Bref le retour des Boo Radleys, 22 ans après, n’est un événement que du côté des rares supporters orléanais du groupe, de vieux experts moisis qui se demandent encore si la brit pop était un truc bien ou pas et de critiques débiles et pitiventripotents comme nous. Toujours est-il que le single est sur la table (enfin YouTube, quoi) et qu’il n’a récolté, après une dizaine d Une jeune guide âgée de 26 ans et sa cliente de 30 ans ont été retrouvées mortes vendredi en fin de journée dans le massif du Mont-Blanc Alpes à Chamonix, a indiqué samedi la gendarmerie de Chamonix. La guide est Adèle Milloz, championne du monde de ski alpinisme. le peloton de gendarmerie de haute montagne PGHM de la commune de Chamonix pendant un exercice. PHOTO D’ILLUSTRATION. - AFP Publié 13 Août 2022 à 15h03 Modifié 13 Août 2022 à 15h20 Temps de lecture 2 min Les corps de deux jeunes femmes, toutes deux Françaises, ont été trouvés dans une face de l’aiguille par des témoins qui parcouraient également le sommet et qui ont passé l’alerte », a expliqué le peloton de gendarmerie de haute montagne PGHM de la commune de Chamonix. Elles ont été découvertes vers 18h15 » vendredi, après avoir chuté alors qu’elles empruntaient la voie normale de l’aiguille du Peigne. Il s’agit d’un accident et une enquête pour déterminer les causes de celui-ci est en cours, a ajouté cette même source. L’une des deux victimes est Adèle Milloz, précise le Dauphiné Libéré. Une jeune femme bien connue dans la région. Elle était championne du monde de ski alpinisme en sprint et individuel en 2017 et avait terminé à la 5e place de la Pierra Menta en 2018. La haute montagne est devenue plus dangereuse avec la sécheresse mais l’accès ne faisait pas l’objet d’interdiction particulière », a précisé le PGHM. Le 5 août, deux refuges permettant l’ascension du Mont-Blanc ont été fermés en raison du danger de mort » que représentent de nombreuses chutes de pierres dues à la sécheresse. Lire aussi Mort de Sempé 300 personnes sont venues dire un dernier au revoir» au créateur du Petit Nicolas Les prix des billets d’avion ont explosé en un an et ça ne pourrait être qu’un début Variole du singe feu vert pour la technique d’injection intradermique, une décision extrêmement importante» Poursuivez votre lecture sur ces sujets Alpinisme Chamonix-Mont-Blanc Haute-Savoie Prendre a coeur notre environnement Aucune commune ne devrait imposer un projet architectural d'ampleur sans un referendum. Sur l'escaut...Lire plus
Ila 59 ans, est marié et père de deux enfants, cadre chez Bonduelle et nouveau président des Papillons blancs d’Hazebrouck depuis quelques jours. Entretien avec Patrick Bève.
"Je montais sangloter tout en haut de la maison à côté de la salle d’étude, sous les toits, dans une petite pièce sentant l’iris…" Marcel Proust, à la recherche du temps perdu, du côté de chez Swann, 1913. Olivia Giacobetti a une signature. Ceux qui ne l’aiment pas diront qu’elle se répète, ceux qui aiment son travail diront que c’est ça avoir un style. Sa dernière création pour sa maison IUNX pourrait sembler une redite de l’Hiris d’Hermès. Ce ne serait pas totalement faux, mais ce n’est pas totalement juste non plus. Talc est bien une variation sur l’iris et l’auteure le traite à sa manière, mettant en lumière ce qui la touche, ce n’est pas pour autant une redite du végétal Hermès. Talc est un iris délicat, floral, sans aller vers la violette, et très poudré. Une assise boisée le fait pencher du côté de l’iris racine, mais surtout, ce qui traverse le parfum, c’est une forme de blancheur. Assez éloignée donc des nuances pastelles de l’Hiris. Il y a une sensation de peinture à la chaux » presque de latex dans ce talc. Ce serait supposé évoquer le Butô. Possible, je ne sais pas. Mais je peux faire le lien avec cette forme de théâtre parce que ce parfum m’évoque la geisha qui peint son visage avec une pâte épaisse et le gymnaste qui enduit ses mains de magnésie dans un nuage blanc… On ne dirait probablement pas des parfums d’Olivia Giacobetti qu’ils sont sensuels Dieu merci ! Il y a encore des gens qui refusent de faire des parfums clichés. mais il y a quelque chose de charnel dans ce talc qui évoque le corps sans le montrer comme un vêtement abandonné évoque la nudité. L’humain est présent dans ce nuage blanc, présent en creux, absent, ou stylisé jusqu’à l’abstraction. Un parfum en retrait, à porter pour relire l’éloge de l’ombre. Talc, Olivia Giacobetti pour IUNX, 2018.
Cétait mieux maintenant est une nouvelle rubrique qui prendra certaines semaines le relais de la question. Son but ? Déceler à travers l’histoire de la photographie des échos entre des œuvres du passé et des travaux actuels, des formes récurrentes, des démarches présentant des similitudes. Parce que la photographie constitue toujours un grand brassage de moments
22 décembre 2019 Affaires, Togo Ancien ministre de François MITTERRAND, Kofi YAMGANE affirme que pour les vieux Togolais, rien n’a avancé dans son pays natal, 60 ans après la décolonisation. D'après Emmanuel Macron, "le colonialisme a été une erreur profonde, une faute de la République". C'est aux Africains de juger cela au regard de leur Histoire depuis l'indépendance, et non à un narcissique qui n'a que mépris pour son propre pays et son propre peuple. 🇫🇷 Alt-Droite matricule 6921 CtrlAltDroite December 22, 2019 WikiPEDIA KOFI YAMGANE Emmanuel MACRON, aujourd’hui à Abidjan en Côte D’Ivoire, a déclaré pour sa part que la colonisation avait été une erreur.

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1Je ne vous parlerai finalement que du Temps retrouvé et je ne vous parlerai pas de ce qui fait l’essentiel du Temps retrouvé, à savoir les expériences de résurrection du passé. J’ai préféré me pencher sur l’entre-deux » l’entre-deux jours, autrement dit la nuit, et l’entre-deux temps forts, à savoir les absences de Paris. Proust est un écrivain de la nuit. La scène fondatrice de l’œuvre, selon les tenants de la psychanalyse, est une scène nocturne, celle du baiser du soir au cours de laquelle la mère lit François le champí à l’enfant. Et, après seize réécritures, Proust a fait commencer son œuvre par le célèbre incipit Longtemps, je me suis couché de bonne heure ». Il inscrit ainsi son roman dans la durée en sous-entendant une rupture qui se serait introduite dans cette durée. 2Ce que l’auteur de la Recherche admire le plus chez son maître inavoué Flaubert, c’est précisément sa pratique de l’ellipse temporelle. Dans l’article À propos du "style" de Flaubert » du 1er janvier 1920, il écrit ceci 1 Proust M., Contre Sainte-Beuve, précédé de Pastiches et mélanges et suivi de Essais et articles, P ... À mon avis la chose la plus belle de L’Éducation sentimentale, ce n’est pas une phrase, mais un blanc. […] un blanc », un énorme blanc » et, sans l’ombre d’une transition, soudain la mesure du temps devenant au lieu de quarts d’heure, des années, des décades […]1. 2 Proust M., Matinée chez la Princesse de Guermantes, Cahiers du Temps retrouvé, édition criti ... 3Comment ces blancs, que je qualifierai de narratifs », et qui sont souvent signalés par des blancs typographiques dans la version publiée, se sont-ils inscrits dans la genèse du texte ? Il est facile de faire une étude génétique sur Le Temps retrouvé dans la mesure où nous disposons exceptionnellement de deux sources, d’une part la transcription des Cahiers de brouillon dans le volume Matinée chez la Princesse de Guermantes », publiée en 1982, chez Gallimard, par Henri Bonnet et Bernard Brun2. D’autre part, le site Gallica de la Bibliothèque nationale de France a ouvert un dossier Proust », à l’occasion de l’exposition Proust, l’écriture et les arts », en 1999, qui comprend la mise en ligne de l’édition originale de 1927, avec renvois aux Cahiers manuscrits correspondants. 4Rappelons succinctement la genèse du Temps retrouvé. Nous retiendrons les trois étapes principales celle de 1911, transcrite par Henri Bonnet et Bernard Brun. Début et fin de la Recherche ont été conçus en même temps. Les différents volumes intermédiaires prennent ensuite forme et il faut attendre 1918 pour que soit écrit le manuscrit du Temps retrouvé, dans sa conception d’ensemble on le trouve dans les Cahiers XV à XX, numérotés ainsi par Proust. Ce manuscrit sera retravaillé jusqu’à la mort de l’écrivain, sans qu’il ait atteint sa forme définitive. Quand celui-ci meurt en 1922, La Prisonnière et Albertine disparue sont dactylographiées alors que Le Temps retrouvé est resté à l’état manuscrit et il est inachevé. Ce sont Robert Proust et Jacques Rivière qui en font établir une dactylographie et qui confectionnent, à leur manière, la version originale qui paraît en 1927. Les éditeurs ultérieurs essaieront d’être plus fidèles au texte laissé par Proust, tout en sachant qu’ils se substituent à lui. Ainsi, les titres des trois parties composant Le Temps retrouvé, Tansonville », M. de Charlus pendant la guerre » Matinée chez la princesse de Guermantes » ont été donnés par les premiers éditeurs. 3 De même, un ajout concernant la mémoire involontaire, la mémoire du corps, fait écho à l’ouverture ... 5Cette instabilité éditoriale est manifeste dès l’ouverture du Temps retrouvé celle-ci ne se présente pas de la même façon dans la première édition de La Pléiade, celle de Clarac et Ferré, en 1954 et dans l’édition dirigée par Jean-Yves Tadié. De façon à donner une cohérence thématique au volume, Clarac et Ferré avaient pris l’initiative d’intégrer au Temps retrouvé les pages finales d’Albertine disparue. Le Temps retrouvé, dans les éditions récentes, fidèles en cela à celle de 1927, commence par un paragraphe consacré à la chambre du narrateur à Tansonville […] toute la journée, je la passais dans ma chambre […] ». Or, ce paragraphe qui est une magnifique pause descriptive et réflexive introduit une temporalité de la discontinuité et de la suspension. Il correspond à un ajout qui vient s’inscrire dans la marge supérieure du f° 78 du Cahier XV N. a. fr. 16 722, retardant ainsi la reprise du récit des promenades. Le Temps retrouvé s’ouvre ainsi sur le même espace que le premier volume de la Recherche la chambre du narrateur. Effet de symétrie donc, d’écho structurel3. Dans un épisode d’extériorité et de dialogue, s’insère une situation de repli individuel et intérieur. Première manifestation d’une structure d’enchâssement, qui rappelle celle des Mille et une nuits. Certes, la durée n’est pas celle de la nuit mais du jour elle se prête à un effet de contraste par sa nature même et par sa plénitude. Cette pause qui comporte une magnifique phrase longue reposant sur une structure à la fois métaphorique et anaphorique annonce aussi la fin du Temps retrouvé. De la fenêtre de sa chambre, le narrateur aperçoit soudain le clocher de Combray – il le re-connaît – qui met ainsi sous ses yeux la distance des lieues et des années ». Et dans la dernière page du Temps retrouvé, la hauteur des échasses représentant les années est comparée à celle des clochers. C’est donc dans la discontinuité que les choses les plus importantes se disent, s’annoncent. 4 Milly J., Le pastiche Goncourt dans Le Temps retrouvé », Proust dans le texte et l’avant-t ... 5 Boucuerra Éléments d’esthétique proustienne, préface de Jean Milly, Publication de la ... 6Le séjour à Tansonville se termine par la lecture du pseudo-journal des Goncourt, qui a vraisemblablement été ajouté en 1919, après l’attribution du prix Goncourt. Ce pastiche n’est pas une simple pièce de circonstance il prépare le coup de théâtre final, en assumant une fonction de repoussoir. Goncourt, l’auteur de cette littérature décevante, est alors qualifié de mémorialiste ». Ce texte a été longuement commenté4 dans sa forme et dans sa fonction et je vous renvoie notamment au livre de Mohamed Ridha Bouguerra et à son excellent chapitre sur la lecture5 ; ce qui nous intéresse ici, c’est le temps de sa lecture. On sait, depuis Sur la lecture », préface à Sésame et les lys, que les circonstances de la lecture s’inscrivent autant dans la mémoire, et peut-être même plus, que le contenu du livre. Le narrateur lit donc le journal inédit des Goncourt le soir, avant de s’endormir, avant d’éteindre sa bougie. Des biffures interviennent pour que le complément circonstanciel avant d’éteindre ma bougie » soit placé en tête de phrase et donc mis en valeur. Cela renforce l’effet de symétrie avec l’ouverture de la Recherche à peine [sa] bougie éteinte », le héros, s’endormant, s’identifiait au livre qu’il venait de lire, ici il le met à distance. Mais ce n’est pas tout le pastiche Goncourt entraîne l’apparition d’un important ajout marginal Cahier XVI, f° 5. Je m’arrêtai-là car je partais le voulu revoir les Cottard 6 Voir Brun B., Le Dormeur éveillé, genèse d’un roman de la mémoire », Cahiers Marcel Proust, 11, ... 7Cet autre maître est évidemment le sommeil ; ainsi il est fait à nouveau allusion aux Mille et une nuits, et plus précisément au Dormeur éveillé ». Ce conte arabe s’inscrivait déjà en filigrane dans l’ouverture de la Recherche6 pour décrire le passage du sommeil au réveil et les effets qui l’accompagnent, la difficile perception du réel, après la plongée dans l’imaginaire. En inscrivant cet ajout à l’intérieur même d’une phrase, l’auteur renforce la structure en échos de l’œuvre et construit un effet de contraste entre le premier ajout que nous venons de commenter qui portait sur une journée passée dans la chambre et celui-ci. La structure temporelle du début du Temps retrouvé est donc celle des Mille et une nuits, reposant sur le principe de l’enchâssement et faisant de la journée et de la nuit, une unité de durée disposant d’une intensité particulière. Journée et nuit vécues par le narrateur seul. 8Chacune des trois parties du Temps retrouvé nous dit quelque chose à propos de la temporalité Tansonville est l’épisode du retour au monde de l’enfance, des aveux, des révélations ; la partie médiane nous plonge dans la réalité historique de la première guerre mondiale, mais d’une bien étrange façon, à travers le prisme de l’homosexualité, celle de Charlus. La dernière partie Matinée chez la princesse de Guermantes » est le véritable finale de l’œuvre puisqu’elle est réflexion sur le temps et découverte de la vocation. Les deux volets qui la composent L’Adoration perpétuelle » et le Bal de têtes » mettent en scène deux aspects du temps, le temps philosophique et le temps social. 9Lorsque s’ouvre la seconde partie du Temps retrouvé consacrée à la guerre, l’expression de la temporalité change. Il y a certes la réalité historique de la première guerre mondiale et nous verrons comment elle est décrite. Mais plus intéressante est la façon dont elle est encadrée par les déplacements du narrateur va-et-vient entre Paris et la maison de santé. L’effet produit est celui du blanc de L’Éducation sentimentale, dans la mesure où ce qui se passe entre le départ de Paris et le retour n’est pas décrit. 7 Proust M., À La Recherche du temps perdu, Le Temps retrouvé, Paris, Garnier Flammarion, p. 8 ... Ces idées tendant, les unes à diminuer, les autres à accroître mon regret de ne pas avoir de dons pour la littérature, ne se présentèrent jamais à ma pensée pendant les longues années, où d’ailleurs j’avais tout à fait renoncé au projet d’écrire, et que je passai à me soigner, loin de Paris dans une maison de santé, jusqu’à ce que celle-ci ne pût plus trouver de personnel médical, au commencement de 19167. 8 L’Éducation sentimentale commence par une datation précise le 15 septembre 1840 ». 10Le blanc de L’Éducation sentimentale précède l’avant-dernier chapitre de l’œuvre en changeant de chapitre, on passe du 2 décembre 1851, date du coup d’Etat de Louis-Napoléon Bonaparte à mars 1867, du meurtre de Dussardier par Sénécal aux retrouvailles entre Mme Arnoux et Frédéric Moreau. Seize années s’écoulent ainsi, entre deux chapitres, seize années résumées par un elliptique il voyagea », alors que, pour reprendre la façon d’évaluer la vitesse du récit de Genette, 450 pages sont consacrées à onze années8. 11L’originalité de Proust est de démultiplier le blanc que nous venons de définir et on note ainsi trois retours à Paris retours symétriques puisqu’ils ramènent à chaque fois le narrateur de sa maison de santé à Paris. Ces blancs délimitent ainsi des unités temporelles qui deviennent l’équivalent des Journées dans La Prisonnière. 12Ce blanc démultiplié a une origine très ancienne puisqu’il ouvre le Cahier 58, premier cahier de L’Adoration perpétuelle », qui date de 1911. Il n’avait donc aucun lien avec la guerre. J’étais arrivé depuis quelques jours à Paris dont les médecins venaient enfin de me permettre la résidence, interdite depuis longtemps. Ma mère me dit que ma tante la sœur de ma grand-mère, venue pour quelques jours seulement de sa province était venue la voir et lui avait dit que la 1re audition à Paris du second acte de Parsifal avait lieu le surlendemain chez la Princesse de Guermantes. 13Dans le Cahier 51 qui date de 1909, il est déjà présent, encore plus concis, ouvrant une unité textuelle qui décrit une [Soirée chez la Princesse de Guermantes] et qui se ferme sur l’image des échasses. Il y a quelques années après être resté longtemps absent de Paris, je trouvai comme je venais de revenir une invitation du Pce et de la Pcesse de Guermantes pour une soirée. v° 68 14Autrement dit, tout était déjà là, mais ce qui représentera 325 pages de la nouvelle édition de La Pléiade était contenu à l’origine sur 7 folios manuscrits. Le développement que suivra cette partie est à l’image même de l’évolution de la Recherche ; la structure d’ensemble est intangible, le début et la fin sont maintenus mais constamment repoussés. 9 Proust M., Correspondance, texte établi, présenté et annoté par Kolb P., Paris, Plon, tome v ... 15Ce séjour en maison de santé renvoie au vécu de l’écrivain et il fut déterminant pour l’écriture de son œuvre. C’est en effet à la suite du décès de sa mère, le 26 septembre 1905, que Proust fait un séjour de six semaines, en décembre et janvier, à la clinique du docteur Sollier, à Boulogne. La disparition de la mère est un traumatisme profond pour l’écrivain ; Ma vie a désormais perdu son seul but, sa seule douceur, son seul amour, sa seule consolation. », écrit-il, dans une lettre à Robert de Montesquiou9. C’est à partir de ce moment, qu’il se mettra progressivement à concevoir son œuvre. 16Le séjour en maison de santé n’est donc pas anodin et Boulogne ne peut être assimilé au lieu éloigné de Paris, mentionné dans l’œuvre. Le retour à Paris ne serait-il pas aussi un souvenir de celui effectué par la mère, prise d’une crise d’urémie, alors qu’elle était avec Marcel, à Evian ? C’est de cette crise d’urémie qu’elle mourra. 17Dans la version de 1911, la mère est immédiatement mentionnée, après l’indication du retour à Paris. On ne peut qu’être sensible à l’omniprésence de personnages féminins, la tante, la grand-mère, la princesse de Guermantes et c’est la mère qui est ici à l’origine de tout, puisqu’elle signale à son fils le souhait qu’a manifesté sa tante de se rendre chez la princesse de Guermantes, pour écouter Parsifal. Notons qu’il n’est pas alors question de vocation d’écrivain. La temporalité dominante est celle de la brièveté, du quelques jours » et non celle de la durée, comme dans la version définitive. 10 Proust M., Correspondance, tome v, op. cit., p. 320. 11 La Revue d’Art dramatique, janvier 1897, p. 157, citée en note par Kolb P. 12 Proust M., Matinée chez la Princesse de Guermantes, op. cit., p. 159. 18L’origine autobiographique de cet éloignement de Paris, lié à la séparation d’avec la mère, par la mort, peut faire écho à la séparation de Frédéric avec celle qui est une figure maternelle, Mme Arnoux. Dans une lettre à sa mère de 190510, on apprend que Marcel Proust était pour elle son petit Frédéric » et dans le portrait qu’il a fait de Robert de Flers11, en 1897, la question de la vocation littéraire, opposée à l’absence de dons autres, est associée à Flaubert. En 1911, année où il écrit la Matinée Guermantes » et qui suit la publication des Œuvres complètes de Flaubert, ce dernier est très présent dans l’esprit de Proust. Le fragment inédit À ajouter à Flaubert » date de 1910. D’ailleurs Flaubert est cité dans le Cahier 57 f°1612, quelques pages après la découverte de François le Champi, dans la bibliothèque de l’hôtel de Guermantes, à propos des impressions qui restent intraduisibles, que ce soit celle exprimée par le Zut alors », en voyant le reflet d’un nuage sur la Vivonne ou celle ressentie en écoutant une phrase de Flaubert. Flaubert deviendra aussi, de façon surprenante, un personnage du pastiche Goncourt. Il est donc indéniable que l’absence de vocation, question préoccupante et pour l’écrivain Proust et pour son héros-narrateur, en 1911, est associée au souvenir de L’Éducation sentimentale. 13 Genette C., Figures III, Paris, Le Seuil, 1972, p. 77-121. 19De ce blanc initial, Proust va faire une structure narrative anaphorique. Nous aurons ainsi trois retours à Paris ». Ce qui est nouveau dans la version de 1918, c’est l’idée formulée d’absence de dons littéraires et cette formulation vient, dans un ajout interlinéaire, se substituer à la simple mention se mettre à écrire ». Dans la version de 1911, le héros se rendant chez la princesse de Cuermantes, rencontre Bloch qui lui parle littérature, après lui avoir signalé la publication de son joli article » dans Le Figaro. Situation inverse de la version définitive où l’article dans Le Figaro n’intéresse que Mme Coupil et Sautton, alias Théodore. Bloch n’en parle pas, par jalousie. Le fait que Théodore ne soit pas présent dans les Cahiers de 1911, confirme une interprétation que j’ai récemment avancée, à savoir qu’il est un double d’Alfred Agostinelli. Pour revenir à nos préoccupations, la dislocation de la temporalité n’intervient qu’après coup. Proust biffe donc les deux pages qu’il vient d’écrire pour introduire un temps antérieur, un premier retour à Paris, en 1914, dont il va parler ultérieurement. On ne peut imaginer une chronologie plus complexe. Double pratique de l’analepse et de la prolepse, selon la terminologie proposée par Cérard Cenette, dans Figures III13, ou volonté d’introduire cette structure anaphorique du retour ? 20Le narrateur feint de ne s’intéresser qu’à la guerre. Or, que fait l’auteur ? Il construit toute sa description sur une analogie à fondement temporel le Paris de la guerre fait penser au Directoire. La temporalité ne peut décidément pas être linéaire. Mais à l’intérieur de ce tableau analogique s’inscrit une temporalité journalière d’une étonnante régularité à l’heure du thé succède l’heure du dîner, ouvrant deux paragraphes successifs, dans un parfait parallélisme. Et le narrateur se plaît à donner une indication d’heure, 9 h 35, pour un épisode qu’il associe à une scène qu’il a vécue personnellement, une des scènes-références de la Recherche, le soir de l’amitié avec Robert de Saint-Loup. Il y aurait donc à la fois une macrostructure temporelle faite de ruptures et une microtemporalité plus classique. La temporalité proustienne, loin d’être uniforme, repose sur des figures de construction, ou plus exactement des figures de déconstruction, et semble parfois relever d’une pratique du jeu. 14 Proust M., À La Recherche du temps perdu, Le Temps retrouvé, op. cit., p. 105. 21Et lorsqu’intervient le récit du premier séjour à Paris14, en 1914, est reproduite en miniature la même structure de chronologie inversée le narrateur fait part de ses deux rencontres avec Robert de Saint-Loup, en commençant par la seconde. Autre exemple du refus d’une chronologie plane au profit d’une chronologie en perspective La première fois que je l’avais vu après la déclaration de la guerre, c’est-à-dire au début de la semaine qui suivit ». Postériorité et antériorité se télescopent pour définir le présent de l’énonciation. 22Les choses se compliquent encore quand, après avoir évoqué le premier séjour à Paris, le narrateur revient au second retour à Paris. Nouvel effet de symétrie rétrospective entre 1916 et 1914 qui modifie l’éclairage précédent. La perspective temporelle est productrice de sens. 15 Ibid., p. 125. Et maintenant, à mon second retour à Paris, j’avais reçu, dès le lendemain de mon arrivée, une nouvelle lettre de Gilberte qui sans doute avait oublié celle, ou du moins le sens de celle, que j’ai rapportée car son départ de Paris à la fin de 1914 y était représenté rétrospectivement d’une manière assez différente15. 23Tout cela parallèlement à une volonté évidente de redoubler les marques de la temporalité historique, notamment en répétant le référent 1914, au sein de cette partie consacrée à la guerre. 24Cette insistance n’est qu’apparente. La temporalité proustienne est fondamentalement analogique ; et si l’auteur se plaît à construire une analogie entre le Paris de la guerre de 1914 et celui du Directoire, c’est pour mieux montrer qu’elle n’est que secondaire par rapport à une temporalité subjective. 16 Ibid., p. 94. Ce qui modifie profondément pour eux l’ordre des pensées c’est bien plutôt quelque chose qui semble en soi n’avoir aucune importance et qui renverse pour eux l’ordre du temps en les faisant contemporains d’un autre temps de leur vie16. 25Proust cite alors l’exemple de Chateaubriand qui, dans les Mémoires d’Outre-tombe, a écrit les plus belles pages, non sur la Révolution et l’Empire, mais sur un chant d’oiseau dans le parc de Montboissier, et sur une brise chargée de l’odeur de réséda. Ces deux expériences décrites par Chateaubriand qui à travers ces deux sensations retrouvent le monde de son enfance préfigurent les expériences de résurrection du passé vécues par le narrateur. Et d’ailleurs Proust y reviendra ultérieurement dans l’ouverture de l’épisode du Bal de têtes », assurant ainsi la transition avec L’Adoration perpétuelle ». Il cite alors textuellement les deux passages de Chateaubriand pour montrer combien ces réminiscences sont fondatrices d’une esthétique, les rapprochant des écrits de Baudelaire et de Nerval. 17 Ibid., p. 190. 18 Ibid., p. 242. 19 N. a. fr. 16 725, f° 89. 26Après avoir longuement décrit l’hôtel de Jupien, l’épisode de la guerre se termine sur l’annonce de la mort de Saint-Loup. La description du Paris nocturne a commencé par une nouvelle référence aux Mille et une Nuits. Le narrateur, déambulant dans les rues, pense au calife Haroun Al Raschid en quête d’aventures dans les rues de Bagdad17. C’est une façon de revenir à Combray et au Dormeur éveillé ». Cette circularité propre au Temps retrouvé est réaffirmée avec l’introduction d’un troisième retour du narrateur à Paris18. Le retour est définitif et il ouvre la conclusion de la Recherche. Autant les précédents étaient fortement ancrés dans le temps historique nombreuses datations, en ajouts, autant celui-ci est doté d’un absolu temporel. Ainsi il rejoint la première ellipse qui ouvrait le Cahier 58. Curieusement, le manuscrit19, le Cahier XVIII, ne présente aucune solution de continuité alors qu’un blanc typographique détache très nettement cette dernière partie de la précédente dans les versions publiées. Le manuscrit présente quelques modifications stylistiques, portant sur l’expression de l’absence de dons littéraires et, avant que les promenades avec Gilberte soient qualifiées de quotidiennes », elles ont été nocturnes », puis vespérales ». Il est à nouveau question d’un séjour en maison de santé, comme lors de la première mention, mais il s’agit cette fois d’une nouvelle maison de santé. D’ailleurs les principaux épisodes de la première partie du Temps retrouvé sont rappelés comme prises de conscience successives du narrateur de son absence de dons, les promenades avec Gilberte et surtout la lecture du pastiche. De nouveaux exemples d’indifférence aux choses vécues ou vues viennent confirmer ce constat et préparent le coup de théâtre final des révélations, autrement dit des successives expériences de résurrection du passé. 20 Simon C., Le Jardin des Plantes, Paris, Éditions de Minuit, 1997. 21 22 Flaubert G., Correspondance I, Paris, Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, 1973, p. 19. 27Pour terminer, c’est curieusement Claude Simon qui va nous permettre de donner un nouvel éclairage sur la fin de la Recherche. Proust constitue un fil narratif dans le vaste puzzle textuel qu’est Le Jardin des Plantes20. Et l’épigraphe de la dernière partie du roman est une citation de Flaubert Avec les pas du temps, avec ses pas gigantesques d’infernal géant ». Si l’ouverture de la Recherche est célèbre par son incipit, la fin l’est par sa métaphore des échasses, sur lesquelles se tiennent avec difficulté les êtres et qui symbolisent toutes les années vécues. Grâce à Yvan Leclerc et au site internet de son équipe Flaubert21, j’ai pu localiser cette citation qui me faisait penser à la fin du Temps retrouvé. Elle est extraite d’une lettre de Gustave Flaubert à Ernest Chevalier qui date du 23 juillet 1835. Flaubert a donc 14 ans et c’est l’annonce des retrouvailles avec l’ami de la famille pour les vacances approchant à grands pas22 » qui suscite la phrase de l’épigraphe de Claude Simon. On y trouve à la fois l’idée essentielle de l’œuvre de Proust, celle du Temps, et la métaphore du géant en marche. Or, la comparaison avec les géants est également présente dans le texte de Proust, précédant les derniers mots de la Recherche – dans le Temps ». La métaphore des échasses clôt déjà le Cahier 57 de 1911 mais il n’y est pas question de géants ». Nous avons donc consulté le manuscrit de 1918. N. a. fr. 16 727, f° 125 […] une place prolongée sans mesure dans le Temps autrement considérable que celle si restreinte qui lui est réservée dans l’espace, une place au contraire prolongée sans mesure, dans le Temps puisqu’ils touchent simultanément a à des à des époques si distantes vécues par eux, si distantes, entre lesquelles tant de jours sont venus se placer – dans le 23 Proust M., À La Recherche du temps perdu, Paris, Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, 1987 ... 28La fin du roman est très raturée et se prête à une analyse génétique. On constate des divergences importantes entre le manuscrit et l’édition originale de 1927 ; des phrases explicitement rayées par Proust réapparaissent sans raison. On note également des différences significatives entre les dernières éditions, notamment à propos du tiret final que la nouvelle Pléiade est seule à maintenir dans son unicité. Cette unicité est pourtant essentielle pour le détachement de l’expression – dans le Temps ». Ce tiret aurait été ajouté, selon Tadié23, dans la quatrième version, et donc, selon moi, en même temps que la comparaison avec les géants. Ce serait un dernier emprunt à Flaubert que Proust tient à placer dans cette phrase finale qui met en valeur une donnée elle aussi Flaubertienne, le Temps. 29Alors qu’il vient de citer les Mémoires de Saint-Simon et Les Mille et une Nuits comme étant ses modèles, Proust inscrit Flaubert dans la dernière phrase de son œuvre dédiée au Temps, mais sans le citer. L’ellipse qu’il a admirée dans L’Éducation sentimentale est dans la Recherche fondamentalement liée à l’écriture. La temporalité de Proust qui paraît s’inscrire dans la durée est en fait une temporalité de la discontinuité, comme l’illustrait le premier titre envisagé, Les Intermittences du cœur », titre qui sera finalement attribué à un chapitre de Sodome et Gomorrhe II. Les moments-parenthèses sont les plus importants, qu’ils soient des nuits, comme celles où Shéhérazade sauve sa vie et celle de toutes les autres femmes par la lecture, ou qu’ils soient des moments d’éloignement, de retrait. La temporalité de Proust repose sur le paradoxe de la déstabilisation de la durée par une sensation fulgurante jaillit l’étincelle créatrice. On peut donc dire que chez Proust, du blanc naît l’écriture.

Cétait l’un des événements marquants de l’année rap 2015 : les De La Soul ont bouclé en seulement quelques heures une campagne Kickstarter destinée à financer leur nouvel opus. Une prouesse remarquable qui témoigne de l’aura toujours intacte du groupe. Histoire de décortiquer la légende à l’occasion de ce nouveau projet, intitulé and the Anonymous Nobody

Lorsque Julius Malema, le député marxiste du parti EFF Economic Freedom Fighters – Combattants pour la liberté économique, a fait voter une motion raciste destinée à réformer la constitution pour voler les terres des Blancs, les dépouiller et les expulser sans les dédommager, après avoir déclaré, en 2016, qu’il n’appelait pas au massacre des Blancs – du moins pour l’instant » 1, Le Monde 2 l’a décrit comme un bouillant » politicien. Je vous laisse imaginer les mots que Le Monde utiliserait si un Blanc appelait à confisquer les terres des noirs. Je doute que les donneurs de leçon de politiquement correct parleraient d’un homme bouillonnant ». Mais cela a un avantage Le Monde clarifie sa position et confirme ce que je ne cesse de constater quand l’idéologie l’exige, Le Monde sait se faire le complice des racistes. Je ne suis en rien surpris que Le Monde soutienne la politique d’Apartheid de l’Afrique du Sud – l’Apartheid a changé de couleur mais pas de laideur. Après tout, quand on soutient les terroristes palestiniens contre la démocratie israélienne, il n’y a plus de limites. [dreuz-paypal] Le vote qui autorise le vol des terres des Blancs Julius Malema Par 241 voix contre 83, mardi 27 février, le Parlement a voté une motion permettant d’amender la Constitution du pays pour permettre la confiscation sans compensation – c’est à dire le vol légalisé – des terres appartenant aux Blancs, à la suite d’une motion déposée par un dirigeant raciste, le marxiste Julius Malema. Plusieurs partis – l’Alliance démocratique, Freedom Front Plus, Cope et le Parti chrétien-démocrate africain – n’ont pas soutenu la motion. Le directeur général adjoint du groupe de défense des droits civils Afriforum, Ernst Roets, a rappelé que la motion constituait une violation des accords conclus à la fin de l’apartheid. Le ministre des Affaires rurales du parti communiste ANC African National Congress a déclaré L’ANC soutient sans équivoque le principe de l’expropriation sans compensation. Il n’y a aucun doute là-dessus, il y aura expropriation des terres sans compensation. » Pourtant le nouveau président de l’ANC, Cyril Ramaphosa, a promis il y a deux semaines lorsqu’il a été élu que sa réforme destinée à panser les plaies du passé et à accélérer la redistribution de la terre aux Sud-Africains noirs » serait opérée sans interventions s’apparentant à du vol ». La réalité que ne dévoilent pas les médias L’Afrique du Sud a une population de plus de 50 millions d’habitants. Un audit publié en 2017 par le gouvernement sud-africain avait révélé que les Blancs possèdent 72 % des terres agricoles. Et une étude récente confirme que les fermiers blancs contrôlent 73 % des terres arables contre 85 % lorsque l’apartheid a pris fin en 1994 1. C’est pourquoi en 2016, Malema déclarait nous devons restaurer la dignité de notre peuple sans dédommager les criminels qui ont volé notre terre. » Mais cette faim de terre », expliquait Roets dans un tweet, est peut-être le plus grand mythe de notre époque. Toutes les données disponibles indiquent que la grande majorité des Noirs – peut-être même 99 % – n’ont aucun intérêt à cultiver ou à posséder des terres agricoles. 93 % de ceux qui revendiquent des terres disent préférer avoir de l’argent. » The “hunger for land” might be the greatest myth of our time. All the available data indicates that the vast majority of black people – perhaps even 99% – have no interest in farming or owning agricultural land. 93% of those who actually claim land say they’d rather have money. — Ernst Roets ErnstRoets March 3, 2018 Selon l’ANC, les lois d’apartheid indiquaient qu' »aucun Africain [noir] ne peut acheter des terres, ou posséder une propriété, où que ce soit dans la République. » L’apartheid a disparu, la Constitution de 1996 a annulé les interdictions, mais les Noirs n’ont globalement pas été attirés par la terre. Selon Samuel Osborne, dans The Independent 4 la corruption et le manque de formation des agriculteurs [Noirs] restent des obstacles à la redistribution des terres. La politique de réforme agraire du gouvernement a été critiquée au fil des ans, car de nombreuses exploitations agricoles transférées à de nouveaux agriculteurs noirs étaient en jachère et improductives. » Une affaire d’argent, pas de terres Dans un article publié en 2016 par le Daily Mail 3, le ministre de la Réforme des terres Gugele Nkwinti déclarait qu’environ 30% des terres qui ont été achetées aux Blancs par le gouvernement pour les donner aux Noirs ont été revendues à leurs propriétaires d’origines par leurs nouveaux propriétaires », confirmant les propos d’Ernst Roets. En 1994, lorsque l’ANC est arrivée au pouvoir, elle a promis à ses partisans que 30% des terres seraient redistribuées d’ici 2014. La démarche s’est transformée en un fiasco massif où, après 22 ans de règne de l’ANC, seulement 2% des terres ont été redistribuées. Par conséquent, en 2016, le président Zuma annonçait un moratoire de cinq ans sur toutes les revendications de terres. Finalement, on ne peut en arriver qu’à une seule conclusion ce n’est pas une question de terre, mais une question d’argent. C’est dans ce contexte, et pour ne pas perdre ses électeurs, déçus qu’il ne puisse tenir ses promesses, que l’ANC a enclenché le processus de réforme de la constitution. Des conséquences graves Pieter Groenewald, chef du parti Front de la Liberté Plus, a déclaré que la décision de dépouiller les fermiers blancs de leurs terres entraînerait des conséquences non anticipées qui ne sont pas dans l’intérêt de l’Afrique du Sud ». Louis Meintjes, président du groupe des agriculteurs du Transvaal Agricultural Union, a averti que le pays risquait de basculer dans la même voie que le Zimbabwe, qui a sombré dans la famine après une purge des fermiers blancs approuvée par le gouvernement dans les années 2000. Où dans le monde l’expropriation sans compensation couplée au gaspillage des terres agricoles, a-t-elle abouti à la confiance étrangère, à la croissance économique et à l’augmentation de la production alimentaire ? », a demandé Meintjes, cité par l’agence australienne Si M. Ramaphosa veut créer une situation intenable, qu’il crée les circonstances propices à la famine. Sa promesse d’exproprier des terres sans compensation sème la semence de la révolution. L’expropriation sans compensation est un vol. » Au Zimbabwe voisin, la confiscation souvent violente et la redistribution des terres a laissé de nombreuses fermes en ruines, la production s’est écroulée, déclenchant une crise économique profonde dont il ne s’est pas relevé. Apartheid Les terres agricoles d’Afrique du Sud appartiennent aux fermiers blancs depuis les années 1600. La question se pose de savoir qui doivent être les héritiers de ceux qui occupaient ces terres avant les années 1600. Les groupes de défense des droits civiques ont accusé l’EFF et l’ANC d’inciter à des attaques incessantes contre les fermiers blancs, caractérisées par une brutalité extrême, des viols et des tortures. L’année dernière, plus de 70 personnes ont été tuées dans plus de 340 attaques de ce type », a rapporté l’Australian 5. Ernst Roets, directeur général adjoint du groupe de défense des droits civils AfriForum, a précisé que l’expression expropriation sans compensation » était une fraude sémantique ». Ce qui se passe n’est rien de plus qu’un vol raciste », a-t-il expliqué. Bien que la motion ait été adoptée par le Parlement, la question de l’amendement de la Constitution sera examinée par la Commission de révision constitutionnelle d’ici le 30 août prochain. Le premier président de l’ANC était Nelson Mandela, qui a formé une coalition avec le Parti national et le Parti de la liberté Inkatha. Mais depuis sa mort en 1999, l’ANC est devenu de plus en plus raciste et sa politique est une nouvelle forme d’apartheid, contre la minorité blanche cette fois. Les fermiers blancs sont en première ligne des cibles du racisme anti-Blanc, et la motion pour le vol légal de leurs terres n’est que le dernier épisode d’une tentative d’épuration ethnique qui ne dit pas son nom. Le communisme sème partout la misère Le Venezuela, qui est un riche pays producteur de pétrole, est plongé depuis des années, en raison des communistes au pouvoir, dans une misère extrême. Il n’y a plus rien à manger. Les habitants se nourrissent de racines et font les poubelles, les supermarchés sont vides, et les queues pour acheter les quelques denrées qui arrivent rappellent celles de l’URSS. L’Afrique du Sud vient de rompre toutes relations diplomatiques avec Israël. Israël n’a pas besoin de relations diplomatiques avec un Etat raciste comme l’Afrique du Sud. Crise de l’au à Cape Town Récemment, Dreuz révélait dans un article que parce qu’elle boycotte Israël et a refusé les solutions que l’Etat juif lui proposait, la ville de Cape Town traverse une terrible crise de l’eau et a plongé ses habitants dans une situation qui va rapidement devenir explosive. Mais il n’est pas question de faire le procès du communisme cette idéologie criminelle est protégée de toute attaque par les médias. [dreuz-newsletter] Reproduction autorisée avec la mention suivante © Jean-Patrick Grumberg pour 1 2 3 4 5 Australian Lancien candidat à la présidence du Togo et ministre de la république française, Kofi Yangniam, raconte les rencontres 388 C’était mieux du temps des Blancs. Dans nos dispensaires il n’y a pas un flacon de mercurochrome, les blancs nous en donnaient. On était vacciné, on ne l’est plus. Les écoles fonctionnaient, il n’y en a plus. Il y avait des pistes qui étaient entretenues, il n’y en a plus. Quand on regarde ça, on a envie d’en pleurer ». Cette phrase n’est pas d’un alcoolique dans un maquis du quartier Yopougon à Abidjan en Côte d’Ivoire; ce ne sont pas les propos d’un pensionnaire du Centre de Santé Mentale Tulizo Letu » à Goma en République Démocratique du Congo, encore moins ceux d’un patient à peine admis à l’Hôpital psychiatrique de Zébé à Aného localité située à une quarantaine de kilomètres à l’Est de Lomé au Togo. Ce sont les déclarations sur la chaîne parlementaire française LCP de Janvier 2010 d’un intellectuel africain, Monsieur Kofi Yamgnane, Secrétaire d’état vice-ministre sous Mitterrand, ancien maire du village breton de St Coulits en France, conseiller pour l’Afrique de François Hollande durant la campagne présidentielle de 2012. Sa candidature a été recalée par la cour constitutionnelle pour les élections présidentielles togolaises de 2010. Le Malheureux politicien fait partie d’une espèce très prolifique en Afrique, de politiciens ayant connu l’ère de l’occupation coloniale, qui pour la plupart, pour avoir sa part du gâteau, n’a pour seul programme politique que l’allégeance et la procession vers ce qu’ils appellent eux-mêmes les chancelleries occidentales » transformant certaines ambassades européennes dans les pays africains en véritables sanctuaires d’où recevoir la bénédiction pour le chemin vers le pouvoir. Et c’est pour rentrer dans la peau du sauvage » à peine civilisé » qui doit remercier le sauveur, que tout l’argumentaire est construit pour convaincre l’ancien bourreau qu’on est toujours son esclave et fier de le rester. Ces personnes sont pour la plupart des fils des fonctionnaires de la première heure qui ont étudié en France et en Grande Bretagne avec souvent l’argent de la corruption des parents, où bien y résident. Qu’ils soient membres des partis de l’opposition ou des ministres au pouvoir, c’est la même chose. L’action qui les occupe le plus consiste à la compilation du catalogue de tous les malheurs du monde présentés comme propres à l’Afrique avec un seul et même coupable l’homme leur président, et on explique à l’Ambassadeur qu’en le remplaçant on serait plus pantin que lui. Lorsqu’ils sont à l’opposition, dans leur programme, il n’y a presque jamais l’ombre de ce qui marche et comment on pourrait l’améliorer. Et pire, Il n’y a jamais de solution à la liste des malheurs énoncés plus tôt. Et lorsqu’ils tentent d’ébaucher un semblant de solution, c’est toujours pour jouer au père Noël hors saison, sans jamais expliquer comment ils pensent trouver les ressources pour y parvenir. Là où le bas blesse c’est qu’on retrouve aussi cette attitude de démission chez ceux qui sont au pouvoir. Les révélations de Wiki-Leaks en 2010 nous ont montré à quel point en Afrique, des Ministres, mais aussi des Présidents de la République ne savent pas pourquoi ils sont là. On a par exemple découvert une relation de subalternité démesurée entre la présidence du plus grand pays d’Afrique, le Nigéria, et l’Ambassadeur Américain, allant jusqu’au limogeage du Chef d’Etat Major de l’armée nigériane, le Général Victor Malu, dont le seul crime commis a été celui de mettre en garde les politiciens de son pays de la forte influence des Etats-Unis d’Amérique sur le système de défense du pays. Dans une note confidentielle, révélée par le journal nigérian Vanguard News, le Général expliquait tout simplement aux politiciens qui avaient à peine assumé la transition démocratique des militaires aux civils que les USA, qui faisaient pression pour former les militaires nigérians dans les missions de Peacekeeping maintien de la paix ne vantaient aucun succès en la matière, mettant le doigt sur les successifs échecs américains sur tous les théâtres de guerre depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, du Vietnam, à la Corée toujours divisée en deux à l’Iraq en passant par la Somalie et l’Afghanistan. Il concluait ainsi que l’armée nigériane victorieuse de la guerre du Biafra avait plus à enseigner aux américains et non l’inverse. Conséquence de son patriotisme il a été tout simplement été viré, pour avoir osé mettre en doute l’efficacité de la superpuissance du maître. Jean Paul Pougala
Ladouceur du temps Nous fait des avances Partez mes enfants Vous avez vingt ans Partez en vacances Vous verrez agiles Sur l'onde tranquille Leur barques dociles Au bras des amants Des fraîches guinguettes Des filles bien faites Les frites sont prêtes Et y'a du vin blanc: Ah ! Le petit vin blanc Qu'on boit sous les tonnelles Quand les filles sont belles Du côté de Nogent ! Et puis de
4 février 2021 4 04 /02 /février /2021 1803 Photographie Blanc-Seing *** Ces feuilles qui flottaient Existaient-elles au moins Ou les avais-tu imaginées Pour donner le change A la fuite du temps Pour fixer À ton irrésolution La vraisemblance Qu’il convenait De lui donner * Nous n’étions que Des passants D’étranges marcheurs Qu’une perte d’étoiles Égarait Le jour n’était mieux Semé De lueurs blanches Tu en disais la brûlure Le yatagan de lumière Qui entaillait ton corps La révolution intime Qui faisait ses tourbillons C’était une perte d’eau Qui jamais ne verrait De résurgence * Nous aurions pu Nous arrêter là Au bord du ruisseau Limpide Oter nos vêtements Offrir l’usure de nos peaux A l’ombre souveraine Nous asperger d’eau lustrale Commise à notre renaissance Certes nous aurions pu Mais n’avons rien tenté Qui eût provoqué La cassure De l’instant * Vois-tu il y a trop De destin Dans ce que nous faisons Trop de chemin Décidé d’avance Trop de clair-obscur Dans lequel nous posons Nos pas La lumière d’une joie L’ombre d’une tristesse Dont nous pensons être Les magiciens Mais nous ne sommes Que des êtres joués Des enfants sautant À la marelle Sûrs de leur Ciel Sûrs de leur Terre Alors que nous ne passons Que de Paradis en Enfer Le Purgatoire nous échappe Qui aurait pu Nous sauver de nous Nous demeurons Dans les murs De notre citadelle * Comment nous rejoindre Tant les continents Sont éloignés Regarde donc le fond De cette claire rivière Regarde l’arbre Qui s’y réverbère On les croirait confondus Dans le creuset D’une unique image Mais sais-tu il suffirait De froisser l’eau De la paume de sa main Et le charme se romprait Il ne demeurerait Sur la feuille d’eau Que quelque tourmente Quelque nuit hâtive Quelque jour poinçonné De vide Il ne demeurerait Qu’une solitude infinie Poncée au désarroi D’une énigme * Ma Naïade vêts-toi D’un peu de brume Cerne tes yeux De quelques gouttes Fais tinter le cristal De ta voix Elève-toi De cette longue plainte Qui n’est que le deuil D’exister Serais-tu simple chuchotis Crépitement de libellule Et tu aurais rejoint Le seul lieu dont ton être Soit capable Ce doute qui rôde Dans le gris de tes yeux * Longtemps nous avons rêvé Mais de qui donc De nous bien entendu Le vent semait son lamento Le long des coursives De nos corps A peine plus visibles Que le vide En son empreinte Qu’avions-nous à happer Sinon le double Que chacun tendait À l’autre Que l’image hallucinée Du temps * Le réel venait à nous Avec sa rumeur bleue De nous Nous étions dessaisis Nos silhouettes fuyaient Au-devant Telle accrochée au passé Sans mémoire Telle arrimée au futur Sans avenir Mieux valait en finir De ces errances Mieux valait être soi Et renoncer à voir Dans le miroir de l’eau Autre chose Qu’un mirage Qu’un éternel retour De qui l’on est A la face du monde Ce visage qui Jamais n’apparaît Qu’au reflet de l’onde Oui au reflet * Published by Blanc Seing - dans POETISER
C'était mieux du temps des blancs" User Name: Remember Me? Password: Donate: Radio: Chat: Register: Blogs: FAQ: Members: Social Groups: Search: Today's Posts: Mark 11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 0009 Sur un forum, comme il en existait avant que Face de Bouc draine les chalands, un brave continental notait Au cours d'un de mes séjours en Corse au début des années 60, j'ai vu, lors d'une excursion à Corte, une laiterie coopérative arborant le macaron caractéristique du Roquefort Société. Stupéfait qu'on puisse fabriquer du roquefort en Corse, j'ai interrogé notre guide local qui nous a affirmé que si, bien évidemment, on ne fabriquait » pas de roquefort dans l'Île de Beauté, une partie des laits collectés pour la fabrication des fromages locaux était néanmoins utilisée pour préparer et ensemencer des pains » de fromage qui étaient ensuite expédiés sur le continent pour affinage dans les caves appropriées afin de justifier de l'appellation de roquefort. » Oui il en fut ainsi, voir l’histoire plus loin. Mais aujourd’hui la Corse est dans une situation paradoxale. Elle a le lait de brebis le mieux payé des trois bassins traditionnels entre 1200 et 1250 euros les mille litres. Pourtant, la production ne cesse de baisser, alors que le succès des fromages corses ne se dément pas. Entre 2008 et 2012, nous avons perdu 1,6 million de litres », indique Antoine Ottavi, président de l’interprofession laitière ovine et caprine de Corse ILOCC. La collecte s’élevait l’an dernier à 6,5 millions de litres. Cependant, 30 % de la production quelque 3 millions de litres sont transformés directement à la ferme. Pour satisfaire la demande des industriels, il manque de 1,5 à 2 millions de litres qui sont importés de Sardaigne et du bassin de Roquefort. Nous craignons que la baisse de la collecte continue sur la même pente », dit Antoine Ottavi. En Corse, l’accès au foncier reste souvent précaire. Cela n’incite pas à réaliser des investissements productifs ni à l’amélioration de la productivité. L’accès aux financements est difficile. Le sous-équipement, notamment en bâtiments et équipements de traite, est important. Ce qui accroît la pénibilité du travail. De plus, la population des éleveurs est vieillissante la moitié a plus de 50 ans. Plusieurs actions ont été lancées pour stopper cette hémorragie. Mais, la tâche est difficile. Parmi la quinzaine d’entreprises, dont un seul groupe national Société des Caves, neuf ont créé un GIE pour s’approvisionner à l’extérieur. Ce sont des solutions à moyen terme, mais à long terme la situation est vraiment problématique, assure le président de l’ILOCC. Il est plus facile d’avoir une collecte propre que de s’approvisionner auprès des grands groupes ». Cette situation fragilise les petites laite- ries qui ne parviennent pas à atteindre une taille critique. Co-produit de la transformation fromagère, le brocciu 420 tonnes par an est la seule AOP fromagère de l’île de Beauté. Le plateau des fromages corses est pourtant d’une grande richesse. L’un des enjeux de la filière est de parvenir à identifier ses produits avec des signes officiels de qualité. Nous travaillons sur trois ou quatre projets d’AOP sartinese, bastelicacciu, venachese, niolo, avec le lait produit en Corse, et sur un projet d’IGP sur les pâtes pressées pour du lait transformé en Corse mais avec la possibilité de s’approvisionner à l’extérieur, explique Antoine Ottavi. Il y a un consensus de la filière autour de ces projets ». La dégradation de la collecte est d’autant plus dommageable que le potentiel de marché des fromages corses est loin d’être exploité. Environ 70 % des fromages sont écoulés sur le marché local et le reste sur le continent Rungis notamment et à l’export. » égouttage du caillé, fromagerie de la socité des caves de Roquefort à l'Ile Rousse 1955 La légende veut que l'origine de l'installation des industriels de Roquefort en Corse tienne à la rencontre fortuite, aux eaux de Vichy, d'un négociant aveyronnais, d'un Corse et d'un fromage de Niolo, blanc et gras, qui ne pouvait échapper à son sort d'être mangé ». Plus que cette rencontre factuelle, l'intérêt que les industriels du roquefort vont porter à la Corse tient à deux facteurs d'une part la nécessité d'étendre leur aire de collecte pour faire face à la demande croissante de fromage ­ une extension que facilite l'amélioration des transports maritimes ­, et d'autre part, le décalage des dates de lactation entre Corse et Rayon. En effet, en Corse les mises-bas ont lieu à l'automne pour les brebis, la traite a donc lieu de novembre à mai, alors que dans le Rayon elle est plus tardive, de février-mars à juillet. Des grandes maisons de Roquefort, c'est Louis Rigal qui, le premier, a entrepris la fabrication de roqueforts blancs en Corse. Il était à la recherche de lait et ne pouvait plus surenchérir sur ses concurrents pour leur voler » des producteurs dans le Rayon. Il se serait également aperçu à la lecture de sa correspondance commerciale que, de Paris et de la région du Nord, on lui demandait surtout des fromages frais n'ayant pas acquis ce piquant, ce relevé qu'ils prennent d'habitude à l'affinage ». Or, le désir de cette clientèle n'était facile à satisfaire que durant les premiers mois de traite de mars à août ; c'est alors qu'il se serait avisé que la Corse était un pays essentiellement adonné à la culture pastorale, que, grâce à l'influence du doux climat maritime, le pacage des bestiaux y était possible à un moment où les rigueurs hivernales obligent les fermiers de nos régions aveyronnaises à nourrir les troupeaux dans les bergeries ». La période de traite corse est d'autant plus intéressante qu'elle correspond au pic de consommation septembre à mai. Non seulement elle permet d'offrir des roqueforts primeurs aux consommateurs, mais aussi de réduire les frais de stockage en chambre froide. Dès 1894, Louis Rigal réalise des essais. Il éprouve un certain nombre de difficultés à discipliner les bergers, toujours errants à travers le maquis ». Mais il finit, en 1899, par installer une fromagerie et par faire des bénéfices. En 1901, il est à la tête de six laiteries réparties en Balagne, Casinca et dans la plaine d'Aléria. Le succès aidant, il est imité par d'autres industriels en 1901, la maison Maria Grimal et la Société des caves et des producteurs réunis de Roquefort créent également six laiteries. Ainsi dès 1905, près de 1 400 000 litres de lait sont collectés en Corse, soit environ 5 % de la production de pâtes de roquefort. Le nombre de laiteries progresse avec rapidité, surtout après la Première guerre mondiale, période pendant laquelle le lait tend à manquer sur le Rayon. » Il est clair que les industriels de Roquefort ne sont pas venus s'approprier des savoir-faire fromagers en Corse, mais chercher une matière première pour produire leur propre fromage et selon leur propre logique industrielle. D'ailleurs les laiteries de Roquefort sont dénommées succursales » et le lait corse n'est collecté qu'en fonction des besoins de Roquefort lorsque la campagne roquefortaine n'est pas commencée. Les maisons de négoce ne revendiquent pas non plus la provenance corse, même si les fromages blancs corses revêtent des qualités particulières et ont des destinations précises. » La suite ICI link À travers la chronique d'un siècle de relations entre les industriels aveyronnais du Roquefort et les producteurs corses, cet article se propose d'analyser les transmissions, les échanges ou les appropriations successives qui ont pu s'opérer entre les deux cultures laitières et fromagères. Cette chronique peut être analysée en trois temps. Celui de la rencontre à la fin du siècle dernier. Celui de l'hégémonie des industriels de Roquefort en Corse, période où la culture fromagère traditionnelle corse est bouleversée alors que celle de l'industrie du Roquefort est à son apogée. Celui, enfin, courant des années 1970 à nos jours, qui serait le temps du repli de la fabrication du roquefort et de la redécouverte du patrimoine régional corse, tant par les Corses que par les industriels de Roquefort. » Published by JACQUES BERTHOMEAU - dans Billet Jevous parle d'un temps que les moins d'vingt ans ne peuvent pas connaître Je vous parle d'un temps que les moins d'vingt ans [Refrain : Bigflo, Oli & Julien Doré] C'était mieux avant, remonter le temps, premiers cheveux blancs J'ai pris un coup d'vieux C'était mieux avant, remonter le temps, premiers cheveux blancs J'ai pris un coup d
Que l’on soit jeune ou que l’on commence à prendre de l’âge, les cheveux blancs peuvent apparaître plus ou moins tôt. S’ils peuvent être relativement peu visibles au départ faible proportion de cheveux blancs sur la chevelure totale, ils sautent de plus en plus aux yeux avec le temps !Si vous n’êtes pas adepte de colorations chimiques, comment faire pour cacher ses cheveux blancs naturellement ? Je vous parle plus particulièrement du henné pour dissimuler ces cheveux gênants !Sommaire !Le cheveu blanc, une constitution particulièreLe henné, la coloration végétale pour cheveux blancsQuelle couleur de henné sur des cheveux blancs ?Les effets du henné neutre sur les cheveux blancsPour plus d’efficacité, application du henné en 2 étapesHenné sur cheveux blancs = cheveux roux ?Ma coloration naturelle cheveux blancs fait maisonRecettes naturelles pour colorer les cheveux blancsRecette pour coloration naturelle des cheveux châtainsQuelle coloration naturelle cheveux blancs, sans henné ?Le cheveu blanc, une constitution particulièreLa structure des cheveux blancs est un peu différente des cheveux normaux ».Même si j’y reviendrai dans un autre article, sachez que les cheveux blancs sont plus épais, et deviennent donc plus difficiles à colorer et à pourquoi, quand on parle de cheveux blancs, on parle beaucoup de la couvrance de la coloration sur ces couvrance correspond à l’efficacité de la teinture à faire prendre les pigments sur le cheveu, et donc les c’est là que la question des colorations naturelles, et donc du henné, intervient !Le henné, la coloration végétale pour cheveux blancsIl faut tout d’abord distinguer 2 hennés le henné neutre, qui va gainer la fibre capillaire, et redonner du peps à vos cheveux. Le deuxième type de henné, le henné naturel, va en revanche être colorant grâce aux propriétés du bonne nouvelle, la coloration henné cheveux blancs fonctionne ! Malgré une nature de cheveux un peu particulière, les pigments naturels, voire BIO, pourront tout de même accrocher le couleur de henné sur des cheveux blancs ?On ne va pas raisonner de la même manière selon la densité de cheveux blancs. Des premiers cheveux blancs jusqu’à 50% de couverture, vous pouvez vous permettre un henné qui reprend la couleur de base des cheveux, voire plus ! Je vous rappelle que le henné et les colorations végétales en général n’a pas vocation à éclaircir les cheveux, qui blondissent sous l’effet d’un oxydant. Or, l’oxydation ne va pas être possible avec un produit naturel pour teindre les cheveux ; seul un travail sur les reflets pourra être fonction de la couleur que vous souhaitez obtenir, il faudra potentiellement mélanger le henné avec d’autres poudres effets du henné neutre sur les cheveux blancsPour plus d’efficacité, application du henné en 2 étapesPour la première application du henné, le henné neutre va pouvoir gainer le cheveu, mais aussi mieux le préparer à recevoir les d’obtenir une meilleure couvrance, je vous recommande donc de réaliser d’abord un henné neutre à laisser poser environ 2h, puis un henné naturel pour la pouvez également prévoir un premier henné du Rajasthan – henné naturel qui vous donnera une couleur rouge orangé. Puis vous appliquez la deuxième couche de henné correspondant à la couleur finale que vous souhaitez avec une préparation préalable à base de henné neutre ou henné naturel, le cheveu va mieux prendre la couleur du henné final, et éviter les dérives vous trouvez que vos cheveux sont un peu trop roux, vous pouvez faire une application avec de l’indigo à ajouter à la préparation du henné pour foncer la chevelure. En revanche, l’indigo a tendance à assécher les est vrai que vous aurez du mal à obtenir une couleur très sombre sur les cheveux blancs grâce au henné. Gardez en tête que, sur des cheveux châtains ou bruns, vos cheveux blancs pourront être potentiellement plus clairs d’un exemple d’avant après henné sur des cheveux châtains et quelques cheveux blancs. Au-delà de la couvrance, l’objectif était également la teinture !Ma coloration naturelle cheveux blancs fait maisonSi vous avez choisi l’option à faire soi-même », vous pouvez utiliser des teintes toutes faites, avec des marques reconnues comme Khadi c’est ce que j’utilise et j’en suis contente jusque-là ! ou revanche, pour certains tons ou nuances, il faudra peut-être faire des mélanges pour arriver à une couleur qui colle mieux avec vos cheveux vous débutez et que vous n’êtes pas sûre de vous, il existe aussi des salons de coiffure spécialisés en coloration végétale qui sauront vous conseiller pour masquer vos cheveux blancs !Recettes naturelles pour colorer les cheveux blancsJe vous propose une recette maison pour cheveux châtains, que j’ai réalisé quand j’avais les cheveux pour coloration naturelle des cheveux châtains20 gr de henné naturel30 gr de brou de Noix10 gr d’IndigoDes recettes de coloration naturelle pour cheveux blancs, il en existe plein sur Internet ! En fonction de votre couleur de cheveux, vous pourrez trouver des proportions qui vous l’application du henné, je vous recommande d’attendre un peu avant de vous laver les cheveux, afin que le henné ait pu prendre sa couleur définitive, et que les pigments soient donc coloration naturelle cheveux blancs, sans henné ?Pour une raison ou une autre, il est possible que vous ne souhaitiez pas faire de henné. Attention, car la plupart des colorations végétales contiennent du henné !Donc il pourra être assez difficile de trouver une coloration naturelle pour cheveux blancs sans henné à l’ vous pouvez vous renseigner sur les plantes colorantes, comme l’indigo, le katam, l’ibiscus, le brou de noix, etc. Elles peuvent s’appliquer sans henné tout en colorant vos vous, avez-vous déjà tenté le henné pour couvrir vos cheveux blancs ? Est-ce que ça a fonctionné ?
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  • c Ă©tait mieux du temps des blancs