MalgrĂ© ma sclĂ©rose en plaque, je vais tenter dimanche un record du monde de triathlon en duo avec mon neurologue, notre message : soignants, soignĂ©s, ensemble on peut aller plus loin » - Un duo pas comme les autres va sâĂ©lancer, dimanche 28 aoĂ»t de Saint-Malo pour tenter de battre un record du monde. Un patient atteint de sclĂ©rose en plaques de 52 ans et son neurologue
EnMartinique, une des associations de malades sâappelle association caribĂ©enne de sclĂ©rose en plaque MadinâSEP. En Martinique, si les soins se structurent, beaucoup reste Ă faire pour les personnes atteintes de cette maladie mal connue car dâapparition rĂ©cente ici et en Ă©volution constante depuis les annĂ©es 2000. Une journĂ©e mondiale est prĂ©vue le 25 mai 2016La sclĂ©rose en plaques correspond Ă une pathologie inflammatoire dite auto-immune, touchant le systĂšme nerveux central. Reconnue comme la premiĂšre cause neurologique de handicap non traumatique du jeune adulte, le diagnostic de la SEP repose essentiellement sur lâIRM quâen est-il de lâIRM cervicale ? Peut-elle diagnostiquer une sclĂ©rose en plaques ? RĂ©ponses dans le prĂ©sent que la sclĂ©rose en plaques ?Diagnostic clinique de la sclĂ©rose en plaques Diagnostic paraclinique de la sclĂ©rose en plaques La ponction lombaire La mesure des potentiels Ă©voquĂ©s Lâimagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique IRM RĂŽle de lâIRM cervicale dans le diagnostic de la sclĂ©rose en plaqueQuâest-ce que la sclĂ©rose en plaques ? La sclĂ©rose en plaques ou SEP se dĂ©finit comme une maladie inflammatoire chronique dâorigine auto-immune. Elle atteint le systĂšme nerveux central autrement dit lâencĂ©phale cerveau, cervelet et tronc cĂ©rĂ©bral, la moelle Ă©piniĂšre et les racines des nerfs pour la premiĂšre fois en 1868 par Jean-Martin Charcot, elle touche aujourdâhui environ 120 000 personnes en France, avec une moyenne de 3 000 nouveaux cas dĂ©tectĂ©s chaque annĂ©e. LâĂąge moyen de diagnostic se situe entre 25 et 35 ans, et il existe une prĂ©dominance dâatteinte chez les sclĂ©rose en plaques est considĂ©rĂ©e, actuellement, comme la premiĂšre cause de handicap sĂ©vĂšre non traumatique du jeune sâagit dâune maladie Ă©voluant gĂ©nĂ©ralement par poussĂ©es entrecoupĂ©es de pĂ©riodes de rĂ©mission. Cependant, il arrive parfois que son Ă©volution soit continue et mĂ©canisme Ă lâorigine de la sclĂ©rose en plaque consiste en une dĂ©myĂ©linisation des axones. En effet, les axones sont des prolongements des neurones qui sont entourĂ©s dâune gaine formĂ©e par une substance appelĂ©e myĂ©line », cette gaine a pour rĂŽle de protĂ©ger et isoler les fibres nerveuses tout en augmentant la vitesse de propagation de lâinflux cours de la sclĂ©rose en plaques, le systĂšme immunitaire sâattaque pour des raisons encore inconnues aux cellules produisant la myĂ©line nommĂ©es oligodendrocytes » et les dĂ©truit. Ceci a pour consĂ©quence une dĂ©myĂ©linisation des fibres nerveuses et lâabsence de gaine de myĂ©line conduit Ă une altĂ©ration de conduction de lâinflux systĂšme nerveux central Ă©tant le lieu de commande de fonctions intellectuelles, cognitives, sensitives et motrices, son atteinte se traduit donc par de multiples symptĂŽmes secondaires Ă lâanomalie de ces nâexiste malheureusement actuellement aucun traitement curatif pour la sclĂ©rose en plaque. Les traitements proposĂ©s, Ă base dâimmuno- rĂ©gulateurs et immunosuppresseurs ne permettent quâun espacement et une diminution des poussĂ©es freinant ainsi lâĂ©volution de la se trouve nĂ©anmoins que des avancĂ©es thĂ©rapeutiques encourageantes quant Ă lâĂ©laboration dâun traitement pouvant amĂ©liorer lâĂ©volution et le pronostic de cette pathologie soient en cours de clinique de la sclĂ©rose en plaques La sclĂ©rose en plaques est une maladie qui Ă©volue lentement. En effet, de nombreux patients prĂ©sentent au cours de leurs vies des symptĂŽmes transitoires qui ne sont pas immĂ©diatement rattachĂ©s Ă cette pathologie. Câest ce quâon appelle la phase de latence ». Cette phase peut durer 1 annĂ©e Ă 20 ans, elle est caractĂ©risĂ©e par une dĂ©myĂ©linisation nâengendrant pas de manifestations les signes cliniques commencent Ă apparaitre, la maladie devient alors patente » et la maladie commence Ă Ă©voluer soit de façon continue et progressive, soit, par poussĂ©es entrecoupĂ©es de pĂ©riodes de poussĂ©es de sclĂ©rose en plaques sont caractĂ©risĂ©es par une dissĂ©mination dans le temps et dans lâespace. Ce qui signifie quâelles touchent diffĂ©rents organes et surviennent Ă des pĂ©riodes diagnostic de la sclĂ©rose en plaque repose actuellement sur un faisceau dâarguments cliniques et manifestations cliniques rencontrĂ©es au cours de la sclĂ©rose en plaques sont trĂšs variĂ©es. Lâensemble de ses symptĂŽmes Ă©voluent gĂ©nĂ©ralement dans un contexte de fatigue permanente, ainsi nous retrouvons Des troubles moteurs signes rĂ©vĂ©lateurs de la maladie dans 40 % des cas, il peut sâagir dâune monoparĂ©sie, dâune paraparĂ©sie ou plus rarement dâune hĂ©miparĂ©sie. Cette manifestation peut aller dâune gĂȘne Ă type de lourdeur, de crampes musculaires ou de fatigabilitĂ© Ă lâeffort jusquâĂ une paralysie plus complĂšte. A lâextrĂȘme une paraplĂ©gie avec abolition des rĂ©flexes peut troubles de la sensibilitĂ© rĂ©vĂ©lant la maladie dans 20% des cas, ces troubles regroupent les paresthĂ©sies, hypoesthĂ©sies voire mĂȘme des anesthĂ©sies. Mais Ă©galement, des douleurs ou des sensations de dĂ©charges Ă©lectriques au cours de certains troubles de la vision entrant dans le cadre de la neuropathie optique rĂ©trobulbaire, ces manifestations sont le reflet dâune atteinte du nerf optique, ils regroupent une baisse dâacuitĂ© visuelle habituellement unilatĂ©rale sâaccompagnant dâune douleur pĂ©riorbitaire majorĂ©e au cours des mouvements des globes troubles liĂ©s Ă lâatteinte des nerfs crĂąniens tels que la paralysie faciale, la baisse de lâacuitĂ© auditive hypoacousie ou une nĂ©vralgie troubles dus Ă lâatteinte cĂ©rĂ©belleuse et vestibulaire notamment la dĂ©marche Ă©brieuse, une ataxie, une dysarthrie et des troubles gĂ©nito-sphinctĂ©riens regroupent lâimpuissance sexuelle chez lâhomme, une rĂ©tention ou au contraire une incontinence troubles cognitifs tels que des difficultĂ©s de concentration et des troubles de la mĂ©moire sont retrouvĂ©s aprĂšs quelques annĂ©es dâĂ©volution de la maladie. A lâextrĂȘme une dĂ©mence peut paraclinique de la sclĂ©rose en plaques La confirmation du diagnostic de la sclĂ©rose en plaque nĂ©cessite la rĂ©alisation de certains examens paracliniques, Ă savoir La ponction lombaire SourceElle permet une analyse biologique et immunochimique du liquide cĂ©phalo rachidien, elle met en Ă©vidence la prĂ©sence de signes inflammatoires et une synthĂšse dâimmunoglobulines anticorps anormale dans ce sa rĂ©alisation, il faut nĂ©anmoins sâassurer quâil nây a pas de contre indications telles que lâhypertension intracrĂąnienne et ce par la rĂ©alisation dâun fond dâĆil et/ou dâun scanner du LCR doit systĂ©matiquement se faire simultanĂ©ment avec celle du sĂ©rum du malade prĂ©levĂ© le mĂȘme jour afin de faire une mesure des potentiels Ă©voquĂ©s Les potentiels Ă©voquĂ©s sont des potentiels Ă©lectriques qui permettent dâĂ©tudier les variations de lâactivitĂ© Ă©lectrique du systĂšme nerveux suite Ă une stimulation dâorigine extĂ©rieure visuelle, auditive, sensitive ou permet dâĂ©valuer la qualitĂ© et la vitesse de conduction de lâinflux nerveux au niveau des voies de la motricitĂ©, la sensibilitĂ©, lâaudition ou la la SEP, les potentiels Ă©voquĂ©s visuels sont les seuls utilisĂ©s afin dâaffirmer le diagnostic. En effet, un ralentissement de transmission de lâinflux nerveux au niveau des nerfs optiques est gĂ©nĂ©ralement par rĂ©sonance magnĂ©tique IRM LâIRM cĂ©rĂ©brale et mĂ©dullaire reprĂ©sente lâexamen de choix dans le diagnostic de la SEP, elle permet de mettre en Ă©vidence la prĂ©sence de plaques inflammatoires dans le systĂšme nerveux plaques sont nommĂ©es lĂ©sions », elles prennent lâaspect de tĂąches blanches nommĂ©es hypersignaux » ou bien noires dites hyposignaux ».SourceCes lĂ©sions sont gĂ©nĂ©ralement localisĂ©es au niveau de la substance blanche pĂ©riventriculaire, plus particuliĂšrement dans le tronc cĂ©rĂ©bral et dans la moelle notamment cervicale, dâoĂč lâintĂ©rĂȘt du recours Ă une IRM de lâIRM cervicale dans le diagnostic de la sclĂ©rose en plaqueDe maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le premier examen dâimagerie indiquĂ© dans la sclĂ©rose en plaques est lâIRM cĂ©rĂ©brale. Il arrive nĂ©anmoins, chez certains patients quâon ne retrouve pas de lĂ©sions encĂ©phaliques car les plaques ne se sont formĂ©es quâau niveau de la moelle Ă©piniĂšre et plus particuliĂšrement dans cette situation que lâIRM cervicale trouve tout son faut cependant souligner, que seule, lâIRM cervicale ne suffit pas Ă affirmer le diagnostic, ni Ă faire le suivi de la mâappelle Sidali. Je suis mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste et rĂ©dacteur web. Etant professionnel de santĂ©, ma mission est de contribuer au soulagement des maux de mes patients. Etant aussi passionnĂ© de rĂ©daction, jâai le plaisir de partager mes solides connaissances mĂ©dicales avec le plus grand nombre de lecteurs, et ce, en rĂ©digeant des articles vulgarisĂ©s et trĂšs agrĂ©ables Ă lire. LasclĂ©rose en plaques (SEP) est une maladie neurologique invalidante qui affecte le plus souvent les jeunes adultes entre 20 et 40 ans et en prioritĂ© les femmes. Elle est due Ă une rĂ©action inadaptĂ©e du systĂšme immunitaire qui sâattaque notamment Ă la myĂ©line, cette gaine entourant les neurones. Tout le monde a parfois mal Ă la tĂȘte. Cependant, certaines recherches suggĂšrent que les personnes atteintes de sclĂ©rose en plaques SP peuvent ĂȘtre plus sujettes aux migraines et peut-ĂȘtre Ă dâautres troubles de la tĂȘte, comme des cĂ©phalĂ©es de tension ou mĂȘme, rarement, des cĂ©phalĂ©es de groupe. Types de cĂ©phalĂ©es liĂ©es Ă la SEP Trois types de cĂ©phalĂ©es primaires ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s comme potentiellement liĂ©s Ă la sclĂ©rose en plaques Migraines Les migraines sont courantes chez les personnes atteintes de SEP rĂ©mittente. Ils durent entre quatre et 72 heures et prĂ©sentent certaines des caractĂ©ristiques suivantes prĂ©cĂ©dĂ©s dâune aura vision floue ou dĂ©formĂ©e signalant quâun mal de tĂȘte est sur le point de commencer ou de symptĂŽmes prodromiques fatigue, faim ou anxiĂ©tĂ© Throbbing on one ou des deux cĂŽtĂ©s de la tĂȘte AccompagnĂ© dâune sensibilitĂ© Ă la lumiĂšre ou au son AccompagnĂ© de nausĂ©es, de vomissements ou de perte dâappĂ©tit Suivi de douleurs rĂ©siduelles et dâinconfort Certaines personnes trouvent quâune longue sieste aprĂšs une migraine aide Ă soulager certains symptĂŽmes rĂ©siduels. Head Maux de tĂȘte de cluster Les maux de tĂȘte de groupe commencent comme une sensation de brĂ»lure grave dâun cĂŽtĂ© du nez ou au fond dâun Ćil. Ils ont tendance Ă durer seulement 15 minutes ou jusquâĂ trois heures. CaractĂ©ristique, la douleur Pics rapidement Se sent comme des chocs Ă©lectriques ou "explosions" dans ou derriĂšre lâĆil Se produit uniquement dâun cĂŽtĂ© du visage Sâavance sans avertissement contrairement Ă de nombreuses migraines Tend Ă se reproduire Ă la fois jour souvent peu aprĂšs sâĂȘtre endormi, habituellement pendant plusieurs semaines Peut causer des yeux Ă lâeau, au nez ou aux paupiĂšres dro Se rĂ©sorber complĂštement jusquâĂ la prochaine cĂ©phalĂ©e Head CĂ©phalĂ©es de tension Type de tension les maux de tĂȘte sont le type le plus commun dâun mal de tĂȘte dans la population gĂ©nĂ©rale. Leur durĂ©e peut ĂȘtre de 30 minutes Ă toute la journĂ©e voire jusquâĂ une semaine. Les cĂ©phalĂ©es de tension sont Ă©galement Rarement causer de la douleur sĂ©vĂšre, plus souvent modĂ©rĂ©e ou lĂ©gĂšre Ressentir une sensation constante ou douloureuse de bandage ou de compression qui est soit juste sur les sourcils ou encerclant la tĂȘte Allez progressivement Peut se produire pendant toute une partie de la journĂ©e, mais se produisent gĂ©nĂ©ralement dans la derniĂšre partie de la journĂ©e Quelles sont les causes des maux de tĂȘte chez les personnes atteintes de SP? Beaucoup de choses diffĂ©rentes peuvent causer des maux de tĂȘte chez les personnes atteintes de SP, certaines Ă©tant plus directement liĂ©es Ă la maladie que dâautres. Ces causes comprennent Les Les lĂ©sions de la sclĂ©rose en plaques Certaines recherches chez les personnes atteintes de SP suggĂšrent une association entre les lĂ©sions de SEP dans le cerveau et une augmentation du nombre de migraines et / ou de cĂ©phalĂ©es de tension. En outre, il y a des rapports dâun mal de tĂȘte ou dâune migraine Ă©tant le symptĂŽme principal dâune personne subissant une rechute aiguĂ« de SEP. Enfin, un cas clinique dĂ©crit une aggravation des symptĂŽmes de la migraine comme manifestation initiale de la SEP chez une jeune femme. Inversement, dâautres recherches suggĂšrent quâil nây a pas de lien entre les migraines et les cĂ©phalĂ©es de tension et la SEP. Par exemple, une Ă©tude cas-tĂ©moins norvĂ©gienne a administrĂ© un questionnaire Ă plus de 750 personnes atteintes de SP et Ă plus de 1000 contrĂŽles. Les rĂ©sultats nâont rĂ©vĂ©lĂ© aucun lien entre les migraines ou les cĂ©phalĂ©es de tension et la SP. Enfin, les cĂ©phalĂ©es de groupe chez les personnes atteintes de SEP ont Ă©galement Ă©tĂ© associĂ©es Ă des lĂ©sions du tronc cĂ©rĂ©bral, en particulier dans la rĂ©gion du cerveau, oĂč le nerf trijumeau, Ă©galement appelĂ© le cinquiĂšme nerf crĂąnien, prend naissance. Câest le nerf qui est impliquĂ© dans lâautre symptĂŽme de la SEP le plus douloureux» â la nĂ©vralgie du trijumeau ou le tic doloureux. Neur NĂ©vrite optique Les maux de tĂȘte sont Ă©galement frĂ©quents lors dâĂ©pisodes de nĂ©vrite optique. Ces maux de tĂȘte sont gĂ©nĂ©ralement dâun seul cĂŽtĂ© et sâaggravent lorsque lâĆil affectĂ© est dĂ©placĂ©. DĂ©pression La dĂ©pression, un symptĂŽme courant de la SP, a Ă©galement Ă©tĂ© associĂ©e Ă des maux de tĂȘte chez les personnes atteintes de SP. La dĂ©pression et les migraines sont toutes deux liĂ©es Ă de faibles taux de sĂ©rotonine. Side Effets secondaires des mĂ©dicaments Les thĂ©rapies modificatrices de la maladie Ă base dâinterfĂ©ron par exemple, Rebif, Betaseron et Avonex peuvent causer des maux de tĂȘte ou aggraver des maux de tĂȘte prĂ©existants. Gilenya aussi, un autre mĂ©dicament modificateur de la maladie, peut causer des maux de tĂȘte. Enfin, Provigil, Symmetrel, et dâautres mĂ©dicaments utilisĂ©s pour la fatigue ont aussi des maux de tĂȘte comme un effet secondaire primaire. Ă quel point les maux de tĂȘte peuvent-ils ĂȘtre graves? Les migraines peuvent ĂȘtre incroyablement douloureuses, et la sensibilitĂ© Ă la lumiĂšre et au son qui les accompagne peut amener les gens Ă se retirer dans un endroit calme et sombre pendant des heures Ă la fois. MĂȘme lorsque la migraine est passĂ©e, les symptĂŽmes rĂ©siduels, appelĂ©s phase postdrome, sont souvent laissĂ©s Ă lâabandon, ce qui inclut la fatigue, lâirritabilitĂ©, les problĂšmes de concentration et les vertiges. Head Les cĂ©phalĂ©es en plaques sont souvent dĂ©crites par les personnes comme la pire douleur quâelles puissent jamais imaginer, comme un pic de glace brĂ»lant Ă©tant plongĂ© dans leur Ćil». La douleur causĂ©e par les maux de tĂȘte provoque la chute de nombreuses personnes, se cognent la tĂȘte contre le mur, se balancent dâavant en arriĂšre, crient et pleurent. Bien que la douleur causĂ©e par les cĂ©phalĂ©es en grappes disparaisse â elle nâa aucun effet persistant comme avec les migraines â les gens se sentent souvent complĂštement Ă©puisĂ©s aprĂšs chaque mal de tĂȘte. Tout aussi invalidant que les maux de tĂȘte sont la peur et la crainte que les gens ressentent, sachant quâil y a de bonnes chances quâun autre arrive dans les heures ou le jour suivant. Cette anxiĂ©tĂ© peut interfĂ©rer avec les activitĂ©s quotidiennes ou le contact social, ainsi que mener Ă lâinsomnie, car les gens Ă©vitent de sâendormir. Un mot de trĂšs bon cĆur Vous devriez consulter votre mĂ©decin pour tout type de mal de tĂȘte inhabituel, un mal de tĂȘte qui se rĂ©pĂšte, ou un qui dure pendant une longue pĂ©riode. Avant de le voir, prenez des notes sur votre mal de tĂȘte. Il est utile de conserver un journal des symptĂŽmes dans lequel vous consignez les dĂ©tails de vos maux de tĂȘte, y compris lâheure Ă laquelle ils ont commencĂ©, leur durĂ©e, les dĂ©clencheurs que vous avez remarquĂ©s et tout ce que vous avez fait y compris les mĂ©dicaments. Cela aidera votre mĂ©decin Ă dĂ©terminer ce qui pourrait causer les maux de tĂȘte, de quel type ils sont et quel genre de traitement essayer. Ala PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre, des ateliers dâĂ©ducation thĂ©rapeutique sont proposĂ©s aux patients atteints de sclĂ©rose en plaque. Une initiative encore trop rare.. Environ 100 000 personnes sont atteintes de sclĂ©rose en plaques en France. Il sâagit dâune maladie auto-immune dont les causes prĂ©cises restent aujourdâhui inconnues. Des chercheurs norvĂ©giens ont Ă©tudiĂ© lâimpact dâexpĂ©riences nĂ©gatives vĂ©cues dans lâenfance sur la survenue ultĂ©rieure dâune sclĂ©rose en sclĂ©rose en plaque une maladie aux origines mystĂ©rieusesTouchant environ 100 000 personnes en France, et majoritairement des femmes, la sclĂ©rose en plaques dĂ©signe une maladie auto-immune affectant le systĂšme nerveux central. Des lĂ©sions sont créées par erreur et dispersĂ©es au sein du systĂšme nerveux central. Ainsi, les cellules immunitaires provoquent une inflammation et lâapparition de plaques de dĂ©myĂ©linisation ». Ce processus peut entraĂźner des douleurs chroniques, des spasmes musculaires, des engourdissements voire une perte de la savoir ! Les plaques de dĂ©myĂ©linisation » signent la destruction de la myĂ©line, substance protectrice qui recouvre les prolongements des lâheure actuelle, la communautĂ© scientifique nâa toujours pas identifiĂ© les causes prĂ©cises de cette maladie. Certes, des Ă©tudes ont suggĂ©rĂ© un lien entre lâexposition Ă certains virus virus de la rubĂ©ole, de la rage, de la rougeole, de lâherpĂšs et le dĂ©veloppement de la sclĂ©rose en plaques. Certains facteurs de risque ont Ă©galement Ă©tĂ© mis en avant, comme la pollution, une carence importante en vitamine D ou le tabagisme. Cependant, aucune hypothĂšse nâa pu encore ĂȘtre ailleurs, les Ă©vĂšnements traumatiques de lâenfance constituent des stress extrĂȘmes, connus pour altĂ©rer le systĂšme immunitaire. Ils augmentent ainsi le risque de maladies cardiovasculaires, cancĂ©reuses et auto-immunes. Pourtant, aucune Ă©tude avait explorĂ© le lien entre des expĂ©riences traumatiques de lâenfance et la survenue de la sclĂ©rose en plaques. Dans ce contexte, des chercheurs ont menĂ© une Ă©tude inĂ©dite pour explorer cette affichĂ© ? VĂ©rifier si lâexposition Ă la violence Ă©motionnelle, physique ou sexuelle pendant lâenfance est associĂ©e au dĂ©veloppement de la sclĂ©rose en plaques chez lâadulte. Pour cela, les chercheurs ont collectĂ© des donnĂ©es recueillies chez plus de 78 000 femmes enceintes de 1999 Ă 2018. Ils les ont croisĂ©es avec les dossiers hospitaliers et le registre national norvĂ©gien des diagnostics de sclĂ©rose en plaques. Ils ont Ă©galement identifiĂ© les familles oĂč des abus avaient pu avoir lieu sur des mineurs, Ă lâaide de questionnaires remplis par les analyse des donnĂ©es, les scientifiques ont obtenu les rĂ©sultats suivants DĂ©veloppement dâune sclĂ©rose en plaques chez 300 participantes durant la pĂ©riode de suivi. Elle est prĂ©cĂ©dĂ©e dâantĂ©cĂ©dents de violence dans lâenfance dans 24% des cas. Risque accru de 65% de dĂ©velopper la maladie en cas dâabus sexuels et dâabus Ă©motionnels dans lâenfance. Risque accru de 66 Ă 93 % en cas dâexposition Ă deux ou aux trois catĂ©gories dâ ces rĂ©sultats suggĂšrent que les femmes exposĂ©es Ă des abus Ă©motionnels et sexuels avant 18 ans prĂ©senteraient un risque accru de dĂ©velopper une sclĂ©rose en plaques plus tard dans la la nĂ©cessitĂ© dâĂ©tudes plus poussĂ©es sur le sujetCeci Ă©tant, cette Ă©tude comporte certaines limites. Lâimpact rĂ©el des traumatismes infantiles dans le dĂ©veloppement de la sclĂ©rose en plaques reste en effet difficile Ă Ă©valuer vu les nombreuses autres causes possibles de la maladie. De plus, les femmes avec antĂ©cĂ©dents de traumatismes se sont rĂ©vĂ©lĂ©es plus souvent fumeuses ou en surpoids que les autres. Or, tabac et surpoids sont reconnus comme des facteurs de risque de la les chercheurs ayant conduit cette Ă©tude, les traumatismes de lâenfance et le stress associĂ© pourraient en fait exacerber le risque de sclĂ©rose en plaques chez les personnes prĂ©sentant une susceptibilitĂ© sous-jacente Ă la maladie. Le systĂšme immunitaire davantage perturbĂ©, plongerait le corps dans un Ă©tat accru dâinflammation apte Ă favoriser lâapparition de la de scientifiques reconnaĂźt nĂ©anmoins que cette Ă©tude observationnelle ne permet par dâĂ©tablir de lien de cause Ă effet direct. Si des Ă©tudes plus approfondies demeurent nĂ©cessaires pour identifier les mĂ©canismes sous-jacents impliquĂ©s, ces premiĂšres observations pourront certainement constituer une aide prĂ©cieuse dans la prĂ©vention et le diagnostic de cette maladie aux origines si L., Docteur en Pharmacie Sourcesâ Association of adverse childhood experiences with the development of multiple sclerosis. Journal of Neurology Neurosurgery, and Psychiatry. ConsultĂ© le 12 avril 2022.
CannabisthĂ©rapeutique en France. ActualitĂ© mise Ă jour. ActivitĂ©s pour les aidants de septembre Ă dĂ©cembre 2022. RĂ©seau ALSACEP . ĂpidĂ©mie Ă Coronavirus Covid-19 et SclĂ©rose en plaques. Un examen de la rĂ©tine. Sur le zinc. Ăcole de la SEP. Centre-Valde Loire - Blois. Octobre / novembre 2022.
PubliĂ© le 30/01/2019 Ă 15h44 , mis Ă jour le 30/01/2019 Ă 15h44 Les douleurs touchent la majoritĂ© des patients atteints de sclĂ©rose en plaques. Elles peuvent rĂ©sulter directement de la maladie ou ĂȘtre induites par un dysfonctionnement. Si elles ne sont pas traitĂ©es correctement, les douleurs nuisent Ă la qualitĂ© de vie du patient. Il est important de connaĂźtre leur origine pour mieux les prendre en charge. Quels sont les diffĂ©rents types de douleurs ? Comment les soulager ? Qui consulter en cas de douleurs ? On fait le point avec le Pr Patrick Hautecoeur, neurologue spĂ©cialiste de la sclĂ©rose en plaques. La sclĂ©rose en plaques SEP est une maladie chronique inflammatoire qui touche le systĂšme nerveux central SNC. Elle se caractĂ©rise par la dĂ©gradation progressive de la myĂ©line, une gaine protectrice qui permet aux cellules nerveuses de transmettre les informations entre le cerveau et le reste du corps. Dans la sclĂ©rose en plaques, les messages envoyĂ©s par notre cerveau sont mal transmis au reste du corps. Cela provoque diffĂ©rents symptĂŽmes tels que des troubles de la vision, des troubles moteurs, des troubles sensitifs, cognitifs et sphinctĂ©riens. Les douleurs, directement ou indirectement provoquĂ©es par la maladie, font Ă©galement partie du quotidien des patients. La douleur, un symptĂŽme typique mais pas systĂ©matique La douleur nâest pas systĂ©matique dans la sclĂ©rose en plaques SEP, elle est toutefois frĂ©quente. "Plus de 50 % des malades ont mal. Et prĂšs de 70 Ă 75 % des patients ressentent des douleurs dans les mois qui prĂ©cĂšdent la consultation chez leur neurologue", fait remarquer le Pr Hautecoeur. Lâapparition des premiĂšres douleurs nâest pas liĂ©e Ă lâanciennetĂ© de la maladie. La douleur ne signifie pas que la maladie est dĂ©jĂ bien installĂ©e, elle peut mĂȘme intervenir dĂšs la premiĂšre poussĂ©e. A savoir aussi que la douleur nâest pas toujours le premier signe de la maladie. "Le premier symptĂŽme est souvent la nĂ©vrite optique, une inflammation du nerf optique qui provoque une perte partielle ou complĂšte de la vision et dont la douleur est augmentĂ©e par la mobilisation des yeux", explique le neurologue. On estime que dans 20 Ă 30 % des cas, la nĂ©vrite optique est rĂ©vĂ©latrice de la SEP. Your browser cannot play this video. Les diffĂ©rents types de douleurs dans la SEP Trois types de douleurs ont Ă©tĂ© identifiĂ©s dans la SEP, en fonction de leur origine. Les douleurs neurogĂšnes sont provoquĂ©es par une atteinte du systĂšme nerveux central. Elles sont donc directement liĂ©es Ă la maladie. Ce sont les douleurs les plus frĂ©quentes 60 % des douleurs dans la SEP. "Elles se caractĂ©risent par des sensations de brĂ»lures, de dĂ©charges Ă©lectriques, de piqĂ»res aux extrĂ©mitĂ©s des membres, de rĂ©action douloureuse au toucher", dĂ©taille le douleurs secondaires sont dĂ©clenchĂ©es par un dysfonctionnement. Ce sont souvent des troubles musculaires comme des raideurs ou de la spasticitĂ© contraction violente des muscles. Elles peuvent Ă©galement ĂȘtre la consĂ©quence de mauvaises positions adoptĂ©es face Ă des difficultĂ©s Ă la marche ou des troubles de lâĂ©quilibre. "On observe alors des tendinites ou des lombalgies".Les douleurs iatrogĂšnes sont liĂ©es au traitement de fond de la SEP. Il peut sâagir de gĂȘnes musculaires ou de maux de tĂȘte. "Ce sont principalement les douleurs ressenties aux points dâinjection en cas de traitement par injections. Mais il y en a de moins en moins car on traite le plus souvent avec des comprimĂ©s" indique le Pr Hautecoeur. SEP les traitements pour soulager les douleurs La prise en charge des douleurs est pluridisciplinaire et le traitement est adaptĂ© Ă lâorigine de la douleur. Les douleurs neuropathiques dans les nerfs situĂ©s Ă lâextĂ©rieur de la moelle Ă©piniĂšre sont soulagĂ©es grĂące aux antiĂ©pileptiques, antidĂ©presseurs ou encore Ă lâhypnose. Les nĂ©vralgies douleurs sur le trajet dâun nerf sensitif comme la sciatique sont traitĂ©es avec des antiĂ©pileptiques, la thermocoagulation destruction par la chaleur des ganglions des nerfs impliquĂ©s dans la douleur ou la radiothĂ©rapie ciblĂ©e sur les ganglions. En cas de douleurs secondaires, on privilĂ©gie les traitements prescrits habituellement dans les rhumatismes. "Les massages profonds par un kinĂ©sithĂ©rapeute, la rééducation, la correction de la posture, lâactivitĂ© physique rĂ©guliĂšre⊠permettent de soulager ces douleurs". Les douleurs iatrogĂšnes se traitent avec des antalgiques, des anesthĂ©siques locaux ou bien par le changement du site dâinjection. Attention, les croyances des patients sur certaines mĂ©dicaments peuvent ĂȘtre un obstacle Ă lâobservance des traitements. "La prise dâantidĂ©presseurs ou d'anti-Ă©pileptiques peut faire peur aux malades qui ne comprennent pas pourquoi on leur prescrit des antidĂ©presseurs ou des antiĂ©pileptiques alors quâils ne souffrent pas de dĂ©pression, ni dâĂ©pilepsie. Il y a une rĂ©elle nĂ©cessitĂ© Ă faire de la pĂ©dagogie sur les diffĂ©rentes actions des mĂ©dicaments auprĂšs des patients atteints de SEP, pour les rassurer sur leurs croyances et leur montrer dans quelle mesure certaines molĂ©cules sont efficaces pour traiter leurs douleurs", insiste le spĂ©cialiste. Ă voir aussi Toujours parler de ses douleurs Ă son mĂ©decin Le patient ne doit jamais souffrir en silence au risque de passer Ă cĂŽtĂ© de traitements adaptĂ©s. La douleur est malheureusement un symptĂŽme trop souvent nĂ©gligĂ© par les patients. Ils nâont pas toujours le rĂ©flexe dâaller consulter en cas de douleur quâils nâassocient pas Ă la SEP. Par exemple, un simple mal de dos peut en fait ĂȘtre la consĂ©quence dâune spasticitĂ©, un des symptĂŽmes de la SEP. A la moindre douleur, il faut consulter son neurologue pour lui en parler. Your browser cannot play this video. Les soignants aussi peuvent nĂ©gliger la douleur. Aller voir son mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste en cas de douleur nâest pas toujours judicieux, selon le Pr Hautecoeur "certains mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes ne font pas toujours le lien entre certaines douleurs et la SEP car ils ne connaissent pas bien la maladie. Sur lâensemble de sa patientĂšle, un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste a en moyenne un patient souffrant de SEP. Les gĂ©nĂ©ralistes devraient pourtant jouer un rĂŽle central dans la SEP notamment dans la reconnaissance de poussĂ©es et de non poussĂ©es, des types de douleurs. Ils se doivent dâĂȘtre de bons cliniciens pour pouvoir renvoyer les patients vers les spĂ©cialistes adaptĂ©s et faciliter une prise en charge optimale". La douleur est un aspect de la maladie pouvant ĂȘtre handicapant, mais il est possible de la soulager, voire de la supprimer. Elle est dĂ©terminante pour comprendre lâĂ©volution de la maladie et ainsi adapter au mieux les traitements afin dâamĂ©liorer la qualitĂ© de vie du patient. DâoĂč la nĂ©cessitĂ© dâen parler.- Ô”Őγ՚λáĐ¶ĐŸÎ» Ő„ŃŐšÏĐ”ĐŽĐžĐœŃ
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MatttKonture a enfin pu mettre un nom sur le mal qui le brĂ»le, la sclĂ©rose en plaques mais cette reconnaissance relative soulĂšve en mĂȘme temps la mĂ©connaissance de la maladie et des traitements adaptĂ©s. MalgrĂ© le diagnostic cruel tombĂ© en 2005, Mattt se souvient des cinq annĂ©es heureuses prĂ©cĂ©dentes : la garde partagĂ©e de sa fille, les rencontres fĂ©minines, les concerts