĂšre de vivre choisie. 18Les prĂȘtres latins et le mariage. – Ce titre veut respecter les positions diffĂ©rentes de l’Église selon les Ă©poques et renvoyer dos Ă  dos ceux qui affirment que le cĂ©libat ecclĂ©siastique remonte aux apĂŽtres, et ceux pour qui il a Ă©tĂ© imposĂ© au xiie siĂšcle. En rĂ©alitĂ©, la discipline actuelle du cĂ©libat rĂ©sulte d’un enchaĂźnement d’interdits s’articulant les uns aux autres. Quatre Ă©tapes peuvent ainsi ĂȘtre discernĂ©es [10]. 19Les deux premiĂšres peuvent s’exprimer ainsi. D’une part dĂ©fense est faite d’ordonner un homme qui a Ă©tĂ© mariĂ© plusieurs fois ou de permettre Ă  un prĂȘtre veuf de se remarier. Le prĂȘtre doit ĂȘtre l’homme d’une seule femme ». D’autre part, il est demandĂ© au prĂȘtre de ne pas se marier aprĂšs l’ordination. L’interdit le plus ancien est seul Ă  pouvoir se rĂ©clamer d’un fondement scripturaire [11]. Sa pratique est attestĂ©e dĂšs le iiie siĂšcle. Le second date du ive siĂšcle. 20La troisiĂšme Ă©tape traite de la continence clĂ©ricale Ă©tablie en deux temps. Au tournant des ive et ve siĂšcles, le prĂȘtre mariĂ© ne doit pas avoir de relations conjugales mais peut habiter avec sa femme. En revanche, Ă  la fin du xie, il est demandĂ© au prĂȘtre et Ă  sa femme de ne plus cohabiter. Aucun texte ne cherche Ă  donner un fondement scripturaire Ă  cette rĂšgle dont il est bien difficile de vĂ©rifier si elle a Ă©tĂ© ou non appliquĂ©e. 21La quatriĂšme Ă©tape concerne l’établissement du cĂ©libat proprement dit. Le concile de Latran II 1139 dĂ©crĂšte que les prĂȘtres qui prennent femme seront privĂ©s de leur office et de leur bĂ©nĂ©fice [12] mais sans dire que ce mariage est nul. Cette discipline demeura inchangĂ©e jusqu’à ce que le Code de droit canonique 1917 dĂ©clare que le mariage est un empĂȘchement aux ordres dont le pape peut cependant dispenser [13], ce qui fut fait parfois aux xixe et xxe siĂšcles et, rĂ©cemment encore, pour les prĂȘtres anglicans devenus catholiques. 22La pratique des Églises de rite oriental unies Ă  Rome. – Sans reprendre toute la tradition orientale, prĂ©cisons que sa pratique a Ă©tĂ© dĂ©finitivement codifiĂ©e par le concile Quinisexte ou in Trullo de 692. L’évĂȘque est astreint Ă  la continence absolue s’il est mariĂ©, il doit Ă  partir de son ordination envoyer sa femme dans un monastĂšre Ă©loignĂ© et subvenir Ă  ses besoins. Les prĂȘtres et les diacres ne peuvent en principe se marier aprĂšs leur ordination mais, s’ils Ă©taient mariĂ©s auparavant, ils peuvent vivre normalement avec leurs Ă©pouses [14]. 23Les prĂȘtres catholiques de rite oriental suivent gĂ©nĂ©ralement cette discipline qui a toujours Ă©tĂ© reconnue comme lĂ©gitime par le SiĂšge romain. Aujourd’hui, le nouveau Code, notant que diverses Églises orientales confĂšrent les ordres sacrĂ©s Ă  des hommes mariĂ©s, demande que soit observĂ© le droit particulier de leur Église » et prĂ©cise que, si le candidat est mariĂ©, il doit prĂ©senter avant son ordination l’attestation de son mariage et le consentement de l’épouse donnĂ© par Ă©crit [15] ». 24Au terme de cette prĂ©sentation, on constate qu’une distinction existe entre le cĂ©libat des religieux prĂȘtres et celui des prĂȘtres sĂ©culiers, et que des hommes mariĂ©s peuvent ou non ĂȘtre ordonnĂ©s selon qu’ils sont orientaux ou latins. 25AprĂšs ces deux enquĂȘtes historiques qui nous ont dessinĂ© un arriĂšre-pays, venons-en aux dĂ©bats contemporains sur les prĂȘtres, et plus particuliĂšrement dans l’Église dĂ©bats tendus dans l’Église latine26Au cours des trois derniers siĂšcles, la figure des prĂȘtres diocĂ©sains a beaucoup changĂ© et leur rapport avec les religieux prĂȘtres a souvent Ă©tĂ© difficile. 27Heurs et malheurs du clergĂ©. – À la fin du xviiie siĂšcle, Ă  l’époque des LumiĂšres, alors que les religieux jugĂ©s inutiles sont supprimĂ©s, certains prĂȘtres, pour sauver leur identitĂ©, s’enferment dans le rigorisme, tandis que d’autres, donnant Ă  la foi les limites de la raison, se lancent dans l’éradication des superstitions ou les grands combats de l’époque. L’abbĂ© GrĂ©goire, futur Ă©vĂȘque constitutionnel, est de ce moment. Au siĂšcle suivant, le concordat de 1801 transforme les Ă©vĂȘques et les curĂ©s en fonctionnaires et ignore les religieux. Dans cette structure oĂč l’éthique l’emporte sur le religieux et oĂč la loi civile leur interdit de se marier, les prĂȘtres renouent avec les rĂšglements sulpiciens, lazaristes ou eudistes. Au xixe siĂšcle, le clergĂ© diocĂ©sain, dont le curĂ© de campagne devient la figure centrale, connaĂźt une rapide expansion. Les religieux, aprĂšs s’ĂȘtre insĂ©rĂ©s dans la pastorale paroissiale, redĂ©couvrent leur identitĂ© missionnaire. De nombreuses congrĂ©gations sont alors fondĂ©es. 28Au dĂ©but du xxe siĂšcle, le clergĂ© appauvri matĂ©riellement mais libĂ©rĂ© spirituellement par la SĂ©paration de l’Église et de l’État tend Ă  se diversifier. Certains, pour subvenir Ă  leurs besoins, recherchent un travail manuel, d’autres se lancent dans la recherche intellectuelle au risque du modernisme, d’autres enfin abordent la politique ou la question sociale. Mais le souci des Ă©vĂȘques est ailleurs, ils redoutent la chute des vocations. MalgrĂ© deux remontĂ©es au lendemain des guerres mondiales, le nombre des prĂȘtres ne cesse de s’affaisser. Quoi qu’il en soit, dans les annĂ©es 30 comme dans les annĂ©es 50, on assiste Ă  un renouveau apostolique. Au cours des premiĂšres, prĂȘtres diocĂ©sains et religieux prĂȘtres travaillent de conserve dans l’action catholique. Durant les secondes, l’épiscopat, n’ayant pu sauver les prĂȘtres ouvriers, replaça sous son autoritĂ© les mouvements de jeunes et d’adultes et demanda aux religieux de se retirer [16]. Deux ans aprĂšs, un concile Ă©tait convoquĂ©. 29Vatican II et les dĂ©cennies qui suivirent. – Bien que la question des prĂȘtres et des religieux n’ait pas Ă©tĂ© au centre des dĂ©bats conciliaires, elle fut abordĂ©e dans la Constitution sur l’Église et dans divers dĂ©crets La charge pastorale des Ă©vĂȘques dans l’Église ; Le ministĂšre et la vie des prĂȘtres et La rĂ©novation et l’adaptation de la vie religieuse. Ces textes importants ont contribuĂ© au renouveau ecclĂ©sial mais, cinquante ans aprĂšs, on peut regretter que n’y soient pas plus clairement distinguĂ©s les prĂȘtres diocĂ©sains et les religieux prĂȘtres [17]. 30En 1995, la 34e CongrĂ©gation gĂ©nĂ©rale des jĂ©suites le regrette nettement Le thĂšme du sacerdoce ministĂ©riel des religieux n’a pas Ă©tĂ© l’objet d’une attention spĂ©cifique ni dans les documents de Vatican II, ni dans les textes ultĂ©rieurs du MagistĂšre sur le sacerdoce. Insensiblement, une certaine tendance se fait jour d’identifier le sacerdoce ministĂ©riel du religieux au sacerdoce diocĂ©sain. » Et le texte prĂ©cise Les nombreuses exhortations dans lesquelles la hiĂ©rarchie demande que les religieux collaborent plus Ă©troitement avec les structures diocĂ©saines en sont une preuve Ă©clatante. [18] » 31Certes, alors que le nombre des prĂȘtres ne cesse de baisser, ces appels sont Ă  considĂ©rer par les religieux qui doivent veiller cependant Ă  ne perdre ni leur identitĂ© ni leurs repĂšres. Les dĂ©cisions prises dans l’urgence risquent de leur faire oublier qu’ils sont appelĂ©s Ă  ĂȘtre d’Église dans la communautĂ© Ă  laquelle ils appartiennent par profession et selon les visĂ©es propres de leur institut. 32Une autre question est devenue cruciale Ă  la mĂȘme Ă©poque. L’évolution de la sexualitĂ© dans la sociĂ©tĂ© et le nombre important de prĂȘtres et de religieux partis pour se marier en ont conduit beaucoup, dans et hors de l’Église, Ă  critiquer le cĂ©libat. Mais revenons en arriĂšre. Lors du concile qui a admis l’ordination au diaconat d’hommes mariĂ©s, la loi du cĂ©libat sacerdotal fut rappelĂ©e pour les latins sans que cela ait Ă©tĂ© dĂ©battu. Paul VI avait en effet mis en garde l’assemblĂ©e contre une telle discussion en rappelant que le cĂ©libat n’est pas exigĂ© par la nature de l’ordination, que son origine est une loi ecclĂ©siastique et que cette discipline n’est pas fondĂ©e sur des motifs de puretĂ© rituelle ou sur un mĂ©pris de la sexualitĂ©, mais sur des raisons spirituelles. 33En juin 1967, le pape donna une encyclique oĂč, aprĂšs avoir exposĂ© les arguments pour un changement de discipline, il rĂ©affirmait la loi du cĂ©libat et exposait ses raisons thĂ©ologiques [19]. Ce texte n’ayant pas clos les dĂ©bats, dans une lettre au Cardinal Villot il se demande alors si des hommes mariĂ©s ne pourraient pas ĂȘtre ordonnĂ©s dans les endroits oĂč les prĂȘtres manquent cruellement [20]. Ceci fut dĂ©battu lors du Synode de 1971 mais les Ă©vĂȘques, Ă  une courte majoritĂ©, refusĂšrent la proposition pontificale. En confirmant les textes synodaux, Paul VI prĂ©cisa que, dans l’Église latine, avec l’aide de Dieu, la prĂ©sente discipline du cĂ©libat des prĂȘtres continuera Ă  ĂȘtre observĂ©e dans sa totalitĂ© ». Dans les annĂ©es suivantes, Jean Paul II et BenoĂźt XVI s’en sont tenus Ă  la position de leur prĂ©dĂ©cesseur malgrĂ© les critiques persistantes qu’ont accentuĂ©es les tristes scandales de la pĂ©dophilie et du silence qui les entoura trop longtemps. 34*** 35En guise de conclusion, faisons deux remarques l’une ecclĂ©siologique et l’autre davantage anthropologique. ConsidĂ©rons une Église locale », c’est-Ă -dire celle qui se vit sur un territoire et qui est animĂ©e par un Ă©vĂȘque, et demandons-nous, Ă  la suite de Paul RicƓur [21], si celle-ci, comme tout corps social, ne serait pas traversĂ©e par deux logiques l’une d’intĂ©gration novatrice et une autre d’ouverture utopique [22]. Dans un autre contexte, mais qui n’est pas sans lien avec notre propos, Vatican II a rappelĂ© que loin de n’ĂȘtre que hiĂ©rarchique, l’Église Ă©tait aussi charismatique [23]. Pour Ă©viter toutes les ambiguĂŻtĂ©s et pour ne pas retomber dans les faux dĂ©bats de jadis oĂč l’on opposait le charisme » Ă  l’ institution », le prophĂ©tisme » au conservatisme », nous ne parlerons ici que de logiques pastorale et de logique associative. 36La premiĂšre vise le rassemblement. Elle est du ressort immĂ©diat des Ă©vĂȘques qui doivent prĂ©voir des lieux » – paroisses ou communautĂ©s – pour les chrĂ©tiens et ceux qui souhaitent le devenir. Certains pensent cette organisation Ă  partir des prĂȘtres dont ils disposent. D’autres privilĂ©gient les communautĂ©s existantes, en les structurant autour de responsables laĂŻcs et en s’engageant Ă  envoyer un prĂȘtre pour les accompagner [24]. En revanche, relĂšvent de la logique associative les communautĂ©s de baptisĂ©s soucieux de vivre et de dire l’Évangile en des hors-lieux », c’est-Ă -dire lĂ  oĂč il n’est ni vĂ©cu ni dit. Ces communautĂ©s de moines, de religieux, de prĂȘtres, de frĂšres et de sƓurs, en reconnaissant l’évĂȘque du diocĂšse comme leur prĂ©lat, n’attendent pas de lui qu’il dĂ©finisse leur mission mais souhaitent qu’il confirme leur maniĂšre de vivre en reconnaissant qu’elle est Ă©vangĂ©lique et ecclĂ©siale. Si l’existence de ces deux logiques ne peut conduire en aucune façon Ă  une opposition car les lieux » et les hors lieux » sont appelĂ©s Ă  devenir l’Église, elle engendre cependant deux maniĂšres d’ĂȘtre prĂȘtre, celle des prĂȘtres sĂ©culiers et celle des religieux prĂȘtres. 37Notre seconde remarque, anthropologique, sera plus brĂšve. Elle se fonde sur la distinction que nous venons de faire et qui, en ces temps de crise et de pĂ©nurie, est difficile Ă  respecter – nous l’avons dĂ©jĂ  dit. Elle est cependant essentielle pour comprendre que le cĂ©libat n’est pas vĂ©cu de la mĂȘme maniĂšre selon que l’on est prĂȘtre sĂ©culier ou religieux prĂȘtre. Certes les papes rĂ©cents ont rappelĂ©, et d’une maniĂšre heureuse, que le fondement du cĂ©libat ecclĂ©siastique est avant tout thĂ©ologique et spirituel ; il n’en demeure pas moins que le cĂ©libat vĂ©cu par un prĂȘtre sĂ©culier est le fruit d’une discipline qu’aucun vƓu ne fonde, alors que le cĂ©libat d’un religieux prĂȘtre est la consĂ©quence d’un choix de vie libre et responsable fait au sein d’une communautĂ© oĂč sont pratiquĂ©es d’une maniĂšre singuliĂšre la pauvretĂ©, l’obĂ©issance et la chastetĂ©. 38Au terme de ces enquĂȘtes et de ces rĂ©flexions, qu’il nous soit permis de rappeler qu’à la fin des annĂ©es 1970, au Synode sur la famille, les PĂšres souhaitĂšrent qu’on repose la question du mariage aprĂšs divorce Ă  la lumiĂšre de la pratique des Églises d’Orient [25], et de nous demander si une telle proposition ne serait pas possible analogiquement Ă  propos de l’ordination d’hommes mariĂ©s. Les orientaux ne distinguent-ils pas les prĂȘtres des religieux et n’ordonnent-ils pas des cĂ©libataires et des hommes mariĂ©s ? Notes [1] Ce systĂšme dissocie l’ordination du service d’une communautĂ©. [2] G. Alberigo, Les conciles ƓcumĂ©niques, les dĂ©crets. T. 2, Paris, Cerf, 1994, p. 525. [3] Le Gall, Les moines au temps des RĂ©formes, 1480-1560, Champ Vallon, Paris, 2001. [4] DĂ©crets de la 34e CongrĂ©gation gĂ©nĂ©rale de la Compagnie de JĂ©sus, Rome, 1995. p. 105-127. [5] CitĂ© par R. Deville, L’école française de spiritualitĂ©, Paris, DDB, 2008, p. 76. [6] De la captivitĂ© babylonienne de l’Église », ƒuvres, Labor et fides, 1966, T. 2, p. 244. [7] À la noblesse de la nation allemande sur l’amendement de l’État chrĂ©tien », op. cit. p. 84. [8] G. Alberigo, op. cit. T. 2, p. 1499. [9] Ph. LĂ©crivain, Une maniĂšre de vivre. Les religieux aujourd’hui, Bruxelles, Lessius, 2009, p. 39-73. [10] M. Dortel-Claudot, État de vie et rĂŽle du prĂȘtre, Paris, Centurion, 1971, p. 43-90. [11] I Tim 3,3 et Tite 1,6. [12] G. Alberigo, op. cit. T. 2, p. 435. [13] CJC 1917, c. 987, 2. [14] Hefele, Histoire des conciles. T. 3/1, Paris, LetouzĂ©, 1909, p. 565. [15] Code des canons des Églises orientales, Rome, 1997, p. 481 et 489. [16] Selon RenĂ© RĂ©mond cette attitude fut symbolique. Elle eut lieu quand l’épiscopat cherchait Ă  s’organiser et Ă  reprendre en main la pastorale nationale. En ces annĂ©es 1950, les relations avec Rome Ă©taient si difficiles que des politiques français de centre droit envisagĂšrent un concordat pour protĂ©ger l’Église. Ceci fragilisa les religieux, marginalisĂ©s en France et soupçonnĂ©s Ă  Rome pour leurs idĂ©es et leurs actions. [17] J. W. O’Malley, Priesthood, Ministry and Religious life. Some historical and historiographical considerations », Theological Studies 49 1988, p. ligne [18] Op. cit. p. 106-107. Cf. MutuĂŠ relationes, rééditĂ©es par l’épiscopat en 1999. [19] Sacerdotalis cĂŠlibatus, D. C. 64 1967, c 1249-1280. [20] A. A. S, 62 1970, 988. [21] P. RicƓur, Du texte Ă  l’action. Essai d’hermĂ©neutique II, Paris, Seuil, 1988, p. 379-392. [22] Selon le sens Ă©tymologique de ce mot sans lieu. [23] Constitution Lumen gentium, n. 4. [24] A. Rouet, Un nouveau visage d’Église. L’expĂ©rience des communautĂ©s locales Ă  Poitiers. Paris, Bayard, 2005. [25] Ph. LĂ©crivain, Les catholiques et la famille », Études, octobre 1980, p. 273-288.
\n\n \n\nfaire entrer un religieux dans un monastĂšre
tituaientun itinéraire alternatif intéressant, bien que plus malaisé. Les voyageurs pouvaient faire étape dans les monastÚres, qui en retour bénéfi-ciaient de leur aumÎne. Ces voies constituaient en outre des routes de pÚlerinage. On sait que Saint-Hilaire constituait le
Pour veiller au bon dĂ©roulement d’une cĂ©rĂ©monie funĂ©raire religieuse, il convient d’en connaitre les prĂ©ceptes. Le maĂźtre de cĂ©rĂ©monie Pour vivre le symbolisme religieux, il faut mettre en Ɠuvre une logistique qui le rend possible. C’est le rĂŽle des pompes funĂšbres ou de la compagnie d'assurance chargĂ©e de cette mission. Ainsi, tout convoi funĂ©raire se compose de cinq personnes les quatre porteurs, dont le chauffeur du corbillard, et le maĂźtre de cĂ©rĂ©monie. Ce dernier a la particularitĂ© d’ĂȘtre aux cĂŽtĂ©s de la famille du dĂ©funt du dĂ©but Ă  la fin des obsĂšques. Il occupe donc une place potentiellement importante. Lorsque le rĂŽle d’assistant funĂ©raire, qui reçoit la famille pour organiser les obsĂšques, et celui de maĂźtre de cĂ©rĂ©monie sont assumĂ©s par la mĂȘme personne, cela est trĂšs apprĂ©ciĂ© par les proches. Ils ont en effet Ă  leurs cĂŽtĂ©s quelqu’un qui les connaĂźt, et Ă  ce titre est plus Ă  mĂȘme de les accompagner. Le maĂźtre de cĂ©rĂ©monie est perçu comme celui qui a l’habitude de ces circonstances et qui, par consĂ©quent, guide la famille dans ses dĂ©placements. Cela suppose une attention constante aux besoins des personnes, sans jamais chercher Ă  se faire remarquer. Trop souvent, en effet, les maĂźtres de cĂ©rĂ©monie pense nĂ©cessaire de se mettre en avant, croyant que plus on les verra, mieux ils seront perçus. Or, c’est exactement l’inverse qui se produit. Un bon maĂźtre de cĂ©rĂ©monie est aussi invisible qu’efficace. A l’arrivĂ©e Ă  l’église, avant la cĂ©rĂ©monie, on trouve souvent l’assistance qui attend Ă  l’extĂ©rieur. Cette attitude est la manifestation d’un double gĂšne face Ă  la peine des proches que l’on est venu entourer, et face Ă  l’église que l’on a, bien souvent, plus l’habitude de frĂ©quenter. Les personnes attendent un signe pour entrer, et c’est au maĂźtre de cĂ©rĂ©monie de leur donner. A l’intĂ©rieur de l’église, il faut agir avec douceur et fermetĂ©, afin d’éviter que l’assistance ne s’installe au dernier rang, comme elle en a le rĂ©flexe. Les proches ont en effet besoin d’ĂȘtre physiquement entourĂ© par l’assistance, dans des Ă©glises gĂ©nĂ©ralement trop grandes pour le nombre de personnes prĂ©sentes. Le registre de condolĂ©ance Avant d’entrer le corps dans l’église, il reste Ă  disposer des registres de condolĂ©ances. Cette pratique, qui est venu remplacer celle des condolĂ©ances organisĂ©es, permet aux personnes prĂ©sentes de laisser une trace, et Ă  la famille de les remercier en leur envoyant par la suite une carte. Ainsi, au donc que les participants font leur prĂ©sence rĂ©pond le Don d’un message de reconnaissance de la part des proches. Don et contre don, selon la formule du sociologue Marcel Mauss Essai sur le don, publiĂ© dans l’annĂ©e sociologique, 1924, sont les conditions d’un vĂ©ritable Ă©change. Restent les fleurs de deuil. Les fleurs DĂ©posĂ©es Ă  l’entrĂ©e de l’église par les fleuristes, il faut en peu de temps les disposer dans le chƓur, et dĂ©cidĂ© avec la famille de celles qui ont vocation Ă  ĂȘtre posĂ©es autour et sur le cercueil. Les fleurs sont une manifestation Ă©mouvante de sympathie. Leur beautĂ© vient Ă©clairer l’obscuritĂ© du deuil. Elles sont aussi parfois une façon de s’associer aux deuil lorsque l’on ne peut pas se rendre aux obsĂšques. ConsidĂ©rant leur destination qui est toujours d’aller Faner sur le tombeau ou crĂ©matorium, certaines familles prĂ©fĂšrent a indiquĂ© dans le faire part oĂč l’annonce dans la presse ni fleurs, ni couronne ». Cette attitude va souvent de pair avec une invitation Ă  faire un don Ă  une Ɠuvre ou un organisme qui lutte contre la maladie qui a emportĂ© le dĂ©funt. Le dĂ©but de la cĂ©rĂ©monie Puis arrive le moment oĂč le cĂ©lĂ©brant vient sur le parvis accueillir le corps du dĂ©funt ; il donne ainsi le signal du dĂ©but de la cĂ©rĂ©monie. Les porteurs chargent le cercueil sur leurs Ă©paules et s’engagent Ă  la suite du cĂ©lĂ©brant dans l’allĂ©e centrale. A leur passage, l’assistance se signe, et cette entrĂ©e solennelle, accompagnĂ© de musique, est une belle marque de respect et d’hommage rendu au dĂ©funt. Parfois, ce sont des enfants ou des petits-enfants qui portent le cercueil. Ceux-ci dĂ©couvrent alors, dans une grande Ă©motion, la difficultĂ© de marchĂ© d’un mĂȘme pas avec 200 kilos sur l’épaule, inĂ©galement rĂ©partis entre les grands et les petits. D’autrefois, les petits enfants entrent en procession, une fleur ou un lumignon Ă  la main, Ă  la suite de la dĂ©pouille de leur aĂŻeul. Tous ces comportements sont bĂ©nĂ©fiques, car ils permettent de donner aux proches un rĂŽle actif. La mise en place du cercueil dans le chƓur de l’église, du drap qui le recouvre, des candĂ©labres, des fleurs et du bĂ©nitier, prĂ©cĂšdent un geste de respect que les porteurs et le maĂźtre de cĂ©rĂ©monie rassemblĂ©s autour du cercueil font ensemble. Alors que le cĂ©lĂ©brant prend la parole pour le mot d’accueil, l’équipe des pompes funĂšbres s’efface. Tous ces dĂ©placements, ces gestes, sont Ă  vivre avec respect et calme, afin de s’intĂ©grer dans ce qui constitue dĂ©jĂ , depuis l’entrĂ©e du corps dans l’église, la cĂ©rĂ©monie religieuse...

Maisle recul de la pratique a fait tomber dans l’oubli certaines rĂšgles de bon sens qu’il convient d’observer lorsque l’on pĂ©nĂštre dans un Ă©difice religieux. Pour savoir quelle attitude adopter au moment d’entrer dans une Ă©glise, il faut avant tout comprendre oĂč l’on entre : une Ă©glise est un lieu de priĂšre et de cĂ©lĂ©bration des offices liturgiques.

Appuyer et dĂ©placer pour zoomer Passer en survol l'image pour zoomer Cliquer pour agrandir Code de produit 783088 Auteur Dom Jean-Pierre Longeat Éditeur Hors-sĂ©rie Panorama No 80 82 pages 11,95$ CAD /UN Informer un ami QtĂ© QuantitĂ© disponible 0
ï»żJeprends mon moine, je lui fais prendre la relique mais pas moyen de la dĂ©poser dans le monastĂšre. Pourtant d’aprĂšs une technologie que j’ai dĂ©veloppĂ©, il
Dans le diocĂšse d’Angers, il existe diffĂ©rents lieux oĂč vous pourrez trouver un accueil spirituel adaptĂ© Ă  vos attentes... Des propositions spirituelles retraites, sessions, journĂ©e, sĂ©jours, randonnĂ©e, ... sont aussi faites toutes l’annĂ©e. Elles sont Ă  retrouver sur l’ Agenda des retraites et des lieux spirituels Centres et maisons d’accueil Maison diocĂ©saine de BĂ©huard Le Bon Pasteur - Angers Abbayes et monastĂšres proposant un accueil spirituel MonastĂšre Notre-Dame de compassion - BĂ©nĂ©dictines de Sainte Bathilde Le Carmel d’Angers Abbaye Notre-Dame de Bellefontaine - MonastĂšre cistercien Abbaye Notre-Dame des Gardes - MonastĂšre de cisterciennesCentres et maisons d’accueilMaison diocĂ©saine de BĂ©huard Sur une Ăźle au milieu de la Loire, Ă  20 km au sud-ouest d’Angers, le sanctuaire de BĂ©huard est dĂ©diĂ© Ă  la Vierge Marie. BĂąti sur un rocher volcanique, il fut construit au XVIe siĂšcle par le roi Louis XI, neveu du Roi RenĂ© d’Anjou. La maison diocĂ©saine de ce sanctuaire met Ă  disposition des chambres, salles de rĂ©unions et lieux pour cĂ©lĂ©brer ou prier. Contact 02 41 72 21 15 Site Web chez Le Bon Pasteur - Angers La congrĂ©gation du Bon Pasteur propose un accueil via son hostellerie mais Ă©galement des retraites, formations, pĂšlerinages via son centre spirituel. Pour en savoir plus, visitez leur site internet. La communautĂ© des contemplatives Notre Dame de CharitĂ© du Bon-Pasteur - La Garenne, 2 rue Ambroise ParĂ© Ă  Angers, propose MĂ©ditation Shibashi exercices de mouvements mĂ©ditatifs le mercredi Ă  15h, la priĂ©re silencieuse le jeudi de 20h15 Ă  21h et une halte spirituelle et retraite pour une journĂ©e ou un week-end de priĂšres. Prendre contact par tĂ©lĂ©phone 09 53 89 86 25 du lundi au vendredi 9h Ă  10h30 - 14h Ă  17h ou par mail de CharitĂ© du Bon Pasteur - La Garenne ANGERS site internet Contemplatives de la Garenne Abbayes et monastĂšres proposant un accueil spirituelMonastĂšre Notre-Dame de compassion - BĂ©nĂ©dictines de Sainte Bathilde Les sƓurs proposent un accueil spirituel dans un cadre reposant et ressourçant. Pour en savoir plus, visitez leur site internet. Le Carmel d’Angers Le carmel d’Angers est un monastĂšre au cƓur de la ville, dans la doutre, quartier historique d’Angers. Pour en savoir plus, visitez leur site internet. Abbaye Notre-Dame de Bellefontaine - MonastĂšre cistercien Vous pouvez vous joindre Ă  la vie de priĂšre des frĂšres cisterciens dans ce monastĂšre au cƓur des Mauges. Dans l’esprit cistercien, l’abbaye offre Ă  chacun et Ă  l’Église un espace de silence ou rĂ©sonne la Parole de Dieu, un lieu de paix et de priĂšre favorisant une authentique recherche de Dieu. Pour en savoir plus, visitez leur site internet. Abbaye Notre-Dame des Gardes - MonastĂšre de cisterciennes Les sƓurs des Gardes vous accueillent, individuellement ou en groupe pour des retraites. Pour en savoir plus, visitez leur site internet. Unnouveau monastĂšre va se vider de ses religieux dans les prochains mois. Les sƓurs clarisses qui Ă©taient Ă  Bastia depuis 1851 vont rejoindre SartĂšne dans le courant du mois de septembre Depuis quelques annĂ©es, je ressens le besoin de marquer des pauses, de me retrouver avec moi-mĂȘme, de me couper du monde mĂȘme, pour retrouver ma fibre spirituelle. Pourtant je ne suis pas catholique, je ne suis pas bouddhiste non plus, ni juive ou musulmane. En fait, je n’appartiens Ă  aucune communautĂ© religieuse. On pourrait me dĂ©finir comme athĂ©e, laĂŻque ou non-croyante. MĂȘme si je cultive en moi une certaine forme de spiritualitĂ© et de croyances. – – Je suis trĂšs sensible aux concepts qui se cachent derriĂšre les retraites. Je m’organise souvent moi-mĂȘme des pĂ©riodes de retraites oĂč je pars seule dans un lieu reculĂ©. Cependant, Ă©tant non catholique, je reviens pourtant tout juste d’une retraite dans une abbaye avec des soeurs BĂ©nĂ©dictines. – Alors, existe-t-il des retraites spirituelles non religieuses, laĂŻques ou adaptĂ©es aux athĂ©es ? OĂč peut-on trouver ce genre de retraite, oĂč se dĂ©roulent-elles et quels types d’activitĂ©s sont proposĂ©es lors de ces retraites ? Je vais essayer de rĂ©pondre Ă  toutes ces petites questions que vous vous posez. – Et puis en fin d’article, je vous raconterai comment s’est passĂ©e ma retraite spirituelle dans l’abbaye St Michel de Kergonan en Bretagne. – Alors, commençons par le commencement que signifie une retraite non religieuse, laĂŻque ou athĂ©e ? – Retour sur quelques dĂ©finitions
 laĂŻcitĂ© Je pense qu’il est peut-ĂȘtre important dĂ©jĂ  de revenir sur ces 3 termes non religieux, laĂŻque et athĂ©e. Je ne pense que dans le cadre de cette recherche, il est plus prĂ©cis de parler d’une retraite athĂ©e, que d’une retraite laĂŻque. Dans le sens oĂč le terme laĂŻque est plutĂŽt rapprochĂ© au principe de laĂŻcitĂ© de “sĂ©paration dans l’État de sociĂ©tĂ© civile et de la sociĂ©tĂ© religieuse, ainsi que la neutralitĂ© de l’État Ă  l’égard des confessions religieuses” WikipĂ©dia. – AthĂ©isme
 Le principe de l’athĂ©isme, dĂ©finit aujourd’hui lui l’absence de religion ou le refus de toute croyance en un Dieu ou une divinitĂ© que ce soit. Pour parler de retraite non religieuse, il est donc plus appropriĂ© de parler de retraite athĂ©e que de retraite laĂŻque. – – Une retraite athĂ©e, non religieuse peut-elle ĂȘtre spirituelle ? Et inversement une retraite spirituelle peut-elle ĂȘtre athĂ©e ou non religieuse ? – Aujourd’hui, il existe une offre trĂšs diverse de retraites en France et mĂȘme Ă  l’étranger. Je suis donc persuadĂ©e, qu’il est possible de trouver LA retraite qui correspondra parfaitement Ă  ses attentes. Si vous recherchez une retraite qui ne parle aucunement de spiritualitĂ©, de religions ou de croyances vous pouvez-vous tourner vers des retraites qui mettront en avant des activitĂ©s crĂ©atives ou sportives par exemple. Vous pouvez Ă©galement contacter les organisateurs des retraites pour demander plus de renseignements Ă  ce sujet. – Religion & SpiritualitĂ© Pour rĂ©pondre Ă  ces deux questions, je dirais plutĂŽt oui. Comme je vous l’ai dit en dĂ©but d’article, je ne me revendique d’aucune foi religieuse, que ce soit le catholicisme, la religion musulmane, juive, bouddhiste ou autres. Pourtant, je ne me dirais pas non croyante non plus. Car je crois Ă  beaucoup d’autres choses, que ce soit Ă  la Nature Ă  la MĂšre Nature mĂȘme, au Destin, Ă  l’Intuition, Ă  l’Intention ou aux spiritualitĂ© est une notion trĂšs importante pour moi dans la mesure ou elle questionne. Et d’un certain cĂŽtĂ©, je pourrais me dire de toutes les religions, puisque j’aime Ă©tudier la valeur et les philosophies et les cheminements spirituels de diverses religions. – Aller retrouver sa fibre spirituelle C’est un peu en suivant ce schĂ©ma de pensĂ©e que j’imagine l’essence de la retraite que j’organise en avril prochain je vous laisse y jeter un oeil. Au travers du yoga, de la mĂ©ditation, d’atelier et de balades dans la Nature, il sera question de retrouver sa fibre spirituelle, de se reconnecter Ă  son Esprit mais aussi d’aller explorer les pouvoirs de la Nature. Sans aller parler d’une ou de divinitĂ©s suprĂȘmes et sans participer Ă  des rituels religieux, il est possible de dĂ©nicher une autre forme de spiritualitĂ©. Les activitĂ©s proposĂ©es lors de ce week-end ne mettront en avant aucun culte, pratique religieuse ou croyances tout en proposant des pistes de rĂ©flexions, de philosophies de vie. Et chacun est libre de dĂ©velopper et d’accorder de l’importance aux Ă©lĂ©ments de cette spiritualitĂ© qui leur feront Ă©cho. – Sur quels sites trouver des retraites spirituelles non religieuses ? – Le premier site que je conseillerais serait peut-ĂȘtre Book Your Yoga Retreats. Ce site rĂ©pertorie un grand nombre de retraites d’aucune appartenance religieuse et centrĂ©es sur la pratique du yoga, mais pas que. J’ai d’ailleurs pu rĂ©pertorier la prochaine retraite que j’organise sur ce site. Sinon, vous pouvez retrouver de nombreux articles de magazines qui proposent des listes de retraites comme dans cet article Les plus beaux lieux oĂč faire une retraite spirituelle. Ou bien, tout simplement tapper dans votre moteur de recherche ces mots-clĂ©s retraite spirituelle athĂ©e / retraite spirituelle non religieuse / retraite spirituelle mĂ©ditation / retraite spirituelle yoga /retraite spiriuelle randonnĂ©e
 ou tout autre activitĂ© que vous aimeriez combiner Ă  votre retraite ! – – Maintenant, on peut se poser une autre question peut-on faire une retraite religieuse quand on est athĂ©e ou non-croyant ? – Dans cet autre cas, je vais prendre l’exemple de la retraite que j’ai faite dans une abbaye de BĂ©nĂ©dictines. Il y a quelques semaines, j’ai recherchĂ© sur Google un monastĂšre en Bretagne qui pourrait accueillir des retraitants. J’avais dĂ©jĂ  entendu dans mon entourage des personnes dire qu’elles avaient passĂ© quelques jours pour se recueillir dans un monastĂšre. Et cet Ă©tĂ©, lors de ma visite de l’Abbaye de SĂ©nanque en Provence, la guide nous avait parlĂ© d’un espace pour des retraitants. Je savais donc que ce type de retraite Ă©tait possible, mais je ne savais pas si je pouvais y participer en tant que non-catholique. J’ai ouvert quelques rĂ©sultats de recherche dont le site de l’Abbaye St Michel de Kergonan. L’Abbaye abrite une communautĂ© de soeurs BĂ©nĂ©dictines vivant sur place dans le monastĂšre. J’ai envoyĂ© un email Ă  la soeur hĂŽteliĂšre afin de lui prĂ©senter mes motivations de retraite et de savoir si je pouvais ĂȘtre admise, sans prĂ©ciser mes convictions religieuses. Quelques jours plus tard, j’ai reçu sa rĂ©ponse positive, accompagnĂ©e d’une question souhaitez-vous rencontrer une soeur, ou bien rester seule lors de votre sĂ©jour ? – Ma retraite de 3 jours dans une abbaye en Bretagne – Je suis arrivĂ©e Ă  l’abbaye de St Michel de Kergonan en milieu d’aprĂšs-midi. À vrai dire, je ne savais pas trop Ă  quoi m’attendre en rĂ©servant ce sĂ©jour. OĂč allais-je dormir ? Dans un dortoir, dans une chambre privĂ©e ? Avec qui allais-je prendre mes repas ? Avec les soeurs, avec les retraitants, seule ? Qu’allais-je faire de mes journĂ©es ? – Être retraitant dans une abbaye, quelles attentes ? La soeur hĂŽteliĂšre ma chaleureusement accueilli et prĂ©sentĂ© la petite hĂŽtellerie de l’abbaye un bĂątiment secondaire sĂ©parĂ© de quelques dizaines de mĂštres du bĂątiment central qui se compose de l’église et du monastĂšre. Je dĂ©couvre alors, ma petite chambre simple, la bibliothĂšque, la cuisine, la salle d’eau et la salle Ă  manger. Je comprends alors vite que mon sĂ©jour sera bien sĂ©parĂ© de la vie quotidienne des soeurs. Je suis un peu déçue, car j’aurais peut-ĂȘtre aimĂ© partager la vie en communautĂ© avec les soeurs, j’aurais peut-ĂȘtre aimĂ© prendre mes repas avec elles, expĂ©rimenter leur retraite Ă  elles au final. – DĂ©roulement d’une retraite en abbaye / monastĂšre Mais je comprends vite qu’il ne s’agit pas de ce type d’expĂ©riences. AprĂšs rĂ©flexion, c’est assez normal les retraitants viendraient dĂ©ranger le quotidien monastique et le recueillement des soeurs qui vivent en total isolement. En tant que retraitante, je reste totalement libre de la façon dont je souhaite organiser mes journĂ©es. Je suis nĂ©anmoins invitĂ©e Ă  venir Ă©couter les offices quotidiens des soeurs 6 offices entre 6h du matin et 10h du soir, si mes souvenirs sont bons. Et Ă  manger mes repas dans la salle Ă  manger de la petite hĂŽtellerie avec les autres retraitants. – Une dĂ©marche dans la bienveillance et la tolĂ©rance Je me retrouve donc avec moi-mĂȘme ou presque avec beaucoup de temps libre. Je profite de tout ce temps pour Ă©tudier un livre spirituel, me rendre Ă  quelques offices ou messes chantĂ©s en grĂ©gorien ou aller voir le coucher de soleil au bord de la mer. Je prends plaisir Ă  Ă©couter les chants enveloppants des soeurs, qui rĂ©sonnent dans toute l’église. C’est reposant. J’instaure ces petits rendez-vous dans mes journĂ©es tels des instants de mĂ©ditation. Si vous ĂȘtes non croyant et que vous souhaitez rĂ©aliser une retraite spirituelle dans un lieu religieux un monastĂšre, une abbaye, un ashram ou autres. Je vous conseille de prendre contact avec le responsable des retraitants en expliquant simplement votre dĂ©marche. L’essentiel est d’adopter une attitude respectueuse et tolĂ©rante envers les croyants et les pratiquants. C’est une belle source d’ouverture d’esprit. – – OĂč trouver des retraites en monastĂšre ou en abbaye ? – Sur le site de La Croix, il existe un outil de recherche de retraites en fonction de ses envies. Vous pouvez Ă©galement consulter le site Retraite Spi, qui regroupe des retraites spirituelles religieuses. Sinon, vous pouvez regarder directement sur les sites des diffĂ©rents monastĂšres en France. – L’offre des retraites est donc trĂšs diverse et en fonction de ses envies et de ses attentes, je pense qu’il est tout Ă  fait possible de trouver ce que l’on recherche, en accord avec sa dĂ©marche. Des retraites spirituelles peuvent ĂȘtre non religieuses et on peut parfois participer Ă  des retraites dans des lieux religieux en Ă©tant athĂ©e ou d’une autre foi religieuse. En espĂ©rant de trouver ce qui vous conviendra le mieux pour votre prochaine retraite 🙂 – – Revenir aux choses simples est une envie qui ne fait que grandir en moi. Jour aprĂšs jour, j’aspire Ă  un mode de vie au ralenti, centrĂ© sur les choses essentielles. Retrouvez-moi Ă©galement sur le blog de voyage Sense Away.
\n\n\n faire entrer un religieux dans un monastĂšre
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