Symboleset citations cĂ©lĂšbres. La RĂ©volution française a Ă©tĂ© grande crĂ©atrice et consommatrice de symboles: la destruction de l’ Ancien RĂ©gime et l'Ă©tablissement d'un ordre nouveau exigeait des rĂ©fĂ©rents identitaires originaux, linguistiques et visuels. Certains de ces symboles, inventĂ©s des 1789, sont encore en vigueur aujourd

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SYMBOLES DE LA FRANCE SYMBOLES DE LA FRANCE invitation Ă  la rĂ©flexion 1. Quels symboles reprĂ©sentent la France pour vous? 2. Quels sont les symboles de la nation française que lñ€ℱon retrouve sur le logo de la RĂ©publique ? 3. Vous connaissez bien sĂ»r le drapeau français mais savez-vous ce que reprĂ©sente les trois couleurs? 4. Quels sont les symboles de notre pays? Lexique Ă  consulter dans le dictionnaire allĂ©gorie, devise, emblĂšme, hymne. Les principaux symboles de la RĂ©publique française sont nĂ©s tout au long de son histoire, et notamment au moment de la RĂ©volution française. Ces symboles reprĂ©sentent les valeurs et les fondements de notre RĂ©publique. LE DRAPEAU FRANÇAIS EmblĂšme national de la CinquiĂšme RĂ©publique, le drapeau tricolore est nĂ© de la rĂ©union, sous la RĂ©volution française, des couleurs du roi blanc et de la ville de Paris bleu et rouge. Aujourd'hui, le drapeau tricolore flotte sur tous les bĂątiments publics. Il est dĂ©ployĂ© dans la plupart des cĂ©rĂ©monies officielles, qu'elles soient civiles ou militaires. Un peu d'histoire... Le drapeau tricolore n'a pas encore son historien. Son origine reste de ce fait encore largement mĂ©connue, mais cela laisse la place Ă  de multiples rĂ©cits et anecdotes qui - mĂȘme s'ils ne sont pas toujours vĂ©rifiĂ©s - rendent la naissance du drapeau national plus pittoresque voire poĂ©tique car nombre d'hommes illustres se sont, dit-on, penchĂ©s sur son berceau pour le parer de ses couleurs. Avant d'ĂȘtre drapeau, le tricolore fut cocarde. La Fayette, raconte dans ses MĂ©moires que, trois jours aprĂšs la prise de la Bastille, il obligea Louis XVI se rendant Ă  l'hĂŽtel de ville de Paris, Ă  porter la cocarde tricolore, le blanc reprĂ©sentant la monarchie, le bleu et le rouge, la ville de Paris, signe de l'alliance auguste et Ă©ternelle entre le monarque et le peuple ». Le succĂšs de la cocarde tricolore, symbole du patriotisme, est alors assurĂ©. A l'automne 1790, l'AssemblĂ©e constituante dĂ©cide que tous les vaisseaux de guerre et navires de commerce français porteront un pavillon aux trois bandes verticales rouge prĂšs de la hampe, blanc au centre et cette bande sera plus large que les autres, bleu enfin. Le sens vertical des couleurs s'impose. En effet, depuis un siĂšcle dĂ©jĂ , le pavillon nĂ©erlandais aux couleurs rouge, blanc, bleu disposĂ©es Ă  l'horizontal flottent sur toutes les mers. Le drapeau tricolore ne prend sa forme dĂ©finitive que le 15 fĂ©vrier 1794 27 pluviĂŽse an II lorsque la convention nationale dĂ©crĂšte que le pavillon national sera formĂ© des trois couleurs nationales, disposĂ©es en bandes verticalement, de maniĂšre que le bleu soit attachĂ© Ă  la gaule du pavillon, le blanc au milieu et le rouge flottant dans les airs ». La lĂ©gende voudrait que ce soit le peintre Louis David qui ait choisi l'ordre des couleurs. Le drapeau tricolore disparaĂźt avec le retour de la monarchie de 1814 Ă  1830. Lors des Trois glorieuses », les 27, 28 et 29 juillet 1830 les rĂ©publicains arborent sur les barricades comme signe d'insurrection et de ralliement contre Charles X, le drapeau tricolore. Louis-Philippe rĂ©affirme que le drapeau de la France est le drapeau bleu, blanc, rouge et peut ainsi proclamer La nation reprend ses couleurs ». LA MARSEILLAISE DE ROUGET DE LISLE A l'origine chant de guerre rĂ©volutionnaire et hymne Ă  la libertĂ©, la Marseillaise s'est imposĂ©e progressivement comme un hymne national. Elle accompagne aujourd'hui la plupart des manifestations officielles. Un peu d'histoire... En 1792, Ă  la suite de la dĂ©claration de guerre du Roi Ă  l'Autriche, un officier français en poste Ă  Strasbourg, Rouget de Lisle compose, dans la nuit du 25 au 26 avril, chez Dietrich, le maire de la ville, le "Chant de guerre pour l'armĂ©e du Rhin". Ce chant est repris par les fĂ©dĂ©rĂ©s de Marseille participant Ă  l'insurrection des Tuileries le 10 aoĂ»t 1792. Son succĂšs est tel qu'il est dĂ©clarĂ© chant national le 14 juillet 1795. Interdite sous l'Empire et la Restauration, la Marseillaise est remise Ă  l'honneur lors de la RĂ©volution de 1830 et Berlioz en Ă©labore une orchestration qu'il dĂ©die Ă  Rouget de Lisle. La IIIĂšme RĂ©publique 1879 en fait un hymne national et, en 1887, une "version officielle" est adoptĂ©e par le ministĂšre de la guerre aprĂšs avis d'une commission. C'est Ă©galement sous la III-Ăšme RĂ©publique, le 14 juillet 1915, que les cendres de Rouget de Lisle sont transfĂ©rĂ©es aux Invalides. En septembre 1944, une circulaire du ministĂšre de l'Education nationale prĂ©conise de faire chanter la Marseillaise dans les Ă©coles pour "cĂ©lĂ©brer notre libĂ©ration et nos martyrs". Le caractĂšre d'hymne national est Ă  nouveau affirmĂ© dans les constitutions de 1946 et de 1958 article 2. L'auteur NĂ© en 1760 Claude-Joseph Rouget de Lisle est capitaine du gĂ©nie mais a menĂ© une carriĂšre militaire assez brĂšve. RĂ©volutionnaire modĂ©rĂ©, il est sauvĂ© de la Terreur grĂące au succĂšs de son chant. Auteur de quelques romances et opĂ©ras, il vit dans l'ombre sous l'Empire et la Restauration jusqu'Ă  son dĂ©cĂšs Ă  Choisy-le-Roi en 1836. La partition En quelques semaines, l' "Hymne des Marseillais" est diffusĂ© en Alsace, sous une forme manuscrite ou imprimĂ©e, puis il est repris par de nombreux Ă©diteurs parisiens. Le caractĂšre anonyme des premiĂšres Ă©ditions a pu faire douter que Rouget de Lisle, compositeur par ailleurs plutĂŽt mĂ©diocre, en ait Ă©tĂ© rĂ©ellement l'auteur. Il n'existe pas de version unique de la Marseillaise qui, dĂšs le dĂ©but, a Ă©tĂ© mise en musique sous diverses formes, avec ou sans chant. Ainsi, en 1879, la Marseillaise est dĂ©clarĂ©e hymne officiel sans que l'on prĂ©cise la version, et un grand dĂ©sordre musical pouvait se produire lorsque des formations diffĂ©rentes Ă©taient rĂ©unies. La commission de 1887, composĂ©e de musiciens professionnels, a dĂ©terminĂ© une version officielle aprĂšs avoir remaniĂ© le texte mĂ©lodique et l'harmonie. Le PrĂ©sident ValĂ©ry Giscard d'Estaing a souhaitĂ© que l'on revienne Ă  une exĂ©cution plus proche des origines de l'oeuvre et en a fait ralentir le rythme. C'est aujourd'hui une adaptation de la version de 1887 qui est jouĂ©e dans les cĂ©rĂ©monies officielles. ParallĂšlement, la Marseillaise a Ă©tĂ© adaptĂ©e par des musiciens de variĂ©tĂ© ou de jazz. Les paroles 1er couplet Allons enfants de la Patrie, Le jour de gloire est arrivĂ© ! Contre nous de la tyrannie, L'Ă©tendard sanglant est levĂ©, bis Entendez-vous dans les campagnes Mugir ces fĂ©roces soldats ? Ils viennent jusque dans vos bras Egorger vos fils, vos compagnes ! Refrain Aux armes, citoyens, Formez vos bataillons, Marchons, marchons ! Qu'un sang impur Abreuve nos sillons ! LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE HĂ©ritage du siĂšcle des LumiĂšres, la devise " LibertĂ©, EgalitĂ©, FraternitĂ© " est invoquĂ©e pour la premiĂšre fois lors de la RĂ©volution française. Souvent remise en cause, elle finit par s'imposer sous la IIIĂšme RĂ©publique. Elle est inscrite dans la constitution de 1958 et fait aujourd'hui partie de notre patrimoine national. AssociĂ©es par FĂ©nelon Ă  la fin du XVIIĂšme siĂšcle, les notions de libertĂ©, d'Ă©galitĂ© et de fraternitĂ© sont plus largement rĂ©pandues au siĂšcle des LumiĂšres. Lors de la RĂ©volution française, "LibertĂ©, EgalitĂ©, FraternitĂ© " fait partie des nombreuses devises invoquĂ©es. Dans un discours sur l'organisation des gardes nationales, Robespierre prĂ©conise, en dĂ©cembre 1790, que les mots "Le Peuple Français" et "LibertĂ©, EgalitĂ©, FraternitĂ©" soient inscrits sur les uniformes et sur les drapeaux, mais son projet n'est pas adoptĂ©. A partir de 1793, les Parisiens, rapidement imitĂ©s par les habitants des autres villes, peignent sur la façade de leurs maisons les mots suivants "unitĂ©, indivisibilitĂ© de la RĂ©publique; libertĂ© Ă©galitĂ© ou la mort" mais ils sont bientĂŽt invitĂ©s Ă  effacer la derniĂšre partie de la formule trop associĂ©e Ă  la Terreur. Comme beaucoup de symboles rĂ©volutionnaires, la devise tombe en dĂ©suĂ©tude sous l'Empire. Elle rĂ©apparaĂźt lors de la RĂ©volution de 1848, empreinte d'une dimension religieuse les prĂȘtres cĂ©lĂšbrent le Christ-FraternitĂ© et bĂ©nissent les arbres de la libertĂ© qui sont alors plantĂ©s. Lorsqu'est rĂ©digĂ©e la constitution de 1848, la devise " LibertĂ©, EgalitĂ©, FraternitĂ© " est dĂ©finie comme un " principe " de la RĂ©publique. BoudĂ©e par le Second Empire, elle finit par s'imposer sous la IIIĂšme RĂ©publique. On observe toutefois encore quelques rĂ©sistances, y compris chez les partisans de la RĂ©publique la solidaritĂ© est parfois prĂ©fĂ©rĂ©e Ă  l'Ă©galitĂ© qui implique un nivellement social et la connotation chrĂ©tienne de la fraternitĂ© ne fait pas l'unanimitĂ©. La devise est rĂ©inscrite sur le fronton des Ă©difices publics Ă  l'occasion de la cĂ©lĂ©bration du 14 juillet 1880. Elle figure dans les constitutions de 1946 et 1958 et fait aujourd'hui partie intĂ©grante de notre patrimoine national. On la trouve sur des objets de grande diffusion comme les piĂšces de monnaie ou les timbres. MARIANNE MĂȘme si la Constitution de 1958 a privilĂ©giĂ© le drapeau tricolore comme emblĂšme national, Marianne incarne aussi la RĂ©publique Française. Les premiĂšres reprĂ©sentations d'une femme Ă  bonnet phrygien, allĂ©gorie de la LibertĂ© et de la RĂ©publique, apparaissent sous la RĂ©volution française. Symbole de libertĂ©, le bonnet phrygien Ă©tait portĂ© par les esclaves affranchis en GrĂšce et Ă  Rome. Un bonnet de ce type coiffait aussi les marins et les galĂ©riens de la MĂ©diterranĂ©e et aurait Ă©tĂ© repris par les rĂ©volutionnaires venus du Midi. L'origine de l'appellation de Marianne n'est pas connue avec certitude. PrĂ©nom trĂšs rĂ©pandu au XVIIIĂšme siĂšcle, Marie- Anne reprĂ©sentait le peuple. Mais les contrerĂ©volutionnaires ont Ă©galement appelĂ© ainsi, par dĂ©rision, la RĂ©publique. Sous la IIIĂšme RĂ©publique, les statues et surtout les bustes de Marianne se multiplient, en particulier dans les types de reprĂ©sentation se dĂ©veloppent, selon que l'on privilĂ©gie le caractĂšre rĂ©volutionnaire ou le caractĂšre "sage" de la Marianne le bonnet phrygien est parfois jugĂ© trop sĂ©ditieux et remplacĂ© par un diadĂšme ou une couronne. Aujourd'hui, Marianne a pu prendre le visage d'actrices cĂ©lĂšbres. Elle figure Ă©galement sur des objets de trĂšs large diffusion comme les timbres-poste. LA FETE NATIONALE DU 14 JUILLET Chaque annĂ©e depuis 1880, la RĂ©publique fĂȘte la Nation au milieu du mois de juillet. Que cĂ©lĂšbre-t-elle exactement ? Comment la journĂ©e a-t-elle Ă©tĂ© choisie ? Quels en sont les enjeux ? Elle se construit sur le souvenir et la signification de deux Ă©vĂ©nements rĂ©volutionnaires qui placent le peuple au cÅ“ur de l'action, Ă  la fois acteur et objet, sujet et finalitĂ©. Cependant les faits portent leur propre histoire et interprĂ©tation, et font de la mĂ©moire collective autour du 14 juillet, une reconstruction. La prise de la Bastille En ces premiers mois de la RĂ©volution française, une grande agitation rĂšgne Ă  Paris. Au printemps 1789, les Etats GĂ©nĂ©raux ont refusĂ© de se dissoudre et se sont transformĂ©s en AssemblĂ©e nationale constituante. En juillet, le roi Louis XVI fait venir de nouvelles troupes et renvoie Necker, ministre populaire. Le matin du 14 juillet, le peuple de Paris prend des armes aux Invalides puis se dirige vers une vieille forteresse royale, la Bastille. AprĂšs une fusillade sanglante, il sñ€ℱempare et dĂ©livre les quelques prisonniers qui y Ă©taient enfermĂ©s. La prise de la Bastille est une premiĂšre victoire du peuple de Paris contre un symbole de lñ€ℱAncien RĂ©gime. Lù₏ℹédifice est dñ€ℱailleurs intĂ©gralement dĂ©moli dans les mois qui suivent. La "fĂȘte de la FĂ©dĂ©ration", Le 14 juillet 1790, cĂ©lĂšbre en grande pompe le premier anniversaire de lñ€ℱinsurrection. A Paris au Champ de Mars, une messe est dite par Talleyrand sur lñ€ℱautel de la patrie. La fĂȘte nationale Par la suite, la commĂ©moration du 14 juillet 1789 est abandonnĂ©e, jusquñ€ℱà ce que la IIIĂšme RĂ©publique, notamment Gambetta, cherche Ă  cĂ©lĂ©brer les fondements du rĂ©gime. Sur proposition du dĂ©putĂ© de la Seine, Benjamin Raspail, la loi du 6 juillet 1880 fait du 14 juillet la fĂȘte nationale de la RĂ©publique. Lñ€ℱaccent est mis, dĂšs le dĂ©but, sur le caractĂšre patriotique et militaire de la manifestation, afin de tĂ©moigner du redressement de la France aprĂšs la dĂ©faite de 1870. Toutes les communes sont concernĂ©es. La fĂȘte dĂ©bute par une retraite aux flambeaux le 13 au soir. Le lendemain, les cloches des Ă©glises ou les salves annoncent le dĂ©filĂ©, suivi dñ€ℱun dĂ©jeuner, de spectacles et de jeux. Les bals et feux dñ€ℱartifice terminent la journĂ©e. AprĂšs lñ€ℱaustĂ©ritĂ© de la guerre de 1914-1918, Le 14 juillet 1919 est une grande cĂ©lĂ©bration de la victoire. Dans le mĂȘme esprit, Le 14 juillet 1945 est prĂ©cĂ©dĂ© par trois jours de rĂ©jouissances civiques. Le 14 juillet aujourdñ€ℱhui Le 14 juillet connaĂźt toujours un grand succĂšs. A Paris, le traditionnel dĂ©filĂ© militaire sur les Champs-ElysĂ©es fait lñ€ℱobjet dñ€ℱune prĂ©paration minutieuse. Partout se dĂ©roulent bals, illuminations ou feux dñ€ℱartifice. Les prĂ©sidents de la VĂšme RĂ©publique ont apportĂ© quelques modifications au dĂ©roulement de la journĂ©e. Pour renouer avec la tradition du Paris rĂ©volutionnaire, le PrĂ©sident Giscard dñ€ℱEstaing a fait dĂ©filer les troupes entre la place de la Bastille et la place de la RĂ©publique. Sous la prĂ©sidence de François Mitterrand, Le 14 juillet 1989 a Ă©tĂ© un moment fort de la cĂ©lĂ©bration du bicentenaire de la RĂ©volution française. De nombreux chefs dñ€ℱEtat Ă©trangers ont pu assister notamment Ă  "la Marseillaise", spectacle de Jean-Paul Goude. En 1994, des soldats allemands de lñ€ℱEurocorps participent au dĂ©filĂ© sur les Champs-ElysĂ©es en signe de rĂ©conciliation. Depuis lù₏ℹélection du PrĂ©sident Chirac, de nombreux jeunes venus de la France entiĂšre, et des militaires sont invitĂ©s Ă  la rĂ©ception qui est donnĂ©e dans le parc du Palais de lñ€ℱElysĂ©e aprĂšs le dĂ©filĂ©. Voir le 14 juillet en vidĂ©o un reportage libre de droits rĂ©alisĂ© par les ministĂšres de la DĂ©fense et des Affaires Ă©trangĂšres en collaboration avec la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision France 3 - durĂ©e 13mn30. LE COQ Le coq apparaĂźt dĂšs l'AntiquitĂ© sur des monnaies gauloises. Il devient symbole de la Gaule et des Gaulois Ă  la suite d'un jeu de mots, le terme latin " gallus " signifiant Ă  la fois coq et gaulois. Disparu au haut Moyen-Age, on le retrouve en Allemagne dĂšs le XIVĂšme siĂšcle pour Ă©voquer la France. A partir du XVIĂšme siĂšcle, le Roi de France est parfois accompagnĂ© de cet oiseau sur les gravures, monnaies, etc. La RĂ©volution française en a fait un plus large usage. On le trouve notamment reprĂ©sentĂ© sur des assiettes et sur le sceau du Directoire. ProposĂ© comme emblĂšme Ă  NapolĂ©on Ier par une commission de conseillers d'Etat, il fut refusĂ© pour la raison suivante " le coq n'a point de force, il ne peut ĂȘtre l'image d'un empire tel que la France ". A partir de 1830, il est Ă  nouveau trĂšs apprĂ©ciĂ©. Par une ordonnance du 30 juillet 1830, le coq gaulois doit figurer sur les boutons d'habit et doit surmonter les drapeaux de la garde nationale. Naturellement dĂ©daignĂ© par NapolĂ©on III, il devient un symbole quasi officiel sous la IIIĂšme RĂ©publique la grille du parc du Palais de l'ElysĂ©e construite Ă  la fin du XIXĂšme siĂšcle est ornĂ©e d'un coq et la piĂšce d'or frappĂ©e en 1899 Ă©galement. Si la RĂ©publique française lui prĂ©fĂšre aujourd'hui le symbole de la Marianne, il figure toutefois sur le sceau de l'Etat, qui est celui de la Seconde RĂ©publique la libertĂ© assise tient un Coq sur un canon avec gouvernail sur lequel est reprĂ©sentĂ© le coq. Il est surtout utilisĂ© Ă  l'Ă©tranger pour Ă©voquer la France, notamment comme emblĂšme sportif. SOURCES 1. 2. 3. Monnerie, Annie. La France aux cent visages. Paris Hatier/Didier, 1996.
LaPremiĂšre Guerre mondiale contribue Ă  la fusion de la RĂ©publique et de la Patrie. Les emblĂšmes rĂ©publicains sont utilisĂ©s pour mobiliser les esprits et soutenir le moral des combattants et de l’arriĂšre. Marianne, comme symbole patriotique, incarne alors l’image de la France. Moins associĂ©e Ă  la RĂ©publique française, elle Nombre de vues 1 249 À L’OCCASION DE LA FÊTE NATIONALE FRANÇAISE, NOUS REVENONS SUR L’HISTOIRE DES SYMBOLES ET EMBLÈMES DE LA RÉPUBLIQUE. COMMENT SONT-ILS APPARUS ? QUELLE PLACE OCCUPENT-ILS AUJOURD’HUI DANS NOTRE QUOTIDIEN ? QUELLES SONT LEURS ÉVOLUTIONS RESPECTIVES ? 14 JUILLET, LES SYMBOLES DE NOTRE RÉPUBLIQUE – un article de Trait-d’Union, le journal des français d’Argentine NB dans cet article, les symboles Ă©voquĂ©s ne sont pas prĂ©sentĂ©s par ordre d’importance. De mĂȘme, par choix, certains symboles et emblĂšmes ne seront pas mentionnĂ©s. L’emblĂšme national le drapeau tricolore Les trois couleurs nationales sont apparues pour la premiĂšre fois le 17 juillet 1789. Avant d’ĂȘtre un drapeau, le tricolore fut cocarde – cocarde offerte par La Fayette Ă  Louis XVI. Le blanc reprĂ©sentait la monarchie, tandis que le bleu et le rouge reprenaient les couleurs de la ville de Paris, signe, selon le maire de la ville, de “l’alliance auguste et Ă©ternelle entre le monarque et le peuple”. La cocarde devient Ă  cet instant, symbole de patriotisme. À noter, le sens vertical des bandes permettait de le distinguer du drapeau nĂ©erlandais dont les couleurs rouge, blanc, bleu sont disposĂ©es Ă  l’horizontale. Finalement, le drapeau français ne prit sa forme dĂ©finitive que le 15 fĂ©vrier 1794 lorsque la convention nationale dĂ©crĂ©ta que le pavillon national “sera formĂ© des trois couleurs nationales, disposĂ©es en bandes verticalement, de maniĂšre que le bleu soit attachĂ© Ă  la gaule du pavillon, le blanc au milieu et le rouge flottant dans les airs”. Cependant, notre drapeau fut menacĂ© Ă  plusieurs reprises
 Il perdit son bleu et son rouge lors du retour de la monarchie de 1814 Ă  1830, qui ne garda que le blanc royal. Reprenant ses couleurs Ă  l’occasion des Trois glorieuses, Louis-Philippe en acceptant son retour, proclame que “la nation reprenait ses couleurs”. Le drapeau se trouve de nouveau menacĂ©, lors de la proclamation de la RĂ©publique, le 25 fĂ©vrier 1848, les insurgĂ©s dĂ©sirant un drapeau totalement rouge. Toutefois, il est aujourd’hui le seul emblĂšme national que dĂ©finit l’article 2 de la constitution de la cinquiĂšme rĂ©publique alliant le bleu, le blanc et le rouge Ă  la verticale. L’hymne national la Marseillaise La Marseillaise a Ă©tĂ© composĂ©e par Claude-Joseph Rouget de Lisle capitaine du gĂ©nie sous la RĂ©volution Ă  Strasbourg dans la nuit du 25 au 26 avril suite Ă  la dĂ©claration de guerre du roi d’Autriche. IntitulĂ© “chant de guerre pour l’armĂ©e du Rhin”, l’hymne fut d’abord diffusĂ© en Alsace avant d’ĂȘtre repris par de nombreux Ă©diteurs parisiens. FredonnĂ© par plusieurs troupes de fĂ©dĂ©rĂ©s Ă  travers le pays, ce chant se retrouve du cĂŽtĂ© de Montpellier, puis de Marseille. À ce moment, il est rĂ©cupĂ©rĂ© par les volontaires marseillais qui s’apprĂȘtent Ă  rallier Paris pour soutenir les rĂ©volutionnaires qui s’y trouvent. C’est ainsi qu’ils chantent, au moment de leur entrĂ©e dans Paris – le 30 juillet 1792 – cette chanson qu’ils ont rebaptisĂ©e “Chant de guerre des armĂ©es aux frontiĂšres”. Pour les Parisiens, cet hymne guerrier devient l’hymne des Marseillais, puis la Marseillaise, proclamĂ© chant national le 14 juillet 1795. Interdite sous l’Empire et la Restauration, la Marseillaise reprit sa place lors de la RĂ©volution de 1830. Puis, la IIIĂšme RĂ©publique le choisit en 1879 comme hymne national, sans pour autant dĂ©finir d’harmonisation officielle ce qui fera dĂ©bat par la suite. En septembre 1944, une circulaire du ministĂšre de l’Éducation nationale prĂ©senta le souhait de faire chanter la Marseillaise dans les Ă©coles afin de “cĂ©lĂ©brer notre libĂ©ration et nos martyrs”. Son caractĂšre d’hymne national fut affirmĂ© de nouveau dans l’article 2 des constitutions de 1946 et de 1958. Le “tempo” varia au cours des annĂ©es interprĂ©tĂ©e un peu plus “allegro” au XXĂšme siĂšcle que dans sa composition d’origine, elle passa lĂ©gĂšrement en “moderato” avec ValĂ©ry Giscard d’Estaing avant de repartir sur un rythme “allegro” avec son successeur, François Mitterrand. Plus gĂ©nĂ©ralement, l’histoire a fait de ce chant de guerre rĂ©volutionnaire un hymne national aux teintes de libertĂ© qui accompagne aujourd’hui la plupart des manifestations officielles. Cependant, la connotation guerriĂšre et parfois mal comprise des vers de l’auteur de la Marseillaise ne font plus forcĂ©ment l’unanimitĂ©. En 1992, l’AbbĂ© Pierre pensait alors “Changeons en message d’amour, les paroles de haine de la Marseillaise”, idĂ©e par ailleurs soutenue par d’autres personnalitĂ©s telles que Charles Aznavour ou Danielle Mitterrand. Toutefois, modifier ou remplacer l’hymne nationale impliquerait probablement de rĂ©viser la Constitution. Par ailleurs, l’attachement historique des Français Ă  la RĂ©volution rend peu probable la perspective d’une potentielle modification de notre chant national. L’allĂ©gorie Marianne Marianne incarne la RĂ©publique. Elle est au dĂ©part le symbole d’une sociĂ©tĂ© secrĂšte rĂ©publicaine, nĂ©e sous la IIĂšme RĂ©publique en opposition Ă  Louis-NapolĂ©on Bonaparte, alors chef d’État, et cherchant Ă  renverser le second Empire. Marianne s’impose alors comme l’effigie de la RĂ©publique Ă  partir des annĂ©es 1880. Son bonnet phrygien fait Ă©cho Ă  celui portĂ© par les esclaves affranchis en GrĂšce et Ă  Rome et repris par les rĂ©volutionnaires venus du Midi comme emblĂšme de libertĂ©. Au fil des annĂ©es, Marianne prend le visage des Françaises de son temps, MichĂšle Morgan, Brigitte Bardot, Mireille Mathieu, Catherine Deneuve, InĂšs de la Fressange, Laetitia Casta, Evelyne Thomas. Elle orne les timbres-poste, inspire les artistes, et incarne aux yeux de tous la beautĂ© et la vitalitĂ© de la RĂ©publique Ă©ternelle. Elle est aujourd’hui encore le symbole de la RĂ©publique, visible dans chaque mairie Ă  cĂŽtĂ© du portrait du chef de l’État. Pour chaque mandat prĂ©sidentiel, Marianne change de style. Sous Emmanuel Macron, c’est “Marianne l’engagĂ©e” qui reprĂ©sente le “visage de la RĂ©publique”. La RĂ©publique, qui n’est qu’une “bataille de chaque jour et qui “n’est jamais acquise”. Plus rĂ©cemment, un dĂ©bat a resurgi Marianne a-t-elle toujours Ă©tĂ© blanche? En rĂ©alitĂ©, non. En effet, le buste de la Marianne noire apparaĂźt en 1848 afin de cĂ©lĂ©brer l’abolition de l’esclavage ainsi que les valeurs de la seconde rĂ©publique. InaugurĂ©e dix jours avant l’abolition, la Marianne noire sera tuĂ©e symboliquement par le rĂ©gime de Vichy. Cependant, des recherches ont rĂ©vĂ©lĂ© les secrets de son origine. En 1848, les francs maçons de Toulouse commandent une sculpture aux traits africains pour reprĂ©senter la France et la libertĂ©. La sculpture est inaugurĂ©e en 1848. Mais, quelques mois plus tard, cette Marianne est interdite. Elle est alors dĂ©placĂ©e dans le musĂ©e maçonnique de Toulouse jusqu’en 1941 oĂč elle sera mutilĂ©e par le rĂ©gime de Vichy. À ce jour, elle trĂŽne dans le musĂ©e de la rĂ©sistance de Toulouse. La devise LibertĂ©, ÉgalitĂ©, FraternitĂ© Les notions de libertĂ©, d’égalitĂ© et de fraternitĂ© n’ont pas Ă©tĂ© inventĂ©es par la RĂ©volution. Toutefois, il faut attendre la RĂ©volution française pour les voir rĂ©unies en triptyque. Robespierre proposait dĂ©jĂ  en 1790 que les mots “Le Peuple Français” et “LibertĂ©, ÉgalitĂ©, FraternitĂ©â€ soient inscrits sur les uniformes et sur les drapeaux. Cependant, son projet n’est pas adoptĂ©. C’est Ă  partir de 1793 que les Parisiens, rapidement imitĂ©s par les habitants des autres villes, peignent les façades de leurs maisons de cette inscription “UnitĂ©, indivisibilitĂ© de la RĂ©publique ; libertĂ©, Ă©galitĂ© ou la mort”. Bien sĂ»r, la derniĂšre partie de la phrase fut effacĂ©e rapidement. Toutefois, la devise disparaĂźt sous l’Empire pour ensuite faire son retour lors de la RĂ©volution de 1848 comme un principe de la RĂ©publique, inscrit dans la Constitution. MalgrĂ© son effacement lors du Second Empire, elle finit par s’imposer sous la IIIĂšme RĂ©publique. Ainsi, la devise est inscrite sur le fronton des Ă©difices publics le 14 juillet 1880. Elle figure dans les constitutions de 1946 et 1958 et fait aujourd’hui partie intĂ©grante du patrimoine national français. Le coq L’association du coq et de la France est nĂ©e d’un jeu de mot. En effet, le mot latin gallus signifie Ă  la fois “gaulois” et “coq”. C’est la raison pour laquelle la silhouette apparaĂźt sur les monnaies gauloises dĂšs l’AntiquitĂ©. C’est Ă  la Renaissance que l’animal s’immisce dans les reprĂ©sentations du roi de France. Au moment de la RĂ©volution Française, une commission de conseillers d’État propose Ă  NapolĂ©on Ier de l’adopter comme symbole national. Toutefois, l’Empereur refuse “Le coq n’a point de force, il ne peut ĂȘtre l’image d’un empire tel que la France”. MalgrĂ© cela, l’animal reprend sa place une premiĂšre fois en 1830 et officiellement lors de la Seconde RĂ©publique, oĂč il se trouve sur son sceau, gravĂ© sur le gouvernail que tient la libertĂ© assise. MalgrĂ© le dĂ©dain Ă©prouvĂ© par NapolĂ©on III, le coq connaĂźt son heure de gloire sous la IIIĂšme RĂ©publique qui affiche de nouveau sur son sceau et ses piĂšces d’or, un coq aux ailes dĂ©ployĂ©es et Ă  la crĂȘte fiĂšre. Aujourd’hui, et hormis la prĂ©dominance de Marianne, le coq demeure l’emblĂšme de la France aux yeux du monde et notamment lors des affrontements sportifs. Le faisceau de licteur Les faisceaux sont constituĂ©s par l’assemblage de branches longues et fines liĂ©es autour d’une hache par des laniĂšres. Les faisceaux sont recouverts d’un bouclier sur lequel sont gravĂ©es les initiales RF RĂ©publique française. Des branches de chĂȘne et d’olivier entourent le motif. Le chĂȘne symbolise la justice et l’olivier, la paix. Dans la Rome antique, ces faisceaux Ă©taient portĂ©s par des licteurs, officiers au service des magistrats dont ils exĂ©cutaient les sentences. Cependant, la rĂ©volution française rĂ©interprĂšte ce symbole le faisceau reprĂ©sente dĂ©sormais l’union et la force des citoyens français rĂ©unis pour dĂ©fendre la LibertĂ©. À ce titre, l’AssemblĂ©e constituante impose en 1790 ses “Antiques faisceaux” comme nouvel emblĂšme de la France. À la chute de la Monarchie, le faisceau de licteur devient un des symboles de la RĂ©publique française “une et indivisible”, tel un faisceau. En parallĂšle, la naissance et le dĂ©veloppement de l’Organisation des Nations Unies renforce le besoin de symboliser la RĂ©publique française par un emblĂšme. En 1953, une commission se rĂ©unit au MinistĂšre des Affaires Ă©trangĂšres pour dĂ©finir l’emblĂšme de la France qui devra figurer dans la salle de l’AssemblĂ©e des Nations-Unies Ă  New-York. La commission adopte le projet de l’artiste Robert Louis qui s’énonce ainsi “d’azur au faisceau de licteur posĂ© en pal, sur deux branches de chĂȘne et d’olivier, passĂ©es en sautoir, le tout d’or, liĂ© par un ruban du mĂȘme, chargĂ© de la devise en lettres de sable LibertĂ©-EgalitĂ©-FraternitĂ©â€. Le faisceau de licteur est donc un emblĂšme trĂšs souvent utilisĂ© pour reprĂ©senter la RĂ©publique française, mĂȘme s’il n’a aujourd’hui aucun caractĂšre officiel. Le sceau Marques distinctives et signes d’autoritĂ©, les sceaux furent employĂ©s durant des siĂšcles par les particuliers comme instances de pouvoir civil ou religieux. L’usage du sceau n’est guĂšre en vigueur aujourd’hui qu’en de rares occasions de solennitĂ© particuliĂšre, notamment la signature de la Constitution ou ses modifications. Le sceau de la IIĂšme RĂ©publique, encore utilisĂ© aujourd’hui, fut dĂ©fini par un arrĂȘtĂ© du 8 septembre 1848. S’y trouve une femme assise, la LibertĂ©, tenant de la main droite un faisceau de licteur et de la main gauche un gouvernail sur lequel figure un coq gaulois, la patte sur un globe. Une urne portant les initiales SU rappelle l’instauration du suffrage universel direct en 1848. Aux pieds de la LibertĂ© se trouvent des attributs des beaux-arts et de l’agriculture. Le sceau comporte l’inscription “RĂ©publique française dĂ©mocratique une et indivisible” et deux formules au dos, “Au nom du peuple français” et ÉgalitĂ©, fraternitĂ©â€. Les IIIĂšme, IVĂšme et VĂšme RĂ©publiques reprirent ce sceau. Depuis 1958, la Constitution et certaines des lois constitutionnelles qui la modifiaient firent l’objet d’une mise en forme solennelle, avec sceau de cire jaune pendant sur un ruban de soie tricolore. À ce jour, la presse servant Ă  imprimer le sceau dans la cire est conservĂ©e dans le bureau du ministre de la Justice qui porte toujours le titre de “garde des sceaux”. La fĂȘte nationale le 14 juillet Pour finir
 Le 14 juillet ! La force symbolique du 14 juillet 1789 rĂ©side avant tout dans sa rĂ©ception par la postĂ©ritĂ© bien plus que dans la prise de la Bastille en soi. En effet, l’imagination populaire s’est emparĂ©e de la Bastille, qu’elle identifie comme symbole d’absolutisme royal et d’arbitraire en matiĂšre de justice. Le lendemain de l’évĂšnement, Louis XVI dĂ©signe La Fayette commandant de la garde parisienne. Un an plus tard, Ă  l’occasion du premier anniversaire de la prise de la Bastille, ce dernier expose la volontĂ© de vouloir organiser une fĂȘte nationale de la FĂ©dĂ©ration. Sa proposition est acceptĂ©e par l’AssemblĂ©e, qui voit au travers de cette commĂ©moration du 14 juillet l’occasion de cĂ©lĂ©brer l’unitĂ© de tous les Français. Toutefois, la fĂȘte de la FĂ©dĂ©ration suivante, en 1791, change la symbolique de ce jour. Puisqu’en effet, les Ă©vĂ©nements du printemps, la fuite Ă  Varennes notamment, instaurent un tel climat de dĂ©fiance que l’assemblĂ©e refuse de participer. C’est pourquoi les rĂ©gimes politiques suivants dĂ©laissĂšrent le 14 juillet. MĂȘme la Seconde RĂ©publique n’osa pas reprendre la date, lui prĂ©fĂ©rant le 22 septembre. Cependant, l’enracinement de la RĂ©publique exigeait rapidement la mise en place de symboles, de rituels et de pratiques collectives. À ce moment, les Ă©vĂ©nements rĂ©volutionnaires se transforment en mythes fondateurs, qui construisent une continuitĂ© historique avec la troisiĂšme RĂ©publique naissante. L’esprit de 1789 s’impose alors comme le plus Ă  mĂȘme de fĂ©dĂ©rer les Français. Alors, quelle date? Le serment du Jeu de Paume par le Tiers État? L’ouverture des États gĂ©nĂ©raux? La nuit de l’abolition des privilĂšges? La date de la DĂ©claration des droits de l’homme et du citoyen? Finalement, le 14 juillet s’impose dans les dĂ©bats. À la faveur des Ă©crits de Victor Hugo notamment, la mĂ©moire collective s’est emparĂ©e de ce jour historique qu’elle a Ă©levĂ© en Ă©vĂ©nement fondateur, victoire du peuple sur l’arbitraire royal. Le 21 mai 1880, un dĂ©putĂ© de Paris, Benjamin Raspail, dĂ©pose un projet de loi adoptĂ© par la chambre des dĂ©putĂ©s le 8 juin, puis par le SĂ©nat le 29 du mĂȘme mois. La loi est promulguĂ©e le 6 juillet, quelques jours avant la premiĂšre cĂ©lĂ©bration. C’est donc sous la IIIĂšme RĂ©publique que la loi du 6 juillet 1880 est adoptĂ©e et que le 14 juillet devient jour de fĂȘte nationale annuelle. Chaque fĂȘte nationale est l’occasion de rĂ©pondre aux dĂ©fis politiques de son temps. Par exemple, lors des 14 juillet 1958 et 1959, Charles de Gaulle entend montrer que le rapprochement de la France avec les États-Unis ne lui a fait perdre ni son identitĂ© ni son indĂ©pendance. Pour manifester la puissance militaire française, les armes lourdes prennent donc part au dĂ©filĂ©. De mĂȘme, le 14 juillet 1994, l’Eurocorps participe au dĂ©filĂ© de la fĂȘte nationale française sur les Champs-ÉlysĂ©es Ă  Paris. Pour la premiĂšre fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, des soldats allemands dĂ©filent en France, signe de la rĂ©conciliation franco-allemande sous l’égide europĂ©enne, etc. Sur ce bref rappel historique
 Joyeuse fĂȘte nationale ! Camille Debaud ogre le 02/09/2020 Ă  10:50 vivement l'indĂ©pendance et la fin d'ĂȘtre des citoyens de deuxiĂšme zone pour les kanaks. Anonyme

1 Dans son inachĂšvement mĂȘme, cette Ă©tude tĂ©moigne d’un accĂšs difficile non seulement aux documents o ... 2 Une charte graphique est un ensemble de directives visant Ă  la mise en Ɠuvre d’une identitĂ© graphiq ... 1Cette Ă©tude1 se propose de mettre en lumiĂšre l’évolution de la composition graphique des documents officiels du gouvernement français de la TroisiĂšme RĂ©publique Ă  nos jours, jusqu’à la crĂ©ation et la mise en place, en 1999, d’une vĂ©ritable charte graphique2. 2Elle rĂ©sulte de recherches aux Archives nationales, aux archives de l’Imprimerie nationale, Ă  l’ÉlysĂ©e, auprĂšs des services du Premier ministre et dans deux agences de publicitĂ©, HĂ©misphĂšre droit et Ailleurs Exactement. Comme l’attestent les documents antĂ©rieurs Ă  1999, principalement les courriers officiels Ă©manant de la prĂ©sidence du Conseil, des ministĂšres, du SĂ©nat, des prĂ©fectures, mais Ă©galement les ordres de mission sous le gouvernement provisoire, les menus et les carnets de bord confirment l’absence de charte graphique dĂ©finie pour l’action du gouvernement avant 1999. Ils attestent au contraire d’une grande libertĂ© graphique mĂȘme s’ils respectent d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale les conventions que l’on pourrait qualifier de traditionnelles. 3Nous verrons dans une premiĂšre partie les constantes et les limites d’ordre graphique antĂ©rieures Ă  1999, puis dans une deuxiĂšme partie comment s’impose le besoin d’une charte graphique pour le gouvernement français, enfin, dans une derniĂšre partie, nous verrons quelle est cette charte et quelles sont les conditions de sa mise en oeuvre. Nous terminerons cette Ă©tude par l’exposĂ© des diffĂ©rentes problĂ©matiques soulevĂ©es par la prĂ©sente Ă©tude. De la TroisiĂšme RĂ©publique Ă  1999 des constantes et des limites d’ordre graphique 4Des constantes d’ordre graphique et chromatique ont ponctuĂ© les documents produits par les diffĂ©rents gouvernements. Nous entendons par constantes » le fait de retrouver des justifications, des inscriptions, des typographies, le recours Ă  certaines marques distinctives comme la sobriĂ©tĂ© de la mise en page ; et par limites », le fait que consciemment ou inconsciemment les services de l’État ont instinctivement respectĂ© certaines rĂšgles, certains codes, comme l’utilisation de l’encre noire, l’emplacement systĂ©matique des signatures en bas des courriers et les inscriptions RĂ©publique française, RF, LibertĂ©, ÉgalitĂ©, FraternitĂ©. 5Depuis la TroisiĂšme RĂ©publique, bien avant l’ùre de la communication, des machines Ă  Ă©crire et de l’informatique, nous pouvons assurer que des mĂ©thodes scripturales et des codes de mise en page ont Ă©tĂ© suivis, et cela de façon transversale dans tous les services dĂ©pendants de la RĂ©publique. 6Par exemple, l’étude, Ă©clairĂ©e par divers exemples, confirme que l’inscription RĂ©publique française se trouve sur les courriers, gĂ©nĂ©ralement centrĂ©e en haut de la page, parfois dĂ©centrĂ©e sur la droite, exceptionnellement justifiĂ©e Ă  droite et quasiment jamais justifiĂ©e Ă  gauche. Elle apparaĂźt tantĂŽt en bas de casse tantĂŽt en haut de casse, parfois ajourĂ©e, d’autres fois ombrĂ©e. Le nom de l’autoritĂ© administrative, comme le nom des ministĂšres, du conseil, de la prĂ©fecture, de l’ambassade, est souvent inscrit sur la gauche des documents. Si nous notons l’absence de logotype, nous trouvons sur les tampons l’inscription RĂ©publique française et l’image de Marianne, comme le montre un document du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres datĂ© de 1950. 7Le monogramme RF est lui aussi rĂ©guliĂšrement prĂ©sent, comme l’atteste le carnet de bord du voyage en France de la reine Elisabeth II et du prince Philip, du 8 au 11 avril 1957. Nous le remarquons de mĂȘme sur tous les courriers signĂ©s par le prĂ©sident ValĂ©ry Giscard d’Estaing, qui adopte comme marque le monogramme RF associĂ© au faisceau du licteur et Ă  la couronne de laurier. RF se retrouve encore prĂ©sent sur la couverture de nombreux menus sous la prĂ©sidence de Georges Pompidou quand d’autres prĂ©sidents prĂ©fĂšrent des fleurs des anĂ©mones pour ValĂ©ry Giscard d’Estaing, des reproductions de tableaux pour Charles de Gaulle et François Mitterrand.... 8Sous la prĂ©sidence de François Mitterrand, on constate une simplification des mises en page comme des typographies. De la nĂ©cessitĂ© d’une charte graphique pour la RĂ©publique 9Il faut attendre 1998 pour que le gouvernement de Lionel Jospin sous la prĂ©sidence de Jacques Chirac se dĂ©cide Ă  mener une rĂ©flexion sur la crĂ©ation d’une charte graphique ; celle-ci sera mise en place le 24 septembre 1999. Cette dĂ©marche naĂźt de la volontĂ© d’amĂ©liorer la communication de l’État en direction des citoyens. Elle Ă©merge d’un contexte historique, l’évolution des instruments de la culture visuelle, et en particulier la multiplication rĂ©cente des logotypes. 10Si nous prenons l’exemple de l’Europe, nous constatons que, dĂšs sa crĂ©ation en 1949, le Conseil de l’Europe dĂ©sire doter celle-ci d’un symbole visuel auquel les pays et les peuples puissent s’identifier. Six ans plus tard, le 25 octobre 1955, l’AssemblĂ©e parlementaire Ă©lit un emblĂšme couleur azur portant une couronne de douze Ă©toiles d’or. En 1983, le Parlement europĂ©en choisit le drapeau créé par le Conseil de l’Europe comme emblĂšme de la CommunautĂ© europĂ©enne. Enfin, en juin 1985, le Conseil europĂ©en prend le drapeau europĂ©en comme symbole d’un projet politique commun. 11En France, jusqu’alors, aucune prĂ©occupation de ce type ne s’affirme, mais rapidement confrontĂ© Ă  une floraison de logos, l’État a besoin d’ĂȘtre visuellement identifiĂ©. Il doit se doter d’un logotype. 3 Service d’information du gouvernement. 12Bernard Candiard, directeur du SIG3, s’exprime ainsi, en 1999, dans l’avant-propos prĂ©sentant la nouvelle charte graphique aux services de l’État Une Europe, et bientĂŽt l’euro, de plus en plus prĂ©sents dans notre vie collectivitĂ©s locales dynamiques qui souhaitent lĂ©gitimement le faire savoir Ă  leurs administrĂ©s et contribuables. Des ministĂšres enfin, et leurs administrations, centrales ou dĂ©concentrĂ©es, qui entendent valoriser aux yeux de leurs usagers comme de leurs agents leurs multiples actions...Depuis une quinzaine d’annĂ©es, les citoyens assistent ainsi au dĂ©ploiement d’une floraison de logos europĂ©ens, ministĂ©riels et locaux, bien souvent rĂ©unis au dos d’une brochure ou en bas d’une affiche. Car en France, beaucoup d’actions publiques associent le local, le national et l’europĂ©en, et peuvent susciter un financement d’une mairie, d’un dĂ©partement et de plusieurs cohĂ©rence et la visibilitĂ© des messages publics souffrent parfois de ce communication gouvernementale peut en ĂȘtre la premiĂšre victime. Aucune charte graphique n’organise la cohĂ©rence des signes multiples Ă©mis par les administrations françaises et leur positionnement vis-Ă -vis de leurs partenaires europĂ©ens et locaux. Un nouveau repĂšre Ă©tait nĂ©cessaire pour rendre au gouvernement une meilleure lisibilitĂ© de son action. Telle est bien l’ambition de ce nouvel identifiant fĂ©dĂ©rateur » et de sa charte graphique, que vous trouverez dans les pages cours de l’annĂ©e de travaux et d’études qu’a nĂ©cessitĂ©e la crĂ©ation de cet identifiant, un consensus trĂšs large s’est rĂ©alisĂ© autour des symboles de la nation et de la rĂ©publique. D’oĂč ce drapeau et cette Marianne, soulignĂ©s par la devise LibertĂ©, ÉgalitĂ©, FraternitĂ© » et les mots RĂ©publique française ». D’autres pays disposent d’un identifiant » comparable, permettant une reconnaissance immĂ©diate sur leur territoire comme Ă  l’étranger. La feuille d’érable canadienne, le soleil espagnol ou encore l’aigle allemand ont cette dimension symbolique indispensable pour s’inscrire dans la les logos des ministĂšres, notre Marianne » figurera, Ă  terme, sur tous les supports internes et externes de la communication gouvernementale brochures, publications, papier Ă  lettres, cartes de visite, campagnes publicitaires, multimĂ©dia, etc. La charte graphique, Ă©laborĂ©e dans la concertation, dĂ©finit des principes d’application afin de faciliter une mise en place progressive dans l’ensemble des services, centraux et dĂ©concentrĂ©s, des ministĂšres. Je suis sĂ»r que tous y gagneront. 13Comme Ă©noncĂ© par l’auteur, aucune charte graphique n’organisait auparavant la cohĂ©rence des signes multiples Ă©mis par les administrations françaises et leur positionnement vis-Ă -vis de leurs partenaires nationaux et europĂ©ens. Un nouveau repĂšre semble nĂ©cessaire pour rendre au gouvernement une meilleure lisibilitĂ© de son action. Il s’agit alors de trouver un nouvel identifiant fĂ©dĂ©rateur » ainsi qu’une charte graphique. DĂ©finition, crĂ©ation et mise en Ɠuvre de la charte graphique de la RĂ©publique 14DĂšs 1997, des tentatives de rĂ©flexion sont menĂ©es sur la nĂ©cessitĂ© de la crĂ©ation d’une charte graphique pour le gouvernement ; ce n’est qu’en 1998 que l’appel d’offre est officiellement lancĂ©. Une dizaine d’agences de communication rĂ©pondent Ă  l’appel et c’est finalement l’agence de communication Ailleurs Exactement, avec Ă  sa tĂȘte la publicitaire Evelyne Soum, qui l’emporte. 4 Aujourd’hui directrice de la communication de l’Institut national de prĂ©vention et d’éducation pour ... 15DĂšs le dĂ©but de l’annĂ©e 1998, Nicole Civatte4, alors chef du dĂ©partement communication du SIG, interroge les services concernĂ©s, les ministĂšres et les services dĂ©concentrĂ©s de l’État, sur leurs attentes en matiĂšre de charte graphique. Une enquĂȘte est menĂ©e auprĂšs du grand public pour identifier les signes Ă©vocateurs de l’État. À la suite de cet exercice, il s’avĂšre que la plupart des emblĂšmes sont visitĂ©s. 16DĂšs lors, le SIG s’engage dans une dĂ©marche de recherche d’un logo fĂ©dĂ©rateur, combinaison de signes Ă©voquant l’État. 17Un cahier des charges dit crĂ©atif » est rĂ©digĂ© pour la future agence de communication. Le SIG prĂ©sente une dĂ©marche, Ailleurs Exactement rĂ©pond par une proposition mĂ©thodologique. 18Des logos sont proposĂ©s et testĂ©s auprĂšs des services et du grand public. Est finalement adoptĂ© un identifiant avec une Marianne de profil, le regard tournĂ© vers la droite, vers l’avenir, sur fond de drapeau tricolore soulignĂ©s de la devise LibertĂ©, ÉgalitĂ©, FraternitĂ© », de l’inscription RĂ©publique française et par lĂ  mĂȘme du monogramme RF. Pas moins de cinq symboles pour la nouvelle identitĂ© gouvernementale. 19Le logo est composĂ© de deux parties, les symboles et la typographie, qui sont, comme le prĂ©cise la charte, indissociables. Le logo doit ĂȘtre reproduit sans altĂ©ration des formes ni des couleurs, et peut ĂȘtre augmentĂ© ou rĂ©duit en respectant la grille ci-dessus rapport L/H 5/3. La typographie choisie est le CarrĂ© Noir. Les rĂ©fĂ©rences Pantone sont le Pantone red 32, Pantone reflex blue et le noir. 20Pour ce qui concerne la charte, elle est prĂ©sentĂ©e dans un document d’une trentaine de pages pour les documents sur support papier et tout autant pour les nouveaux mĂ©dias. Lionel Jospin, alors Premier ministre, la prĂ©sente ainsi aux ministres et secrĂ©taires d’État Circulaire du Premier ministreParis, le 24 septembre 1999N° Premier ministreĂ  Mesdames et Messieurs les ministres et secrĂ©taires d’ÉtatObjet crĂ©ation d’une marque graphique commune Ă  l’ensemble des de permettre une identification plus facile des courriers, messages et documents Ă©manant des administrations de l’État, et de rendre mieux perceptible l’unitĂ© de l’action gouvernementale, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de crĂ©er une marque graphique commune Ă  l’ensemble des dĂ©partements ministĂ©riels. La charte graphique Ă©laborĂ©e par le Service d’information du gouvernement, que vous trouverez jointe Ă  la prĂ©sente circulaire, donne toutes les prĂ©cisions requises sur les caractĂ©ristiques de cet identifiant » et les conditions de son utilisation. Je vous invite Ă  veiller Ă  son strict respect. J’attire par ailleurs votre attention sur les points La marque graphique commune a vocation Ă  ĂȘtre utilisĂ©e dans l’ensemble des relations des ministĂšres avec les tiers, ainsi qu’avec les autres services ou organismes relevant de l’État. Sont concernĂ©s les correspondances individuelles, aussi bien que les messages et documents adressĂ©s au public. Le support utilisĂ© est, Ă  cet Ă©gard, indiffĂ©rent. La marque doit donc ĂȘtre prĂ©sente, par exemple, sur le papier Ă  lettres du ministĂšre, sur les cartes de visite professionnelles utilisĂ©es par les agents, sur les formulaires mis Ă  la disposition du public, de mĂȘme que sur les affiches et les autres supports d’information, en exergue des messages tĂ©lĂ©visĂ©s consacrĂ©s Ă  la communication gouvernementale ou encore sur la page d’accueil des sites prĂ©sents sur le rĂ©seau internet. Sont concernĂ©s, non seulement les cabinets ministĂ©riels et les administrations centrales, mais aussi les services dĂ©concentrĂ©s, les prĂ©fectures et les L’utilisation de cet identifiant » ne prĂ©sente pas toutefois un caractĂšre exclusif. Les administrations disposant d’une identification graphique propre pourront continuer Ă  l’utiliser, sous rĂ©serve de la combiner avec la marque commune. Il conviendra alors de respecter scrupuleusement les rĂšgles fixĂ©es par la charte graphique dĂ©jĂ  Le Service d’information du gouvernement est chargĂ© de veiller Ă  l’application de cette charte graphique. Il animera Ă  cette fin un comitĂ© de suivi, dans lequel vos services seront Enfin, dans un souci de bon usage des deniers publics, vous veillerez Ă  ce que soient prĂ©alablement consommĂ©s les stocks de fournitures papiers Ă  en-tĂȘte, cartes ou formulaires existants, avant de recourir Ă  la nouvelle vous demande de diffuser largement cette circulaire, et d’adresser toutes instructions utiles Ă  vos services pour assurer sa bonne application, ainsi que le respect de la charte graphique qui l’accompagne. 21À la suite de ce projet, le Premier ministre souhaite aller plus en avant encore dans la gĂ©nĂ©ralisation de la charte graphique. Proposition est faite au prĂ©sident de la RĂ©publique de l’appliquer Ă  des documents comme le passeport. L’idĂ©e ne remporte pas l’adhĂ©sion gĂ©nĂ©rale et la charte graphique ne s’applique alors qu’aux documents administratifs. Lionel Jospin est Ă  demi satisfait. Questions soulevĂ©es par la prĂ©sente Ă©tude 22Cette Ă©tude, qui nĂ©cessiterait des recherches plus avancĂ©es encore, amĂšne Ă  divers questionnements. 23Si les services de l’État n’avaient Ă©tĂ© en partie supprimĂ©s et externalisĂ©s, aurions-nous eu le mĂȘme logo ? Et mĂȘme si Evelyne Soum atteste d’une rĂ©flexion commune entre l’agence de communication et les services internes du gouvernement, nous pouvons lĂ©gitimement nous interroger. Il fut une Ă©poque oĂč les imprimeurs Ă©taient Ă  l’origine de ce que nous appelons aujourd’hui charte graphique ». Les imprimeurs du gouvernement » opĂ©raient au sein de l’Imprimerie nationale. Sa privatisation en 1994 a bouleversĂ© l’ordre des choses, d’une part dans le domaine de l’impression des documents officiels et, d’autre part, par rĂ©percussion, dans la crĂ©ation mĂȘme de ces documents. 24De plus, le dĂ©veloppement de l’informatique et l’évolution des modes de communication ont facilitĂ© la mise en place d’une charte graphique commune Ă  un ensemble de services, ce qui, naguĂšre avec du papier et une plume ou plus rĂ©cemment avec une Valentine, aurait Ă©tĂ© ardu. Un nouveau dispositif, celui des agences de communication, a Ă©tĂ© mis en place au dĂ©triment de l’ancien, les imprimeries. Le processus de crĂ©ation d’une charte graphique gouvernementale nous interroge sur le transfert des missions du gouvernement, sur ce qui subsiste des missions gĂ©rĂ©es en interne et sur celles traitĂ©es en externe. Nous pouvons dĂšs lors nous interroger sur le contenu institutionnel de la transformation des instruments de communication. 25Si la question se pose Ă  propos du transfert des moyens de communication, il en va de mĂȘme du transfert des supports de communication. Si le support papier perd de son importance, si, comme l’indique GĂ©rard Monnier dans sa contribution, les marques, les symboles de la RĂ©publique tendent Ă  disparaĂźtre, Ă  s’effacer des monuments, des bĂątiments, de l’architecture en gĂ©nĂ©ral, ne tendent-ils pas paradoxalement Ă  rĂ©apparaĂźtre sur de nouveaux supports ? Les façades, Ă©crans » architecturaux, autrefois ornĂ©es de RF et de la devise LibertĂ©, ÉgalitĂ©, FraternitĂ© », sont dĂ©sormais remplacĂ©es pour la communication des emblĂšmes de la RĂ©publique, par les Ă©crans de cinĂ©ma, de tĂ©lĂ©vision et d’ordinateur. Ce sont ces nouveaux mĂ©dias qui, Ă  travers le nouvel identifiant gouvernemental, portent les emblĂšmes de la RĂ©publique. 26Enfin, cette Ă©tude nous conduit Ă  nous interroger sur le rĂŽle de l’artiste d’hier, l’artiste en tant que crĂ©ateur, dessinateur de typographie. Qu’est-il devenu ? S’est-il mĂ©tamorphosĂ© en publicitaire d’aujourd’hui ? Et quelles sont ses relations au monde politique ? Comment les crĂ©ateurs ont-ils Ă©tĂ© remplacĂ©s par les communicants ? Comment les communicants sont-ils devenus les nouveaux manipulateurs » des symboles rĂ©publicains ?

Le14 juillet 1919 est la premiĂšre cĂ©lĂ©bration de la mĂ©moire des morts et des disparus. AprĂšs la victoire de la Grande Guerre de 1914-1918, les rescapĂ©s dĂ©filent sur les Champs-ÉlysĂ©es. Cet hommage aux combattants, morts comme survivants, voulu par G.ClĂ©menceau, deviendra l’ordinaire des cĂ©lĂ©brations du 14 juillet.
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Le drapeau tricolore est le symbole de la nation, c’est dire que son origine est le peuple en armes qui a fondĂ©, lors de la grande RĂ©volution française, la RĂ©publique française. C’est le drapeau de Valmy, c’est le drapeau des « Sans-Culottes », c’est le drapeau des Soldats de l’an II, c’est le drapeau de Robespierre, Saint-Just et de Babeuf. Comme « La Marseillaise » qui
Bonjour, Comme vous avez choisi notre site Web pour trouver la rĂ©ponse Ă  cette Ă©tape du jeu, vous ne serez pas déçu. En effet, nous avons prĂ©parĂ© les solutions de Word Lanes Symbole tricolore et circulaire de la France. Ce jeu est dĂ©veloppĂ© par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisĂ©s, les mots sont Ă  trouver Ă  partir de leurs dĂ©finitions. Nous avons trouvĂ© les rĂ©ponses Ă  ce niveau et les partageons avec vous afin que vous puissiez continuer votre progression dans le jeu sans difficultĂ©. Si vous cherchez des rĂ©ponses, alors vous ĂȘtes dans le bon sujet. Vous pouvez Ă©galement consulter les niveaux restants en visitant le sujet suivant Solution Word Lanes COCARDE C’était la solution Ă  un indice qui peut apparaĂźtre dans n’importe quel niveau. Si vous avez trouvĂ© votre solution alors je vous recommande de retrouner au sujet principal dĂ©diĂ© au jeu dont le lien est mentionnĂ© dans le corps de ce sujet. Vous allez y trouver la suite. Bon Courage Kassidi Amateur des jeux d'escape, d'Ă©nigmes et de quizz. J'ai créé ce site pour y mettre les solutions des jeux que j'ai essayĂ©s. This div height required for enabling the sticky sidebar Cechoix de drapeau français tricolore Ă  bandes verticales inspire la crĂ©ation de nouveaux drapeaux nationaux tout au long des XIXe et XXe siĂšcles.. C’est le cas notamment de celui de l’Italie (vert blanc rouge), qui est créé avant l’unification, comme symbole des partisans de cette unitĂ© italienne. De mĂȘme, la Belgique adopte cette formule pour l’invention de son drapeau
Par Jorge Brites. Quand j'Ă©tais enfant, dans mon Ă©cole primaire, nous aidions les Ă©lĂšves chrĂ©tiens Ă  monter leur crĂšche de NoĂ«l, et eux fĂȘtaient l’AĂŻd avec nous. Les jours saints des chrĂ©tiens, les familles musulmanes se joignent Ă  la fĂȘte, et vice-versa. Et tous les jours saints de l’islam et de la chrĂ©tientĂ© sont fĂ©riĂ©s ». C’est avec Ă©tonnement que j’écoute le tĂ©moignage d’Issouf, enseignant burkinabĂ© aujourd’hui installĂ© Ă  Nouakchott, en Mauritanie. Ce qu’il me raconte, ce n’est pas dans la France laĂŻque que cela se passe, mais au Burkina Faso, dans l’Afrique sahĂ©lienne, Ă  la frontiĂšre entre mondes musulman, chrĂ©tien et animiste. Et des SĂ©nĂ©galais me confirment dans la foulĂ©e que chez eux, la cohabitation est assez similaire. PlutĂŽt harmonieuse, en somme. Les chrĂ©tiens y reprĂ©sentent 10% de la population, soit la mĂȘme proportion que les musulmans en France. Loin des clichĂ©s sur le clash des civilisations », ces exemples laissent perplexe quant au traitement, dans l’Hexagone, des minoritĂ©s religieuses, en tĂȘte desquelles les musulmans. Comme si le concept de laĂŻcitĂ©, qui s’était longtemps voulu un instrument de fabrication du citoyen, n’avait plus que pour effet de crĂ©er de la division, de la confusion, un sentiment de stigmatisation. Suite aux attentats des 7, 8 et 9 janvier dernier en France, le gouvernement a tentĂ©, lors de sa confĂ©rence de presse du 5 fĂ©vrier, de rĂ©agir au sentiment largement partagĂ© d’une RĂ©publique Ă  bout de souffle. Le phĂ©nomĂšne de radicalisation confessionnelle qui conduit de plus en plus de jeunes Ă  rejoindre le djihad pose des dĂ©fis non seulement en matiĂšre sĂ©curitaire, mais aussi en termes de vivre-ensemble, de citoyennetĂ© et de dĂ©mocratie. Lorsque les uns, en France, ont le sentiment d’ĂȘtre envahis par une communautĂ© religieuse Ă©trangĂšre, les autres, Français mais souvent hĂ©ritiers d’une autre culture par ailleurs, ressentent une stigmatisation pesante qui crĂ©e du ressentiment anti-français. Certes, il conviendrait de s’interroger sur les paramĂštres Ă©conomiques et sociaux qui crĂ©ent cette situation. L’échec de l’école et du marchĂ© de l’emploi Ă  insĂ©rer les nouveaux venus dans la vie active, sont Ă©videmment des problĂšmes de fond qu’il faut rĂ©gler. Mais les dĂ©fis de notre Ă©poque, dans un contexte oĂč les tensions religieuses instrumentalisĂ©es ou non sont vives, ne peuvent ĂȘtre pensĂ©s sous le seul prisme matĂ©rialiste des conditions de vie, de l'emploi et du pouvoir d'achat. La question de la citoyennetĂ©, de la cohabitation des religions, du dialogue culturel, ne doivent pas ĂȘtre Ă©ludĂ©es ou nĂ©gligĂ©es. Elles seront centrales pour rĂ©gler ensemble les problĂšmes de notre pays, car un fait incontestable est lĂ  la France d’aujourd’hui est un pays multiculturel, oĂč des religions et des communautĂ©s hĂ©ritiĂšres de cultures diverses cohabitent. Elle n'est plus simplement ce peuple de race blanche, catholique, de culture grĂ©co-latine » qu'Ă©voquait en son temps le prĂ©sident de Gaulle. Or, les rĂ©ponses apportĂ©es par notre chef de l’État le 5 fĂ©vrier, et par les diffĂ©rents partis politiques ces derniĂšres annĂ©es, rĂ©vĂšlent une absence effrayante de luciditĂ© vis-Ă -vis de cette rĂ©alitĂ©. Les drapeaux sur tous les frontons, un service civique obligatoire, le renforcement de l’enseignement moral et civique, ou encore le port de l’uniforme et l’hymne national chantĂ© Ă  l’école toujours, les solutions de nos dirigeants nous ramĂšnent Ă  une vision trĂšs XIXĂšme siĂšcle » de la citoyennetĂ© et de la RĂ©publique – en plus de nous dĂ©montrer une mĂ©connaissance totale de la rĂ©alitĂ© du terrain Ă  l'École publique. Aucune imagination, aucune proposition innovante et audacieuse. Jules Ferry reste la rĂ©fĂ©rence absolue pour une classe politique dĂ©connectĂ©e du pays. Les rites et symboles au secours de la RĂ©publique ? L’école est rĂ©guliĂšrement mise au cƓur de tout dispositif supposĂ© relancer le sentiment citoyen dans notre pays, et brandie comme l’un des remparts majeurs contre le fondamentalisme religieux. Logique, puisque c’est sur cela que s’était appuyĂ©e la IIIĂšme RĂ©publique pour se doter d'une armĂ©e de patriotes, de bons citoyens français prĂȘts Ă  porter la baĂŻonnette au front. Or, notre classe politique n’ose encore regarder que derriĂšre elle pour trouver des solutions, et le gouvernement n’a donc rien trouvĂ© de plus original que de recourir aux rites rĂ©publicains pour venir au secours de l’autoritĂ© Ă  l’école. Comme si on en Ă©tait lĂ , Ă  une simple affaire de symboles. DĂ©jĂ  prĂ©vu pour septembre 2015 dans toutes les classes, le nouvel enseignement moral et civique reprĂ©sentera, sur l’ensemble de la scolaritĂ© d’un Ă©lĂšve, 300 heures dĂ©diĂ©es. Mais qui peut vraiment imaginer qu’il permette de changer la donne ? Quelle que soit son appellation Éducation civique », Éducation Civique, Juridique et Sociale », Vie de classe », Éducation morale et civique », etc., tous ceux qui ont suivi une telle matiĂšre savent qu’elle est et restera dĂ©considĂ©rĂ©e par les Ă©lĂšves comme par les enseignants et les parents d’élĂšves. Dans un contexte scolaire oĂč l’enjeu, pour l’élĂšve, repose sur son orientation, ses rĂ©sultats, la question de son passage ou de son redoublement, l’Éducation morale et civique apparaĂźt comme la derniĂšre des prioritĂ©s. D’autant qu’il est gĂ©nĂ©ralement assurĂ© par un professeur d’Histoire-GĂ©ographie dĂ©jĂ  surchargĂ© et qui prĂ©fĂšrera utiliser ces heures pour terminer son programme. Tout aussi inutiles les symboles de la RĂ©publique appelĂ©s Ă  la rescousse, doivent ĂȘtre appris et cĂ©lĂ©brĂ©s ; ils sont en fait dĂ©jĂ  obligatoires dans les programmes de primaire. Un temps oubliĂ©e dans les Ă©coles, La Marseillaise a retrouvĂ© son aura dans les programmes officiels de 1985, rĂ©digĂ©s sous la houlette de Jean-Pierre ChevĂšnement. Depuis la loi Fillon de 2005, l’hymne national doit ĂȘtre maĂźtrisĂ© par les enfants en classe de CM1. Ils doivent aussi reconnaĂźtre les autres emblĂšmes de la RĂ©publique le drapeau tricolore, le buste de Marianne et la devise libertĂ©, Ă©galitĂ©, fraternitĂ© ». En 2011, une circulaire prĂ©cisait L’hymne national est appris et chantĂ© par les enfants dans l’école et, chaque fois que possible, lors de manifestations commĂ©moratives ». Les textes recommandent son interprĂ©tation par les chorales scolaires. La comprĂ©hension de ce chant suppose de disposer d’élĂ©ments sur son contexte de crĂ©ation. Ce travail peut ĂȘtre fait en CM1 ou en CM2. Mais quelle rĂ©alitĂ© cherche-t-on Ă  reconstruire Ă  travers ces symboles ? Au mieux, on veut, comme au XIXĂšme siĂšcle, produire des citoyens formatĂ©s qui chantent La Marseillaise et saluent le drapeau sans trop rĂ©flĂ©chir Ă  leur signification en termes de valeurs. Au pire, on en dĂ©goĂ»tera encore davantage les Ă©lĂšves, qui associeront ces symboles Ă  l’autoritĂ© publique qu’ils contestent et qui Ă©choue Ă  leur offrir des perspectives. Sans mĂȘme compter la difficultĂ© Ă  laquelle seront confrontĂ©s certains professeurs, devant des Ă©lĂšves qui refuseront de saluer le drapeau et de chanter. Au final, l’imagination de nos dirigeants ne leur permet pas d’envisager des solutions ailleurs que dans des rites vieux d'un siĂšcle et demi. L’idĂ©e mĂȘme de chercher de nouveaux symboles pour une nation qui a tout de mĂȘme un peu changĂ© depuis Jules Ferry et ses compĂšres, semble totalement anathĂšme. Accorder les symboles Ă  la rĂ©alitĂ©, et non simuler l’inverse Parmi les mesures annoncĂ©es, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, a indiquĂ© qu’il sera demandĂ© aux Ă©tablissements d’inscrire clairement » dans leur projet les participations aux commĂ©morations patriotiques ». On a Ă©galement vu ressurgir, parmi d’autres remĂšdes, des pratiques sans cesse invoquĂ©es se lever quand le professeur rentre dans la classe, le vouvoyer, installer systĂ©matiquement son bureau sur une estrade, etc. Parmi les syndicats d’enseignants, le Syndicat national des lycĂ©es et collĂšges Snalc a dĂ©clarĂ© Ă©couter avec intĂ©rĂȘt » les propositions du gouvernement, notamment celles consistant Ă  faire de l’école un sanctuaire de civilitĂ©, de politesse et de respect, en particulier Ă  l’égard des maĂźtres ». Mais force est de constater que ces symboles et marques de respect ne rĂšgleront pas Ă  eux seuls le problĂšme d’une École qui n'est jamais que le reflet de notre sociĂ©tĂ© divisĂ©e. Avant les attentats de janvier dĂ©jĂ , la Loi de refondation sur l’École, promulguĂ©e le 8 juillet 2013, prĂ©voyait que la devise de la RĂ©publique, le drapeau tricolore et le drapeau europĂ©en soient apposĂ©s sur la façade » de l’ensemble des Ă©tablissements scolaires publics et privĂ©s sous contrat. En outre, la DĂ©claration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 doit ĂȘtre affichĂ©e de maniĂšre visible Ă  l’intĂ©rieur des Ă©tablissements scolaires. Probablement que les Ă©lĂšves se bousculeront pour la lire ! Dans les faits, l’impact de telles mesurettes sera sans doute le mĂȘme que celui d’une mention ne pas abuser » sur une publicitĂ© pour boissons gazeuses seuls les gens dĂ©jĂ  avertis la lisent et y sont sensibles. Une premiĂšre approche constructive consisterait Ă  donner la parole, sur ces questions, aux citoyens qui sont effectivement concernĂ©s par la coexistence multiculturelle, et qui la vivent au quotidien. Si l’on veut que les gens se sentent effectivement citoyens et agissent comme tels, il faut bien que d’une façon ou d’une autre ils participent Ă  la vie de la citĂ© et puissent s’y exprimer et y trouver leur place. Qu’ils sentent qu’ils en font partie comme citoyens de plein droit, et que la France n’est dĂ©mocratique que si chacune et chacun a la parole et que cette parole est Ă©coutĂ©e. Vivre ensemble passe aussi par le dialogue et la rencontre de l'autre. Cette affirmation peut sonner comme une gĂ©nĂ©ralitĂ© abstraite et candide, mais elle trouve sa vĂ©rification dans des rĂ©alitĂ©s bien concrĂštes. L'Ă©change doit ĂȘtre le maĂźtre-mot de toute rĂ©flexion sur la notion de citoyennetĂ© pour une population aussi hĂ©tĂ©rogĂšne que la nĂŽtre, car il n'est pire sociĂ©tĂ© que celle oĂč les gens ne se parlent pas. Les cas du Burkina Faso et du SĂ©nĂ©gal sont des exemples parmi d’autres de coexistence pacifique de communautĂ©s linguistiques et confessionnelles diverses, et le continent africain en compte par dizaines, loin des a priori sur l’éternelle Afrique en guerre. On pourrait facilement imaginer que des jeunes BurkinabĂš, par exemple, viennent en France expliquer comment chrĂ©tiens, musulmans et animistes, dans leur pays, vivent ensemble et font de chaque cĂ©rĂ©monie et fĂȘte religieuse un Ă©vĂ©nement culturel collectif, une forme de tradition partagĂ©e. De mĂȘme que les pouvoirs publics français pourraient communiquer sur de tels exemples Ă  travers des supports audiovisuels, des courts-mĂ©trages, etc. De telles initiatives permettraient aux Français de s’ouvrir sur d’autres approches de la laĂŻcitĂ© car le Burkina Faso est officiellement laĂŻc. Surtout, en prĂ©sentant des sociĂ©tĂ©s africaines comme des exemples de vivre-ensemble harmonieux entre communautĂ©s, elles rompraient avec cette Ă©ternelle vision d’une Afrique qui a tout Ă  apprendre de l’Europe, et jamais l’inverse. S’appuyant sur les diffĂ©rentes diasporas africaines prĂ©sentes en France, cela contribuerait peut-ĂȘtre Ă  faire Ă©voluer positivement la façon dont chacun voit la rĂ©alitĂ© de part et d’autre. Cet Ă©change pourrait dĂ©passer le cadre strictement religieux sur lequel nos mĂ©dias et bien des politiciens se focalisent comme si un individu se rĂ©sumait Ă  sa religion, et comme si tous nos concitoyens d'origine Ă©trangĂšre devaient en avoir une. Il convient d'aborder le dialogue sous un prisme culturel plus large, en expliquant comment les sociĂ©tĂ©s d'origine des migrants se sont construites historiquement, ou encore avec des temps d'Ă©changes rĂ©guliers. Des collectivitĂ©s en Europe montrent dĂ©jĂ  la voie. C'est le cas par exemple au Portugal, oĂč des Ă©vĂšnements culinaires, musicaux, etc., sont organisĂ©s chaque annĂ©e Ă  Lisbonne fĂȘtes de quartier de la Mouraria, All Artes, Lisboa Mistura, etc., qui constitue un cas trĂšs illustratif de ville europĂ©enne cosmopolite oĂč les dĂ©fis sont nombreux mais oĂč la posture des autoritĂ©s locales entraĂźne une dynamique positive de dialogue et de rencontres. Encore une fois, il ne s'agit pas de plonger dans l'angĂ©lisme et de s'en tenir Ă  prĂ©senter un folklore qui bien souvent ne correspond pas forcĂ©ment Ă  la rĂ©alitĂ© des deuxiĂšme ou troisiĂšme gĂ©nĂ©rations de migrants. Il s'agit de provoquer la rencontre, d'instaurer un climat de confiance et de connaissance de l'autre. Avons-nous si peu confiance en nous-mĂȘmes et dans notre culture nationale pour croire que d'aller au-devant de l'autre et s'approprier son bagage identitaire hĂ©ritĂ© de ses parents ou grands-parents immigrĂ©s nous menacent ? Des lignes rouges doivent certes ĂȘtre fixĂ©es en termes de valeurs et de rĂšgles de vie collective, notamment en ce qui concerne l'Ă©galitĂ© entre hommes et femmes, qui, mĂȘme s'il reste du chemin Ă  parcourir, reste en France l'un des principaux acquis du XXĂšme siĂšcle. Il faut parallĂšlement reconnaĂźtre qu'un migrant et ses enfants viennent avec un bagage identitaire, qui constitue une partie du patrimoine de la France d'aujourd'hui et de demain. L'opportunitĂ© du multilinguisme, ou comment dĂ©lier les langues du dialogue culturel ? La RĂ©publique, Ă  travers ses rĂšgles, son systĂšme d'Ă©ducation et sa rhĂ©torique, doit permettre Ă  chaque citoyen de devenir un acteur de la vie de la citĂ©, et non un perroquet qui chante Ă  plein poumon devant son drapeau en espĂ©rant que la ligne Maginot tiendra bon. Dans cette optique, et dans celle d’un pays qui assume sa rĂ©alitĂ© multiculturelle, notre rapport aux langues gagnerait Ă  ĂȘtre repensĂ©. La Nation française s’est construite depuis plus de deux siĂšcles sur l’idĂ©e que le français devait s’imposer comme langue vĂ©hiculaire unique, au dĂ©triment des autres. Posons-nous la question Ă  l’heure oĂč, comme jamais, les hommes se dĂ©placent, communiquent, Ă©changent des idĂ©es, travaillent ensemble et font du commerce par-delĂ  les frontiĂšres, cette vision est-elle pertinente ? Pourquoi la France ne s’appuie-t-elle pas sur la prĂ©sence de nombreuses communautĂ©s d’origine Ă©trangĂšres pour favoriser un multilinguisme qui serait assurĂ©ment crĂ©ateur d’opportunitĂ©s intellectuelles, culturelles et Ă©conomiques ? Le pays compte plus de Portugais binationaux ou nationaux, qui constituent la deuxiĂšme communautĂ© immigrĂ©e aprĂšs les AlgĂ©riens, mais trĂšs rares sont les Ă©coles publiques dispensant des cours de langue portugaise. Le niveau des jeunes dans cette langue est par consĂ©quent trop souvent lacunaire. De mĂȘme, la France, qui compterait 5 Ă  6 millions de personnes d’origine maghrĂ©bine dont environ 3,5 millions auraient la nationalitĂ© française, a ratĂ© depuis un demi-siĂšcle l’occasion de se doter d’une Ă©lite arabophone. Le signal envoyĂ© aurait pourtant Ă©tĂ© celui d'un pays qui assume de maniĂšre positive la prĂ©sence des migrants et leur apport Ă  son dĂ©veloppement. Surtout, l’erreur serait de croire qu’une telle option aurait Ă©tĂ© ou serait contradictoire avec un apprentissage de qualitĂ© du français. Encore une fois, les exemples africains sont lĂ  pour nous dĂ©montrer que le multilinguisme peut ĂȘtre la rĂšgle et non l’exception dans une sociĂ©tĂ© oĂč des communautĂ©s diverses cohabitent sans conflit et sous les mĂȘmes lois. Sans aller aussi loin, rappelons que dans quelques pays europĂ©ens, le bilinguisme, voire le trilinguisme, est la rĂšgle l’Irlande, le Luxembourg, Malte, l'Écosse, la Catalogne, la Finlande, etc. Fort heureusement, les hommes sont capables d’apprendre et de maĂźtriser plusieurs langues, sans que cela ne porte nĂ©cessairement prĂ©judice Ă  l’une d'entre elles. La situation actuelle ne satisfait d'ailleurs personne, pas mĂȘme les tenants de l'apprentissage strict du français, puisque bon nombre de descendants d’immigrĂ©s parlent mal et le français et leur langue d’origine. Au contraire, maĂźtriser cette derniĂšre pouvait contribuer Ă  donner des repĂšres plus solides dans l’apprentissage du français. Mais aborder cette question des langues et remettre en cause la position monopolistique du français Ă  l’école et en sociĂ©tĂ© constitueraient une Ă©volution jamais vue de la part de nos dirigeants politiques. Et de toute Ă©vidence, ce n’est pas pour demain. Cette voie de promotion des langues issues de l’immigration serait d’autant plus intĂ©ressante qu’elle amĂ©liorerait l’image de la France, vieille nation rĂ©putĂ©e aujourd'hui pour le traitement discriminatoire des Ă©trangers prĂ©sents sur son sol merci Nicolas Sarkozy pour avoir su renvoyer cette belle image Ă  l'international, comme ministre de l'IntĂ©rieur puis comme prĂ©sident. D’autant que notre pays tient en Europe une position originale, puisque les descendants d’immigrĂ©s y sont plus nombreux que les immigrĂ©s. En effet, selon l’étude ImmigrĂ©s et descendants d’immigrĂ©s en France » publiĂ©e par l’Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques INSEE en octobre 2012, plus de 5,3 millions d’immigrĂ©s vivaient en France en 2008. Leurs descendants sont prĂšs de 6,7 millions, soit 11% de la population. La deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration est donc plus importante en nombre que la premiĂšre, attestant d’une France au visage mouvant en fonction des courants migratoires qui la traversent. La nĂ©cessitĂ© d'un travail de reconnaissance Ă  double sens Le tĂ©moignage par lequel dĂ©marrait cet article, relatant la façon dont des enfants partagent les traditions des uns et des autres, rĂ©sonne comme un Ă©cho Ă  la dĂ©cision du Tribunal administratif de Nantes d’interdire la crĂšche de NoĂ«l dans le hall d’accueil du Conseil gĂ©nĂ©ral de la VendĂ©e, estimant cette pratique incompatible avec la neutralitĂ© du service public ». La fĂ©dĂ©ration locale de l’association Libre pensĂ©e, Ă  l’origine du recours dĂ©posĂ© dĂšs 2012, invoque le principe de laĂŻcitĂ© pour assurer une neutralitĂ© des pouvoirs publics face aux institutions religieuses et aux croyances de chacun. Mais effacer tout ce qui de prĂšs ou de loin nous ramĂšne Ă  ce que fut la tradition en France, mĂȘme si cela est rattachĂ© Ă  des croyances, est-ce sain pour la sociĂ©tĂ© dans son ensemble ? Le Conseil gĂ©nĂ©ral de VendĂ©e a rĂ©agi dans un communiquĂ© Le respect de la laĂŻcitĂ© n’est pas l’abandon de toutes nos traditions et la coupure avec nos racines culturelles. Faudrait-il interdire les Ă©toiles dans les guirlandes de NoĂ«l qui dĂ©corent nos rues en ce moment sous prĂ©texte qu’il s’agit d’un symbole religieux indigne d’un espace public ? » Dans le mĂȘme sens, on pourrait se demander pourquoi tolĂ©rer les croix au sommet des Ă©glises, puisqu’aprĂšs tout la plupart d’entre elles appartiennent Ă  l’État et aux communes, qui entretiennent par consĂ©quent des lieux de culte chrĂ©tiens. En bref, il est illusoire de prĂ©tendre que l'État est rĂ©ellement neutre, puisqu'il est l'hĂ©ritier d'une histoire inĂ©vitablement marquĂ©e par une tradition religieuse. Un simple coup d'Ɠil Ă  notre calendrier chrĂ©tien et au choix de nos jours fĂ©riĂ©s suffit Ă  s'en convaincre. La frontiĂšre entre le religieux et ce qui relĂšve du patrimoine historique, artistique, culturel, voire philosophique, est certes floue. Mais si nous avons abordĂ© plus haut un fait indĂ©niable, Ă  savoir le caractĂšre multiculturel de notre pays, il convient d’en rappeler un autre la France a des traditions et des coutumes. Elle n’est pas une entitĂ© culturellement neutre et vide de contenu. Et ce sont ses traditions, ses coutumes, son socle de valeurs hĂ©ritĂ©es tout Ă  la fois des traditions gallo-romaine, chrĂ©tienne et rĂ©volutionnaire qui ont structurĂ© ce pays et en ont fait ce qu'il est. Il est essentiel de garder cela Ă  l’esprit, car l’oublier c’est prendre le risque de nĂ©gliger les susceptibilitĂ©s de millions de nos compatriotes pour qui le concept de nation française n’est pas qu’une chose abstraite ou en construction, mais une rĂ©alitĂ© hĂ©ritĂ©e de plusieurs siĂšcles d'histoire. Le cas de Charlie Hebdo est Ă  cet Ă©gard Ă©difiant avant et aprĂšs l’attaque du 7 janvier, l'hebdomadaire a Ă©tĂ© l'objet de critiques rĂ©guliĂšres Ă  l'Ă©gard de ses caricatures de Mahomet. Or, bon nombre de ces critiques s’appuyaient sur l’idĂ©e que de tels dessins offensaient une partie des musulmans, dont beaucoup de Français, dans leur foi et leur tradition. Mais personne ne semble avoir envisagĂ© la possibilitĂ©, Ă  l’inverse, que les plaintes portĂ©es contre Charlie Hebdo puissent elles aussi offenser des Français dans leur foi et leur tradition. Depuis des siĂšcles, la France a dĂ©veloppĂ© une culture de la satire politique et religieuse. C’est au moins vrai depuis le XVIIĂšme siĂšcle de MoliĂšre, et plus vrai encore depuis le siĂšcle des LumiĂšres, et cela relĂšve d’une conception de la libertĂ© de pensĂ©e et d’expression proprement française – et qui a largement inspirĂ© l’Europe. Condamner Charlie Hebdo sans considĂ©ration de la qualitĂ© des dessins qui y ont Ă©tĂ© publiĂ©s, mais pour le principe mĂȘme de la caricature d'un objet en particulier, c’est ignorer cette conception de la libertĂ© qui fait que la France est la France. C’est ignorer Ă©galement que dans notre pays, la religion est une opinion, et non un dogme ou une source de loi. Parler de coexistence pacifique des communautĂ©s, c'est donc aussi prendre en compte les susceptibilitĂ©s des Français pour qui cette tradition de la satire est un Ă©lĂ©ment constitutif de notre identitĂ©. En somme, il faut que mĂȘme les croyants intĂšgrent que la prĂ©servation de cette libertĂ© de ton et de parole, qui existe dans peu d'endroits au monde, relĂšve d'une forme de sacrĂ© dans la culture et la tradition françaises, et ne doit donc pas ĂȘtre attaquĂ© en soi – tout comme un État religieux ne tolĂšre pas la critique envers son dieu ou son prophĂšte. La nĂ©cessitĂ© d'une RĂ©publique inclusive L’idĂ©e ici n’est pas de proposer des recettes-miracles, mais de soulever des questions. Le rapport prĂ©sentĂ© au gouvernement en novembre 2013 par un comitĂ© de 125 experts, probablement proches du think tank Terra Nova, proposait des solutions innovantes, mais pour la plupart assez absurdes ou contre-productives, comme par exemple le fait d’ assumer la dimension arabo-orientale de la France » les Syriens apprĂ©cieront sans doute d’avoir Ă©tĂ© prĂ©fĂ©rĂ©s aux BerbĂšres, pourtant bien plus nombreux dans l'Hexagone, dans cette formulation aberrante, ou proposant d’abolir l’interdiction du port des signes religieux Ă  l’école. Pour une fois, le gouvernement socialiste a eu la bonne idĂ©e de ne pas suivre une pente aussi glissante, qui aurait valu un nouveau boom Ă©lectoral au Front national, mĂȘme si certaines propositions liĂ©es Ă  l’apprentissage de la langue arabe auraient mĂ©ritĂ© d’ĂȘtre Ă©tudiĂ©es. Il s’agit de s’ouvrir Ă  des idĂ©es originales sans nĂ©gliger pour autant les problĂšmes et les peurs liĂ©s Ă  des communautĂ©s qui elles-mĂȘmes se sentent marginalisĂ©es. Les enfants de ces vagues d’immigration arrivĂ©es dans les annĂ©es 70 et 80 ont grandi dans cette École qui nous est si prĂ©cieuse et revendiquent Ă  juste titre leur place dans la RĂ©publique. Aborder la question de la citoyennetĂ© dans un esprit d’ouverture, en allant plus loin que la simple promotion de vieux symboles et le recours aux recettes dĂ©passĂ©es du XIXĂšme siĂšcle, et en s’appuyant sur des expĂ©riences et modĂšles originaux qui fonctionnent ailleurs, permettrait de penser la refonte du contrat social qui nous lie tous en tant que citoyens. Un changement d’approche sera indispensable pour aboutir Ă  une rĂ©publique qui reconnaĂźt ses rĂ©alitĂ©s sociales et accepte le fait migratoire comme l’une de ses composantes constructives et non comme une Ă©pine qui viendrait remettre en cause la cohĂ©sion nationale. Le passage Ă  tabac le 31 janvier dernier d’un jeune artiste, Combo, Ă  Porte DorĂ©e, Ă  Paris, alors qu’il finalisait une Ɠuvre appelant Ă  la coexistence des croyances et qu’il refusait de l’effacer, illustre bien l’ampleur de la tĂąche. AprĂšs avoir menĂ© campagne en faveur de la jeunesse, notre chef de l'État, en manque d'inspiration, devrait s'appuyer sur elle pour redonner un sens au concept de citoyennetĂ©.
Onn’a pas le droit d’accaparer dans un parti les symboles de la France, mais on a le droit de s’y rĂ©fĂ©rer. C’est ce que dit la loi et donc, il n’y a rien Ă  dire lĂ -dessus. C’est d
ConformĂ©mentĂ  l'article 63 de la loi n° 2019-791 du 26 juillet 2019, ces dispositions entrent en vigueur Ă  la rentrĂ©e scolaire 2019. Article 18. Par dĂ©rogation Ă  l'article L. 131-2 du code de l'Ă©ducation, l'instruction obligatoire peut, au cours des annĂ©es scolaires 2019-2020 Ă  2023-2024, ĂȘtre donnĂ©e aux enfants ĂągĂ©s de trois Ă  Atm1188.
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  • symbole tricolore et circulaire de la france