Charles Péguy, « De la situation faite au parti intellectuel devant les accidents de la gloire temporelle » (1907), dans Œuvres complètes de Charles Péguy, éd. La Nouvelle Revue française, 1916-1955, t. 3, p. « Le monde moderne avilit. Il avilit la cité, il avilit l’homme. Il avilit l’amour ; il avilit la femme. Il avilit la race ; il avilit l’enfant. Il avilit la nation
Un poème d'actualité.....Version longue car elle est relativement confidentielle. Étoile de la mer voici la lourde nappeEt la profonde houle et l’océan des blésEt la mouvante écume et nos greniers comblés,Voici votre regard sur cette immense chape Et voici votre voix sur cette lourde plaineEt nos amis absents et nos cœurs dépeuplés,Voici le long de nous nos poings désassemblésEt notre lassitude et notre force pleine. Étoile du matin, inaccessible reine,Voici que nous marchons vers votre illustre cour,Et voici le plateau de notre pauvre amour,Et voici l’océan de notre immense peine. Un sanglot rôde et court par-delà l’ peine quelques toits font comme un vieux clocher retombe une sorte d’ église semble une basse maison. Ainsi nous naviguons vers votre loin en loin surnage un chapelet de meules,Rondes comme des tours, opulentes et seulesComme un rang de châteaux sur la barque amirale. Deux mille ans de labeur ont fait de cette terreUn réservoir sans fin pour les âges ans de votre grâce on fait de ces travauxUn reposoir sans fin pour l’âme solitaire. Vous nous voyez marcher sur cette route droite,Tout poudreux, tout crottés, la pluie entre les ce large éventail ouvert à tous les ventsLa route nationale est notre porte étroite. Nous allons devant nous, les mains le long des poches,Sans aucun appareil, sans fatras, sans discours,D’un pas toujours égal, sans hâte ni recours,Des champs les plus présents vers les champs les plus proches. Vous nous voyez marcher, nous sommes la n’avançons jamais que d’un pas à la vingt siècles de peuple et vingt siècles de rois,Et toute leur séquelle et toute leur volaille Et leurs chapeaux à plume avec leur valetailleOnt appris ce que c’est que d’être familiers,Et comme on peut marcher, les pieds dans ses souliers,Vers un dernier carré le soir d’une bataille. Nous sommes nés pour vous au bord de ce plateau,Dans le recourbement de notre blonde Loire,Et ce fleuve de sable et ce fleuve de gloireN’est là que pour baiser votre auguste manteau. Nous sommes nés au bord de ce vaste plateau,Dans l’antique Orléans sévère et sérieuse,Et la Loire coulante et souvent limoneuseN’est là que pour laver les pieds de ce coteau. Nous sommes nés au bord de votre plate BeauceEt nous avons connu dès nos plus jeunes ansLe portail de la ferme et les durs paysansEt l’enclos dans le bourg et la bêche et la fosse. Nous sommes nés au bord de votre Beauce plateEt nous avons connu dès nos premiers regretsCe que peut receler de désespoirs secretsUn soleil qui descend dans un ciel écarlate Et qui se couche au ras d’un sol inévitableDur comme une justice, égal comme une barre,Juste comme une loi, fermé comme une mare,Ouvert comme un beau socle et plan comme une table. Un homme de chez nous, de la glèbe fécondeA fait jaillir ici d’un seul enlèvement,Et d’une seule source et d’un seul portement,Vers votre assomption la flèche unique au monde. Tour de David voici votre tour l’épi le plus dur qui soit jamais montéVers un ciel de clémence et de sérénité,Et le plus beau fleuron dedans votre couronne. Un homme de chez nous a fait ici jaillir,Depuis le ras du sol jusqu’au pied de la croix,Plus haut que tous les saints, plus haut que tous les rois,La flèche irréprochable et qui ne peut faillir. C’est la gerbe et le blé qui ne périra point,Qui ne fanera point au soleil de septembre,Qui ne gèlera point aux rigueurs de décembre,C’est votre serviteur et c’est votre témoin. C’est la tige et le blé qui ne pourrira pas,Qui ne flétrira point aux ardeurs de l’été,Qui ne moisira point dans un hiver gâté,Qui ne transira point dans le commun trépas. C’est la pierre sans tache et la pierre sans faute,La plus haute oraison qu’on ait jamais portée,La plus droite raison qu’on ait jamais jetée,Et vers un ciel sans bord la ligne la plus haute. Celle qui ne mourra le jour d’aucunes morts,Le gage et le portrait de nos arrachements,L’image et le tracé de nos redressements,La laine et le fuseau des plus modestes sorts. Nous arrivons vers vous du lointain avons pour trois jours quitté notre boutique,Et l’archéologie avec la sémantique,Et la maigre Sorbonne et ses pauvres petits. D’autres viendront vers vous du lointain avons pour trois jours laissé notre négoce,Et la rumeur géante et la ville colosse, D’autres viendront vers vous du lointain Cambrésis. Nous arrivons vers vous de Paris là que nous avons notre gouvernement,Et notre temps perdu dans le lanternement,Et notre liberté décevante et totale. Nous arrivons vers vous de l’autre Notre-Dame,De celle qui s’élève au cœur de la cité,Dans sa royale robe et dans sa majesté,Dans sa magnificence et sa justesse d’âme. Comme vous commandez un océan d’épis,Là-bas vous commandez un océan de têtes,Et la moisson des deuils et la moisson des fêtesSe couche chaque soir devant votre parvis. Nous arrivons vers vous du noble un commencement de Beauce à notre usage,Des fermes et des champs taillés à votre image,Mais coupés plus souvent par des rideaux de bois, Et coupés plus souvent par de creuses valléesPour l’Yvette et la Bièvre et leurs accroissements,Et leurs savants détours et leurs dégagements,Et par les beaux châteaux et les longues allées. D’autres viendront vers vous du noble Vermandois,Et des vallonnements de bouleaux et de viendront vers vous des palais et des du pays picard et du vert Vendômois. Mais c’est toujours la France, ou petite ou plus grande,Le pays des beaux blés et des encadrements,Le pays de la grappe et des ruissellements,Le pays de genêts, de bruyère, de lande. Nous arrivons vers vous du lointain PalaiseauEt des faubourgs d’Orsay par Gometz-le-Châtel,Autrement dit Saint-Clair ; ce n’est pas un castel ;C’est un village au bord d’une route en biseau. Nous avons débouché, montant de ce coteau,Sur le ras de la plaine et sur Gometz-la-VilleAu-dessus de Saint-Clair ; ce n’est pas une ville ;C’est un village au bord d’une route en plateau. Nous avons descendu la côte de avons rencontré trois ou quatre nous ont regardé, non sans quelques alarmes,Consulter les poteaux aux coins des carrefours. Nous avons pu coucher dans le calme un gros bourg très riche et qui sent sa nous avons longé, regardés comme un prince,Les fossés du château coupés comme un redan. Dans la maison amie, hôtesse et fraternelleOn nous a fait coucher dans le lit du ans de souvenirs étaient notre pain nous fut coupé d’une main maternelle. Toute notre jeunesse était là prononça pour nous le siècles d’honneur et de fidélitéFaisaient des draps du lit une couche éternelle. Nous avons fait semblant d’être un gai pèlerinEt même un bon vivant et d’aimer les voyages,Et d’avoir parcouru cent trente-et-un bailliages,Et d’être accoutumés d’être sur le chemin. La clarté de la lampe éblouissait la nous fit visiter le jardin donnait sur la treille et sur un beau fut le premier gîte et la tête d’étape. Le jardin était clos dans un coude de l’ la droite il donnait sur un mur bocagerSurmonté de rameaux et d’un arceau face un maréchal, et l’enclume, et la forge. Nous nous sommes levés ce matin devant l’ nous sommes quittés après les beaux temps s’annonçait bien. On nous a dit tant nous a fait goûter de quelque bœuf en daube, Puisqu’il est entendu que le bon pèlerinEst celui qui boit ferme et tient sa place à table,Et qu’il n’a pas besoin de faire le comptable,Et que c’est bien assez de se lever matin. Le jour était en route et le soleil montaitQuand nous avons passé Sainte-Mesme et les avancions déjà comme deux bons la gauche et la droite était ce qui comptait. Nous sommes remontés par le Gué de est fait désormais de nos atermoiements,Et de l’iniquité des dénivellements Voici la juste plaine et le secret effroi De nous trouver tout seuls et voici le charroiEt la roue et les bœufs et le joug et la grange,Et la poussière égale et l’équitable fangeEt la détresse égale et l’égal désarroi. Nous voici parvenus sur la haute terrasseOù rien ne cache plus l’homme de devant Dieu,Où nul déguisement ni du temps ni du lieuNe pourra nous sauver, Seigneur, de votre chasse. Voici la gerbe immense et l’immense liasse,Et le grain sous la meule et nos écrasements,Et la grêle javelle et nos renoncements,Et l’immense horizon que le regard embrasse. Et notre indignité cette immuable masse,Et notre basse peur en un pareil moment,Et la juste terreur et le secret tourmentDe nous trouver tout seuls par devant votre face. Mais voici que c’est vous, reine de majesté,Comment avons-nous pu nous laisser décevoir,Et marcher devant vous sans vous serons donc toujours ce peuple inconcerté. Ce pays est plus ras que la plus rase peine un creux du sol, à peine un léger la table du juge et le fait accompli,Et l’arrêt sans appel et l’ordre inéluctable. Et c’est le prononcé du texte insurmontable,Et la mesure comble et c’est le sort empli,Et c’est la vie étale et l’homme enseveli,Et c’est le héraut d’arme et le sceau redoutable. Mais vous apparaissez, reine pointe là-bas dans le moutonnementDes moissons et des bois et dans le flottementDe l’extrême horizon ce n’est point une yeuse, Ni le profil connu d’un arbre déjà plus distante, et plus basse, et plus haute,Ferme comme un espoir sur la dernière côte,Sur le dernier coteau la flèche inimitable. D’ici vers vous, ô reine, il n’est plus que la nous regarde, on en a bien fait d’ avez votre gloire et nous avons les l’avons entamée, on la mangera toute. Nous savons ce que c’est qu’un tronçon qui s’ajouteAu tronçon déjà fait et ce qu’un kilomètreDemande de jarret et ce qu’il faut en mettre Nous passerons ce soir par le pont et la voûte Et ce fossé profond qui cerne le marchons dans le vent coupés par les ici la contrée imprenable en photos,La route nue et grave allant de part en part. Nous avons eu bon vent de partir dès le coucherons ce soir à deux pas de chez vous,Dans cette vieille auberge où pour quarante sousNous dormirons tout près de votre illustre tour. Nous serons si fourbus que nous regarderons,Assis sur une chaise auprès de la fenêtre,Dans un écrasement du corps et de tout l’être,Avec des yeux battus, presque avec des yeux ronds, Et les sourcils haussés jusque dedans nos fronts,L’angle une fois trouvé par un seul homme au monde,Et l’unique montée ascendante et profonde,Et nous serons recrus et nous contemplerons. Voici l’axe et la ligne et la géante la dure pente et le l’exactitude et le la sévère larme, ô reine de douleur. Voici la nudité, le reste est le vêtement, tout le reste est la pureté, tout le reste est la pauvreté, le reste est ornement. Voici la seule force et le reste est l’arête unique et le reste est la seule noblesse et le reste est la seule grandeur et le reste est bassesse. Voici la seule foi qui ne soit point le seul élan qui sache un peu le seul instant qui vaille de le seul propos qui s’achève et qui dure. Voici le monument, tout le reste est voici notre amour et notre notre port de tête et notre le rien de dentelle et l’exacte moulure. Voici le beau serment, le reste est l’unique prix de nos arrachements,Le salaire payé de nos la vérité, le reste est imposture. Voici le firmament, le reste est vers le tribunal voici l’ vers le paradis voici l’ la feuille de pierre et l’exacte nervure. Nous resterons cloués sur la chaise de nous n’entendrons pas et nous ne verrons pasLe tumulte des voix, le tumulte des pas,Et dans la salle en bas l’innocente ripaille. Ni les rouliers venus pour le jour du la feinte colère et l’éclat des jurons Car nous contemplerons et nous méditeronsD’un seul embrassement la flèche sans péché. Nous ne sentirons pas ni nos faces raidies,Ni la faim ni la soif ni nos renoncements,Ni nos raides genoux ni nos raisonnements,Ni dans nos pantalons nos jambes engourdies. Perdus dans cette chambre et parmi tant d’hôtels,Nous ne descendrons pas à l’heure du repas,Et nous n’entendrons pas et nous ne verrons pasLa ville prosternée au pied de vos autels. Et quand se lèvera le soleil de demain,Nous nous réveillerons dans une aube lustrale,À l’ombre des deux bras de votre cathédrale,Heureux et malheureux et perclus du chemin. Nous venons vous prier pour ce pauvre garçonQui mourut comme un sot au cours de cette année,Presque dans la semaine et devers la journéeOù votre fils naquit dans la paille et le son. Ô Vierge, il n’était pas le pire du n’avait qu’un défaut dans sa jeune la mort qui nous piste et nous suit à la traceA passé par ce trou qu’il s’est fait dans la peau. Il était né vers nous dans notre commençait la route où nous gagnait tous les jours tout ce que nous pourtant c’était lui que tu te destinais, Ô mort qui fus vaincue en un premier avait mis ses pas dans nos mêmes le seul manquement d’une seule des craintesLaissa passer la mort par un chemin nouveau. Le voici maintenant dedans votre êtes reine et mère et saurez le un être pur. Vous le ferez rentrerDans votre patronage et dans votre indulgence. Ô reine qui lisez dans le secret du cœur,Vous savez ce que c’est que la vie ou la mort,Et vous savez ainsi dans quel secret du sortSe coud et se découd la ruse du traqueur. Et vous savez ainsi sur quel accent du chœurSe noue et se dénoue un accompagnement,Et ce qu’il faut d’espace et de déboisementPour laisser débouler la meute du piqueur. Et vous savez ainsi dans quel recreux du portSe prépare et s’achève un noble enlèvement,Et par quel jeu d’adresse et de gouvernementSe dérobe ou se fixe un illustre support. Et vous savez ainsi sur quel tranchant du glaiveSe joue et se déjoue un épouvantement,Et par quel coup de pouce et quel balancementL’un des plateaux descend pour que l’autre s’élève. Et ce que peut coûter la lèvre du moqueur,Et ce qu’il faut de force et de recroisementPour faire par le coup d’un seul retournementD’un vaincu malheureux un malheureux vainqueur. Mère le voici donc, il était notre race,Et vingt ans après nous notre recevez-le dans votre la mort a passé, passera bien la grâce. Nous, nous retournerons par ce même sera de nouveau la terre sans cachette,Le château sans un coin et sans une oubliette,Et ce sol mieux gravé qu’un parfait parchemin. Et nunc et in hora, nous vous prions pour nousQui sommes plus grands sots que ce pauvre gamin,Et sans doute moins purs et moins dans votre main,Et moins acheminés vers vos sacrés genoux. Quand nous aurons joué nos derniers personnages,Quand nous aurons posé la cape et le manteau,Quand nous aurons jeté le masque et le couteau,Veuillez vous rappeler nos longs pèlerinages. Quand nous retournerons en cette froide terre,Ainsi qu’il fut prescrit pour le premier Adam,Reine de Saint-Chéron, Saint-Arnould et Dourdan,Veuillez vous rappeler ce chemin solitaire. Quand on nous aura mis dans une étroite fosse,Quand on aura sur nous dit l’absoute et la messe,Veuillez vous rappeler, reine de la promesse,Le long cheminement que nous faisons en Beauce. Quand nous aurons quitté ce sac et cette corde,Quand nous aurons tremblé nos derniers tremblements,Quand nous aurons raclé nos derniers raclements,Veuillez vous rappelez votre miséricorde. Nous ne demandons rien, refuge du pécheur,Que la dernière place en votre Purgatoire,Pour pleurer longuement notre tragique histoire,Et contempler de loin votre jeune PéguyQuoi, vous ne connaissez pas cette actualité! Alors rendez-vous ici! CharlesPeguy qui tomba au début de la bataille de la Marne en 1914 est né en 1873 à Orléans. Une tapisserie de H. Huchard illustre la phrase de Peguy, poème extrait d’un mystère : “Ce qui m’étonne dit Dieu, c’est l’espérance”. “Ce qui m'étonne, dit Dieu, c'est l'espérance. Et je n'en reviens pas. Cette petite L'amour ne disparaît pas de Charles Péguy La mort n'est rien je suis seulement dans la pièce d'à côté Je suis moi, vous êtes vous Ce que j'étais pour vous, je le resterai toujours Donnez moi le prénom que vous m'avez toujours donné Parlez moi comme vous l'avez toujours fait N'employez pas un ton différent Ne prenez pas un ton solennel ou triste Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble Priez, souriez, pensez à moi Que mon prénom soit prononcé à la maison Comme il l'a toujours été Sans emphase d'aucune sorte, sans trace d'ombre ! La vie signifie ce qu'elle a toujours signifié Elle est toujours ce qu'elle a été Le fil n'est pas coupé Pourquoi serais-je hors de votre pensée Simplement parce que je suis hors de votre vue ? Je vous attends Je ne suis pas loin, Juste de l'autre côté...
Lapoétique religieuse de Charles Péguy. 22 juin 2015 Rédaction. Séance du lundi 22 juin 2015. par M. Jean-Noël Dumont. Jeannette. Il est vrai que mon âme est douloureuse à mort ; je n’aurais jamais cru que la mort de mon âme fût si douloureuse. Tous ceux-là que j’aimais sont absents de moi-même : c’est ce qui m’a tuée sans
Cemort est un guide, ce mort continuera plus que jamais d’agir, ce mort plus qu’aucun est aujourd’hui vivant. Maurice Barrès ( L’Echo de Paris ,
Péguyest justement contemporain de l'émergence du nationalisme moderne, qui en son temps se nommait « nationalisme intégral », sous
Heureuxceux qui sont morts d'une mort solennelle. Charles Péguy - collection SAM2G Charles Péguy est né le 7 janvier 1873 à Orléans (Loiret). Fils unique, du mariage, d’un menuisier et d’une rempailleuse de chaises, Charles a dix mois, lorsque son père Désiré, de consistance fragile, et qui avait participé en 1871, à la défense de Paris, revenu malade, meurt prématurément à Toutevie vient de tendresse. Toute vie vient de ce tendre, de ce fin bourgeon d’avril, et de cette sève qui pleure en mai, et de la ouate et du coton de ce fin bourgeon blanc. qui est vêtu, qui est chaudement, qui est tendrement. protégé d’un flocon d’une toison d’une laine végétale, d’une laine d’arbre.
Surles traces de nos Poilus : Charles Péguy. Maxime - 5 novembre 2018. 1. 1. Portrait du lieutenant de réserve, Charles Péguy, lors d’une manoeuvre avec le 276e R.I en 1913. Charles Péguy fait partie de cette génération d’artistes bouleversés par la défaite de 1870. Lui, fils de rempailleurs orléanais grandit avec de fortes
Lapluspart d'entre nous n'ont plus de sac, perdu lors de la retraite, et le sac, en ce moment, est un précieux abri. Et la voix du lieutenant crie toujours : Tirez ! Tirez ! Nom de Dieu " D'aucuns de plaignent : "Nous n'avons pas de sac mon lieutenant, nous allons tous y passer ! - Ca ne fait rien ! Crie Péguy dans la tempâte qui siffle. Moi non plus je n'en ai pas, voyez, tirez toujours
1sfnxY.
  • q61nh96g30.pages.dev/924
  • q61nh96g30.pages.dev/743
  • q61nh96g30.pages.dev/469
  • q61nh96g30.pages.dev/999
  • q61nh96g30.pages.dev/229
  • q61nh96g30.pages.dev/476
  • q61nh96g30.pages.dev/659
  • q61nh96g30.pages.dev/502
  • q61nh96g30.pages.dev/246
  • q61nh96g30.pages.dev/369
  • q61nh96g30.pages.dev/615
  • q61nh96g30.pages.dev/871
  • q61nh96g30.pages.dev/540
  • q61nh96g30.pages.dev/322
  • q61nh96g30.pages.dev/561
  • la mort n est rien charles pĂ©guy